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#1 08/04/2020 23:48:27

Azildur
Prince
Blason de la Maison Azildur

Le Siège de Venise

Acte I

Les cloches de toutes les églises battaient à la volée dans tous les Balkans. Les tambours de guerre répondaient, et partout où l'on passait, la même musique, le même son : celui de la marche forcée des hommes. Des colonnes infinies passaient, la mine sombre. L'oriflamme des Azildur flottait furieusement au vent, et sur les remparts de tous les châteaux, de Constantinople à Ljubljana.

Partout sur les lèvres, les mêmes mots, les mêmes peurs, la même fierté cependant. Les recruteurs allaient et venaient, traversaient les places des villages, les halls des châteaux, et les bois des forêts. Partout des hommes répondaient à l'appel de leur despote, Octave. 

L'armée slave avait reçu l'ordre de changer de route séance tenante, et rejoignait l'armée ottomane dirigée par Mehmet le Terrible, le Fossoyeur de Split. Dans toute la Slovénie, l'ordre de bataille avait été donné, et les lieutenants se préparaient, faisant marcher l'industrie comme jamais elle n'avait été sollicitée. 

Depuis son château de Belgrade, Octave avait donné ses ordres, très précis, à ses commandants les plus proches. La stupeur dans la salle n'avait pourtant été dérangée que par les mots du seigneur, qui étaient tombés comme des couperets : Venise doit tomber.

Les généraux s'étaient regardés, mal à l'aise, mais aucun n'avait osé dire quoi que ce soit à l'homme fort d'Europe de l'Est, connu pour ses colères irréflechies. Irrefléchi, c'est pourtant ce que disaient ses conseillers, qui craignaient la toute puissance de Venise, et ses terribles murailles. On racontait que des dizaines de milliers de soldats pouvaient s'y masser en quelques jours, rendant toute prise de la ville impossible.

Sans compter que les défenseurs donneraient leur vie, sachant que les puissants Sagramor et Calydan rappliqueraient la première salve de flèches tirée. C'est ainsi que Mehmet fut nommé Pacha et commandeur de la première armée. Car le sang turc coulait en lui, et nulle mission ne le perturbait.

L'ordre était alors parti, et on avait rasé des forêts pour transporter les vivres, et préparer les machines de siège. Les hommes étaient fin prêts pour la bataille la plus sanglante de l'histoire de la campagne du roy Kalan. Ils savaient que victorieux ou perdants, ils laisseraient sur le champ des dizaines de milliers de leurs camarades.

Mais que pouvaient-ils faire face à la volonté de leur seigneur qui les avait unifiés, et leur avait rendu leur fierté face au reste de l'Europe ? Qui avait apporté la paix et la prospérité dans tout le Despotat.

De son côté, Octave avait toute foi en son commandant. Il sentait pourtant au fond de lui un doute, une peur sourde. Car il le savait, c'était une folie. Pourquoi s'être engagé là dedans, quand il aurait pu continuer une campagne facile et sans risque pour sa souveraineté ? 

La réponse était pourtant évidente. Jamais il ne serait roi d'Europe, mais qu'importe. Car prendre Venise signifiait pour lui bien plus. Car avec Venise à sa botte, Constantinople aurait sa revanche, et lui pourrait se proclamer Empereur des Carpathes. Surtout, c'était entre lui et Ah-t'es-là que désormais la bataille se jouait, et le reste ne comptait plus.

Le siège de Venise commençait, et avec lui se jouait le destin d'Octave.

Dernière modification par Azildur (08/04/2020 23:49:17)


Arda para subire, brûle de t'élever

Hors ligne

#2 09/04/2020 08:37:05

Bricec
Ghost Writer
Blason de la Maison Bricec

Re : Le Siège de Venise

Acte V

Mehmet meurt au combat.

Au plaisir cher Octave !

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#3 09/04/2020 11:32:28

Azildur
Prince
Blason de la Maison Azildur

Re : Le Siège de Venise

Acte II

Mehmet parcourait ses troupes avec un esprit de fer. La stratégie d'Octave était prête, et la mitraille allait tomber sur ses ennemis. Partout dans les campagnes, des espions au service de Sagramor avaient été attrapés et pendus. Mais le mal était fait, les italiens avaient une idée assez précise du nombre de soldats déjà mobilisés de l'armée ottomane.

Mais cela ne changeait rien : les défenses vénitiennes n'étaient pas prêtes, et il fallait agir immédiatement, et les prendre de court. Mehmet attendait un signal précis alors que ses Bachi-bouzouks s'impatientaient. 

Soudain à l'horizon, on vit une voile apparaître sur l'Adriatique, puis des dizaines. Ca y est, toute la flotte du Despotat sortait de la rade de Rijeka. On sonna les cors, et tous se mirent en marche. 

Mehmet et ses cavaliers partirent tout droit vers la campagne de Trévise, pendant que l'armée régulière entamait sa marche sur Trieste, petite enclave italienne mal défendue dans le domaine du despote.

Sur la mer, les voiles sabrées de l'emblème des Azildur, gueule et sable, s'engouffraient tout droit vers la lagune. 

Cette triple attaque portait un objectif bien précis : enfermer toutes les troupes d'Ah-t'es-là à Venise, et les pousser à la défensive, afin que l'armée puisse prendre position sans problèmes sur l'étroite bande de terre qui permettait de se rendre à Venise. Octave n'avait aucune intention de se battre pour chaque centimètre de terrain une fois Trieste passé, et ne pouvait pas passer par les montagnes.

Mehmet ravagea la campagne alentour, ne s'arrêtant que pour le strict minimum et terroriser les populations. Trieste fut prise et on n'épargnea personne. Octave avait conscience que cela renforcerait la détermination des défenseurs, mais cela leur montrerait aussi qu'il ne venait pas en adversaire mais en conquérant.

Finalement, en moins d'une semaine la route de l'Italie était dégagée. Mehmet revint de sa sombre entreprise et s'assura que le blocus maritime était bien en place. Alors on donna l'ordre de reprendre la route, et toute la puissance des Balkans se mit en ordre de bataille sur la rive occidentale du Piave. Les bois assuraient une couverture parfaite à l'armée ottomane qui voyait se dessiner dans la brume les imposantes murailles de Venise.

L'odeur du sang emplissait l'air, mais Mehmet respectait ses instructions à la lettre. Aussi, il dépêcha un émissaire qui transmis ce message aux autorités du castel:

"Au capitaine de la garde, et au seigneur qui dirige ces armées,

Votre seigneur lige Ah-t'es-là se bat bien loin de vos provinces, en Espagne et en Afrique. Nous savons que vous êtes aux ordres du triste Calydan. Notre suzerain, Octave de Dobruja, vous offre la vie sauve et un sauf conduit jusqu'en Espagne si vous déposez les armes, et nous livrez le lieutenant du seigneur Calydan.

Nous avons ordre de ne pas revenir sur ces conditions, et d'attendre votre réponse. Vous avez jusqu'à demain soir pour nous remettre les clés de la ville. Au coucher du Soleil, nous attaquerons."


Arda para subire, brûle de t'élever

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#4 10/04/2020 17:41:26

Sagramor
Président du Conseil Royal
Blason de la Maison Sagramor

Re : Le Siège de Venise

Les tambours battent.
De toutes les provinces les hommes en armes arrivent.
Peu ont échappé à la mobilisation qui a été ordonnéee.
Le choc des deux cultures allaient se déclencher.
Autrefois déjà devant Vienne, dans un autre temps devant un autre Soliman, pardon Octave, l'Ouest avait repoussé l'Orient.

Aujourd'hui ce choc aurait lieu à Venise.

Peut etre comme pour Pyrrus, pour le camp victorieux la victoire sera amère.
Amère de voir de bonnes troupes le ventre ouvert
Amère de voir de jeunes gens, à l'avenir promis la tête fracassée
Amère de consater qu'au final, une petite Pouffe, ou un long Doigt froid, retireront toute la saveur de ce plat.
Amère de voir que le Sud laissait la place au Nord

Ce qui est sur c'est que ce soir, Octave pleurera sur sa victoire ou sur la mort de Mehmet.

Ce qui est sûr, c'est que ce combat sera décisif, et non pas pour les combattants ou leur maitre, mais pour les spectateurs froids et durs, qui auront soufflé sur les braises.


Tant qu'à Faire, Faire le Mieux
Så länge att göra, göra det bästa
ho guégrapha guégrapha

Maison Sagramor

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#5 10/04/2020 20:23:29

Azildur
Prince
Blason de la Maison Azildur

Re : Le Siège de Venise

Acte III

Comme promis, à la nuit tombée, Mehmet, le terrible turc, se mit en route vers les enceintes de Venise. Chacun avait prédit et promis un siège long et éprouvant, difficile. Mais ce ne fut rien de tout cela. Provençal le Gaulois, bras armé de Calydan, attendait Mehmet sur ses remparts.

44 000 hommes se rencontrèrent ce soir là. 

18 000 cadavres ottomans pourrissaient au petit matin, et notamment celui de Mehmet, le plus fidèle lieutenant d'Octave. La défaite de ce dernier était totale : Venise avait résisté, et avait brillé. L'Empire des Carpathes ne resterait à jamais qu'un rêve, l'armée d'Octave était balayée, et tous ses rêves avec.

La poussière tomba doucement sur le champ de bataille alors que les Vénitiens fêtaient la plus grande victoire de cette campagne. Historique, incroyable, magnifique. Alors que tous les condamnaient, ils avaient repoussé la mer toute entière. 

L'Italie était libérée de toute présence ottomane, et pour longtemps. Car nul ne savait si le Despotat, qui ne méritait même plus ce titre, s'en remettrait.


Arda para subire, brûle de t'élever

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#6 13/04/2020 19:45:17

Azildur
Prince
Blason de la Maison Azildur

Re : Le Siège de Venise

Acte IV

Tout le Despotat avait été secoué par la débâcle de Venise, et Octave personnellement avait été touché de perdre son frère. Mais ce que nul n'avait prédit, c'est que loin d'abattre tout un peuple, ce dernier s'enflamma. Tout l'Empire, tel une poudrière, explosa d'une ferveur nouvelle.

Partout des quatre coins de l'Empire, la mobilisation sonnait de nouveau, et les flammes de l'industrie rongeaient les espoirs de paix ou de compromis. Désormais, il n'y avait plus d'espoir, plus d'objectif si ce n'était une guerre sourde, et absurde.

Octave lui-même était en marche pour rencontrer son destin. Car si Constantinople avait fini par céder aux assauts ottomans, Venise subirait le même sort, tôt ou tard. Octave en faisait son affaire personnelle.

Et le nouveau commandant en chef des troupes ottomanes n'était autre que Bayezid, fils de Mehmet. 

Le temps n'était plus aux paroles, mais à un combat à mort dont aucun ottoman ne comptait réchapper. S'il fallait mourir, ils mourraient encore, pour que demain leurs frères, leurs fils triomphent.


Arda para subire, brûle de t'élever

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