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#1 04/04/2020 23:54:48

Azildur
Prince
Blason de la Maison Azildur

Sous les murailles de Split

Le Soleil frappait fort en ce mois d'avril sur les murs blancs de Split. L'Adriatique était paisible et lisse. Les plaines de l'Est étaient pourtant déchirées de batailles. L'herbe était gorgée de sang, et les fils du Danube périssaient par milliers sous le coup des jeux des puissants. Les Balkans particulièrement, payaient un lourd tribut dans les conflits en cours, et voyaient la guerre sanglante entre le Comte Agion et le Despote Octave d'un oeil las. 

En ce jour d'avril cependant, le destin se jouait pour un seigneur qui ne le savait pas, ou alors que trop bien. La campagne était déserte, et il avait reçu l'assurance du seigneur Octave que la Dalmatie ne serait pas défendue, ouvrant le champ de la Grèce pour Agion et ses vélléités de destruction.

Dans son castel de Thrace, Octave avait cependant donné ses ordres, le coeur lourd. Ce que demandait Agion en échange de la paix, était trop lourd. Trahir Bapt était totalement inenvisageable. Tendre une embuscade à Agion également, lui qui avait combattu vaillamment, malgré ses nombre défauts. Mais le choix avait été vite fait. Les missives étaient parties, et ses lieutenants se tenaient sur le pied de guerre.

Lourde était la tête qui portait la couronne, et il avait fallu se résoudre à sacrifier la garnison de Split, qui, laissée sans soldats, avait été prise et massacrée par Agion. Mais ce dernier, fourbu, n'eut le temps de se reposer que quelques jours.

Déjà, au son des tambours, Mehmet l'Ottoman s'avançait. Les Sipahis turcs, les Hoplites grecques, les cataphractaires venus des grandes steppes, les piquiers hongrois, tous s'avançaient dans une atmosphère de fin du monde. Le corps expéditionnaire conduit par Mehmet avait attendu la nuit de l'assaut, et s'était mis en marche. Rejoins en cours par les terribles soldats d'Epitre, ils avaient fondu sur les campagnes environnantes avant même que les portes défoncées de la cité aient pu être remises sur pied.

Agion mena lui-même la défense, mais ne put rien faire face à la déferlante furieuse qui venait venger les hommes tombés au combat depuis le début du conflit. Réalisant qu'il était tombé dans un piège et que toute la Dalmatie se refermait sur lui, Agion ordonna à ses hommes de fuir, et s'en fut, non sans un dernier regard sur l'Adriatique...

De son côté, Thorolf le Saxon avançait sur la Croatie et mettait en déroute les rares hommes d'Agion restés à l'arrière, qui ne savaient rien du drame qui se jouait. Ils furent tous massacrés jusqu'au dernier, et le lieutenant, pendu.

Ainsi s'éteignait Agion en Europe continentale.

Depuis son château de campagne en Thrace, Octave avait demandé à son Haut Conseil de se recueillir dans la prière, et d'abaisser tous les gonfalons. Nulle fête ne serait ordonnée, et nulle joie ne serait célébrée dans le Despotat.

Octave rassembla ses meilleurs lieutenants, et tous les chefs de clan, et leur tint ce discours :

"Vous qui m'avez servi loyalement, vous qui avez payé un lourd tribut, vous qui avez saigné, souffert et combattu, vous vous demandez surement pourquoi nous n'ordonnons pas un mois de ripailles après avoir bouté Agion de nos régions.

Il était un lion indomptable. Il nous a insulté, et nous a combattu. Mais jamais il n'a vécu dans le compromis, et ne s'est jamais déshonoré. Il a été un ennemi redoutable, et à la hauteur de notre maison. Il nous a donné le change, et n'a jamais reculé devant l'adversité. Il était brave, et puissant. Il s'est mis l'Europe à dos, et nombre de vautours.

Aussi, nous lui rendrons hommage trois jours et trois nuits, en priant pour son salut, et qu'il enfante d'autres chevaliers aussi redoutables que lui. D'ici là, mes frères, des ennemis, nous en avons encore. Et chaque jour plus.

Eux qui veulent mettre les peuples indomptables de l'Est dans des cages, nous leur donnerons à penser, tous autant qu'ils le sont. Puisque notre destin est le sang et la guerre, puisque notre destin est de mourir pendant que d'autres se goinffrent, alors faisons ce que devons pour qu'ils s'étouffent durant leurs ripailles et que toujours on se souvienne des steppes invincibles.

Voyageons légers mes amis, car nous chevauchons vers une mort certaine et inutile. Mais c'est cela, le sang des Slaves, c'est notre destin, et nous allons l'honorer.

A la mort !" 


Arda para subire, brûle de t'élever

Hors ligne

#2 05/04/2020 09:27:53

Sagramor
Président du Conseil Royal
Blason de la Maison Sagramor

Re : Sous les murailles de Split

Cher Compte Agion, on vois bien ici la différence entre un Grand et une Brute.

Ma main vous étais tendue, quel que soit votre passé.

Pour l'autre la Mort était là, sans pitié, afin de se gausser de sa supériorité minable et facile à vos dépends, en vous flatant post mortem.

Qu'il est facile de faire une homélie pontifiante et grandiloquete.

La compassion est beaucoup plus difficile


Tant qu'à Faire, Faire le Mieux
Så länge att göra, göra det bästa
ho guégrapha guégrapha

Maison Sagramor

Hors ligne

#3 05/04/2020 11:41:59

Azildur
Prince
Blason de la Maison Azildur

Re : Sous les murailles de Split

Excusez moi messire, je vous ai pris pour Sagramor, le seigneur qui récupère l'Espagne dès le Tour 2 car son voisin s'enfuit, qui est voisin avec Bricec, félon, Henri, ruiné, Calydan, subjugué.

Qui a levé 1500 hommes en 6 tours, ce qui en dit long sur l'état de ses "batailles" face aux moulins à vent de la Mancha, qui a 18 terres, une cité du bonheur, et possède une dizaine de terres sans aucun voisin direct.

Excusez moi messire, parce qu'évidemment, Sagramor n'aurait jamais pu tenir votre discours sans s'étouffer dans sa mauvaise foi. Heureusement que vous êtes quelqu'un d'autre.


Arda para subire, brûle de t'élever

Hors ligne

#4 05/04/2020 12:17:33

de Chateaubriand
Vieille Maison

Re : Sous les murailles de Split

Les rayons frappaient les toits en tuile de la petite cité, qu’on eût pu qualifier de charmante, si l’odeur de sang et de poussière n’en inondait pas les rues. Les femmes furent violées. Les soldats d’Agion s’étaient livrer au saccage et au pillage de Split. On les voyait déambuler avec des accoutrements locaux, des toques dérobées, ce qui donnait une atmosphère de carnaval, que venait agrémenter le cri, d’ici de là, d’une pucelle violée à l’ombre de la fraicheur d’une maison.
Agion, mi-fou, mi-cynique. Laissa faire et l’orgie se prolongea toute la matinée, comme dans un dernier excès de débauche avant la fin du monde. Et la fin du monde vint. Car des nuages de fumée furent reporté des 4 coins des murs. C’était l’armée d’Octave, disparate, nombreuse, et qui portait la bannière et des portraits du despote avec des airs furieux et galvanisés.

En face, les pilleurs, ivres pour la plupart, riaient de leur fin proche. Mais lorsqu’on reporta les propos du terrible Mehmet, enturbanné, les yeux perçants, et qui avait promis une mort horrible à cette « armée du diable », la panique s’empara des cœurs.  On se bouscula vers le port, avec des meubles, des pierreries et de l’or. Dans un accès de lucidité, Agion se fit frayer un corridor jusqu’à un navire et embarqua avec sa garde rapprochée.

Les soldats qui ne purent partir furent décimés pour les plus chanceux, torturés pour les autres. Et la propagande du despote enjoliva ce massacre en une lutte âpre et glorieuse.  
Quelques jours plus tard, on accosta dans les baléares, sous la protection de l’Hun-Fecté, à la fois fasciné et l’œil moqueur, vis-à-vis de son hôte déchu comme semblant rescapé du radeau de la méduse. On reprit la mer, on pilla les cités ports espagnols, sur la route, de manière atroce et inhumaine. On longea les côtes de France. Puis on accosta en Holland, que Lord Germe avait conquis quelques jours auparavant.

La population paysanne et paisible du coin vit débarquer ce souverain avec horreur. Ses traits tirés, cerné et l’œil noir, il semblait comme réchappé de l’enfer, et ne laissait rien augurer de bon pour l’avenir. « Il apporte la mort, chuchotait-on » avec prudence.

On fit parvenir les nouvelles du monde au seigneur fou, qui s’était installé dans un castel, près du port de Rotterdam.
Qu’on réponde au seigneur Sagramor, tonna-t-il, terrible, et il dicta :
« Petit Roitelet,

Vous prétendez me tendre la main. Mais moi je me réjouis d’avoir été en mer, et de ne pas avoir croisé votre triste personne lors des joutes du roi, où vous vous êtes paraît-il ridiculisé, comme le pourceau que vous êtes.
Je ne suis pas mort, pauvre intriguant Andalou, qui relève bien plutôt du marchand gras et puant, que du guerrier.  »

Il médita son aigreur. Que faire à présent ? Il avait encore une caisse de 10 000 écus. Prendre la mer de nouveau ? Un armateur néerlandais, van der Sras allait l’emmener en Irlande. Où un aventurier, du nom de Chlor O’Quinn, pouvait le mener au nouveau monde. Tout recommencer là-bas, et quitter ce continent pourri, voué aux gémonies. Voilà un plan qui traversait l’esprit du proscris, dans ses moments d’apaisement.  Mais sa folie allait peut-être le mener dans une dernière expédition sanglante et désespérée.

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