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Bricec

Ghost Writer

HBMarmont

Parce que tout n'est pas à jeter...

Petite rétrospective sur le Rôle-Play de mon blason (et quelques extraits d'autres contributeurs) au cours de cette campagne.

Et puis à la fin d'une partie, il y a toujours des interrogations entre joueurs sur telle ou telle action réalisée au fil de la campagne, donc c'est l'endroit idéal .

Gloire au roi Marmont.

Marmont

Prince

Re : HBMarmont

Le colossal islandais Magnus fut le dernier à s'effondrer. Il avait même eu le temps de saisir sa hache lorsqu'il s'était aperçu qu'il avait été empoisonné et avait fait mine de frapper le vieil homme. Mais le rusé vieillard avait reculé, sur la défensive, attendant que le poison foudroyant fasse son effet plutôt que de se battre, et le chevalier avait fini par lui aussi se tordre de douleur, incapable de tuer le maître.

Pourtant le repas du soir avait commencé dans un relatif calme. Devant le maître absolu qui allait recevoir la couronne du Scribe Royal, les chevaliers n'avaient que grommellé. Mais il le savait bien, ses espions le lui avaient confirmé, les chevaliers complotaient entre eux depuis leur retour de campagne. Ils n'acceptaient pas que l'on avait trahi Zoulou, puis surtout Ykar, l'allié fidèle. Dans leur colère grandissante, ils n'avaient pas compris que les portes de plusieurs châteaux s'étaient ouvertes non pas devant la puissance des osts assiégeantes, mais bien par un accord tacite. Les chevaliers en colère avaient l'intention de le remplacer par l'un des leurs, le généralissime Klaus.

Le vieil ours ne pouvait les laisser faire et avait tenté de s'expliquer. Mais devant son incapacité à les convaincre qu'il n'avait pas, en réalité, trahi Ykar mais bien plutôt floué tous les autres seigneurs d'Europe et même trompé le scribe royal avec la complicité du Lotharingien, Marmont avait dû passer au plan B, prudemment élaboré avant la réunion.

Alors que les chevaliers commençaient à gronder, refusant les explications du seigneur, alors qu'ils refusaient même le vin et la nourriture qu'on leur offrait, le vieil homme fit appel à sa carte cachée: des serviteurs apportant un plat spécial, c'est à dire chacun armé d'une arbalète et tirant d'un carreau empoisonné sur un chevalier précis. Dans certains cas, les plus puissants chevaliers, deux carreaux étaient prévus pour les terrasser. Tous sans exception, «goûtèrent» au traitement spécial car le vieil homme craignait les liens qui auraient pu s'être tissé et redoutait qu'on cherche à venger les frères d'armes...

*****

Lorsque le Scribe Royal fit son entrée dans le château de Liubice en Holstein, l'atmosphère y était lugubre, et pas seulement parce qu'il faisait nuit. En entrant dans le grand hall, il put entrevoir deux serviteurs traînant sur le sol un chevalier en armure et passant la porte des cuisines, laissant derrière eux une traînée de sang frais, qu'un autre serviteur nettoyait à la serpillère. De la vingtaine de convives qui n'avaient apparemment pas touché à leur assiette, il n'en restait qu'un. Un homme rabougri et ridé tassé sur un siège de fer, présidant la tablée vide, et mangeant avec appétit malgré les serviteurs épongeant les traînées de sang un peu partout. Mais le rôle du Scribe Royal n'était pas de juger les hommes mais bien de remettre à ce Duc, ou Comte, le plus puissant d'Europe par ses conquêtes, la couronne de Kalan. Son rôle n'était non plus pas de juger combien d'ans, de mois, voire de jours s'écouleraient avant que les barons d'Europe ne se révoltent contre le roi sans chevaliers, sans renommée, sans armée. Son rôle n'était pas de pleurer sur la paix fragile ainsi construite et sur les années de guerres qui suivraient inexorablement.

Cérémonieusement, il présenta sa couronne au vieil ours, fit signer les documents idoines et finalement se retira prestement, sans trop oser regarder autour de lui. Il refusa même le logis cette nuit là et repris la route imméditamement, croisant aux portes du château Ykar de Lotharingie qui entrait.

Quand ce dernier parvint au grand hall il vit que son ami était seul. Où étaient les chevaliers? Le nouveau Haut Roi répondit qu'ils avaient quitté son service et qu'il escomptait bien que l'Europe n'en sache rien. D'ailleurs, le fidèle Ykar était nommé ministre de la Propagande et cette tâche serait sa première. Ykar était loin de se douter que dans un coin du château, les chevaliers étaient découpés en vue d'être donnés aux cochons pour en faire ainsi disparaître toute trace...

*****

Et c'est ainsi que celui qui avait pris Liubice et les places fortes aux alentours à la faveur de la nuit, démarrant ainsi son fief en Holstein, reçut du Scribe Royal la couronne du Haut Roi, toujours en pleine nuit. Sur l'Europe, une grande noirceur de suspicions et de doutes s'instaurait, sous la chape d'une redoutable police secrète.

Et probablement ce serait une nuit également, qu'au détour d'un couloir du château royal, le poignard d'un baron trouverait le dos ou le coeur du vieil ours.

Orcrist

Prince

Re : HBMarmont

Alexandre serrait les poings et la mâchoire dans une attitude presque minérale.
Il avait eu vent depuis sa province de Walachie des échos de l'attaque menée par le Vieil Ours en personne en Bosnie. Il savait ce que cela signifiait, mais il était trop tard pour changer les ordres. Ses phalanges et ses éléphants se pressaient déjà à la frontière montagneuse des Carpathes pour mener l'assaut vers la Transylvannie.

Il n'aurait jamais cru cela possible de la part de la Maison Marmont. Mais c'était ainsi. Il se doutait à présent que la campagne touchait à sa fin car les attaques félonnes du Vieil Ours étaient certainement accompagnées de plusieurs autres à travers l'Europe. Probablement Zoulou, mais aussi Ykar devaient en faire les frais.

Il donna donc pour consigne à ses armées de ne pas prendre trop de risque dans leurs attaques car chaque vie perdue serait à présent inutile. Mais Zoulou avait encore le cerveau gelé par le blizzard provoqué par son Sceptre deux saisons auparavant, et à la satisfaction de voir ses hommes préservées s'ajouta celle de mettre fin en personne à la vie du chevalier miraculé, El Espionne. Il avait conservé son soldat et ils n'eurent pas le temps de dégainer leur glaive que les éléphants étaient déjà passés sur eux.
Ialomita tomba également, et quand le tumulte du combat cessa, très vite au regard de la brièveté des assauts, Le Macedonien s'assis en tailleur au sommet d'un tertre et attendit avec fatalité le compte rendu royal.

Le précieux bilan lui fut acheminé assez rapidement et il le parcourut presque machinalement, son écureuil sur l'épaule gauche faisant mine également de lire le parchemin, Il arriva d'un coup d'oeuil à la fin où il était indiqué, sans surprise, que le Roy léguait sa couronne au plus méritant d'entre eux, Marmont le Vieil Ours, qui avait conquis au moins les 31 terres requises.
"Voilà, c'est fini… " le regard de l'Empereur Macédonien se perdit dans le lointain et il pensa au sens de tout cela. Il ne savait pas quoi penser. Le bien, le mal. La loi, le chaos. Le beau jeu, la turpitude… au mieux de la subjectivité, au pire de l'instrumentalisation à des fins personnelles.

Il décida que tout cela ne méritait pas une thèse en philosophie et se surprit à être quand même heureux pour la lignée des Marmont.
Après tout, la fin abrupte ne devait pas masquer 12 saisons menées de main de maître, tout en retenue et en opportunisme teintés de loyauté. Et puis n'était-ce pas une campagne anniversaire ?Lui même était parvenu à pacifier une zone allant de la Moldavie à la Crête. Il avait le sentiment d'avoir accompli des choses intéressantes et dignes de la réputation de sa Lignée.
Lorsqu'il se replongea machinalement dans le commun royal, il décela toutefois deux ou trois petites incongruités qui le chagrinèrent. Le Philosophe Maltais avait annulé son alliance avec lui, alors qu'il possédait deux terres au milieu de son fief. Lightigulli (et son esprit insista sur le "i") l'avait appelé à l'aide contre ses ennemis et, de plus, il n'avait pas respecté son engagement de lui céder Epire en échange d'Apulie. La note de confiance de ce seigneur était dégradée à présent au triple M et il s'en souviendrait. Quelle mesquinerie.

Fort étonamment, il s'en trouvait presque plus outré que par la victoire de Marmont, même quand il s'aperçut qu'en réalité son ami Ykar l'avait porté sur le trône, en lui cédant une terre à chaque saison depuis trois ou quatre trimestres, puis en se couchant sur ses attaques félonnes.

Le bien, le mal, le chaos, la turpitude… que des histoires vraies. 

Mais cette campagne avait été riche. Intense. Accrochée. Torturée. L'Histoire ne devait pas n'en retenir que l'abrupte fin et se souvenir des hauts faits antérieurs. Alexandre avait le sentiment d'y avoir contribué à sa mesure. Il se décida alors de s'enfermer dans sa tente et de rédiger "son" compte rendu de campagne.

Le petit rongeur n'eut que le temps de s'engouffrer à l'intérieur avant qu'il n'en ferme l'entrée, et la pièce fut plongée dans l'obscurité avant que la lueur vacillante d'une bougie ne parvienne à éclairer une partie des lieux.

Le Macédonien s'assit, plongea son regard dans la pénombre toute proche, prit sa plume et commença son récit...

harvinsson

Vieille Maison

Re : HBMarmont

Bon, on attend avec impatience le compte-rendu !

Duc de Navarre

Marquis

Re : HBMarmont

HRP : Ca n'a peut-être pas sa place ici mais je comptais poster ça dans la gazette quand je serais considéré comme mort, malheureusement Ilmir m'a laissé en vie...

L'ancien Duc courait dans les rues de Pampelune, les rumeurs qui lui étaient parvenues lui laissant craindre le pire. Et lorsqu'il arriva devant la porte de la maison il lui suffit de voir le message apposé sur la porte pour comprendre. Vu le peu de gens sachant lire dans la ville, personne n'y avait fait attention mais le Duc l'arracha et le prit son sous manteau afin de le lire plus tard.
Lorsqu'il arriva dans une auberge il ressortit la lettre et la lut :
"Moi Ykar, ministre de la popagande, ait fait arrêter l'homme vivant ici pour calomnie sur ma personne. Si vous possédez de quelconques informations sur l'identité de celui qui se faisait appeler "l'historien anonyme", si vous savez où il a cacher ses pamphlet, ou si vous connaissez l'identité de ses collaborateurs vous pouvez vous rendre chez n'importe quel représentant de l'autorité du Roi qui me transmettra les informations. Suivant la qualité de ces informations je vous ferai remettre une récompense en conséquence."

Le Duc froissa le parchemin et le jeta au sol. Il sortit de l'auberge et se rendit au port avant de prendre le dernier batiment de sa flotte pour rentrer chez lui, en Gefara. Là, il rentra dans son château où l'attendait ses derniers fidèles. Lorsqu'il entra il comprit tout de suite que les livres étaient arrivés. Les chroniques du règne de Kalan étaient ici, chez lui, et jamais le Roi ne mettrait la main dessus. Les générations futures auraient un moyen de connaitre la vérité, vérité qui allait probablement vite disparaitre avec un ministre de la propagande tel qu'Ykar. Il contacta tout de suite les imams et moines les plus surs qu'il connaissait pour recopier ces ouvrages en arabe et en latin. Rassuré, l'ancien duc de Navarre pu aller pleurer son ami mais aussi la perte de sa fille. Il ne fallait surtout pas courir le risque qu'Ykar apprenne que le Duc était vivant connaissant les soupçons qu'il portait auparavant à son égard. Après quoi, il serait tant de prendre la plume à son tour et de commencer les chroniques du règne de Marmont. Et le Duc savait déjà par quoi il allait devoir commencer.

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Pair du Royaume
Prince de la cour royale
Capitaine de l'armée royale

Orcrist

Prince

Re : HBMarmont

Le regard perdu dans la pénombre, Alexandre tentait de réorganiser ses souvenirs. Ce n'était pas évident. Il se décida finalement à laisser errer sa plume sur le parchemin, sachant de toutes manières qu'il ne prétendait pas à la vérité historique ni à l'exactitude chronologique des évènements qu'il allait relater. ce compte rendu était forcément subjectif et incomplet, mais il tenait par dessus tout à ce qu'il soit sincère.
De toutes manières, en cas d'erreurs grossières, les seigneurs d'Europe prendraient soin de les corriger...
Tout commença en Macédoine. Le Chasseur près de moi au nord, Harald 1er en Epire, et en dessous, Ilmir au sud ouest et Virtus au sud est. Erik de Raez en Croatie… Jos Bleau dans la pointe de la Botte, de Reze en Malte, Lightigulla dans la Botte. Et l'Exilé de Navarre aux environs de Tripolitania.
Voilà mon horizon à l'aube de la première saison, mais le lancement de cette campagne anniversaire coïncide avec une période d'indisponibilité chronique pour diverses raisons. J'analyse rapidement la carte et le Chasseur me contacte pour former un duo conquérant, selon un axe de répartition nord/sud ou est/ouest.
J'avais intuitivement eu la même démarche que lui, sauf qu'il m'a écrit en premier. Mais nous étions en phase dès les premières secondes. J'étais très tenté par une alliance rapprochée avec le représentant de la lignée des Bricec, peut-être était-ce là l'occasion, enfin, pour nos deux Maisons de coopérer sur le long terme.
Je donnais donc rapidement un accord de principe à mon futur siamois, sans beaucoup de temps pour creuser les détails.
En parallèle, Harald 1er tentait d'organiser une alliance avec lui, moi, le Chasseur, Ilmir (je crois ?) et Erik de Raez.  Tentative méritoire qui n'était pas sans rappeler certains de ses traits de personnalité, mais manque de chance, il était tombé sur un représentant de la lignée des Orcrist qui avait décidé, pour une fois, de privilégier le duo à la multitude, les combats et la conquête à la diplomatie d'envergure.

Et puis, les grandes alliances, c'est en général ceux de ma lignée qui les organise...

J'adressais donc un message empreint de courtoisie à Harald, tout en sachant que cela ne nous mènerait pas bien loin. Pendant ce temps, notre décision commune avec le Chasseur était prise, nous monterons tous les deux vers le nord en nous soutenant mutuellement et en nous répartissant équitablement les gains. Pour des raisons tactiques je ne signe alliance avec personne afin de pouvoir annexer toutes les terres entourant la Macédoine la saison prochaine.
Je reçois des messages d'Azildur et de Lightigulla mais je n'ai pas le temps d'y répondre, ce qui me chagrine.

Première résolution royale, ça se passe plutôt bien. Mes deux voisins du sud, Ilmir et Virtus, sont en guerre. Harald ne sait pas comment annexer une terre apparemment. Je me propose de lui expliquer mais il ne me répond pas.  Mon fief et celui du Chasseur sont maintenant accolés mais il est surpris (à moitié ?) de l'absence d'alliance entre nous.

Mais la confiance règne.

Le gazettiste principal de cette campagne dénonce déjà un monstre à deux têtes s'apprêtant à déferler sur tout l'Est de l'Europe. C'est à peine excessif car si l'idée est bonne, je doute que l'on parvienne, à deux, à s'étendre aussi facilement. Mais je rends hommage à la clairvoyance de ce gazettiste, particulièrement à un moment où ce n'était pas évident de comprendre les liens qui unissaient les deux siamois (nous n'étions pas alliés et je m'étais déplacé droit sur le Chasseur).

Les gazettes ultérieures allaient s'avérer plus propagandistes et moins exactes sur le fond… Un peu par manque de temps, mais principalement aussi par choix délibéré, je ne répond pas publiquement aux insinuations de la gazette car je souhaite faire profil bas et ne pas attirer l'attention.

Je négocie la Thessaly avec Ilmir qui m'indique qu'il va faire la paix avec Virtus. Bonne nouvelle d'un côté car je préfère qu'ils s'unissent pour faire face à l'autre découverte diplomatique du moment, la Ligue de Kairouan et son représentant dans notre secteur, l'Exilé. Mais d'un autre côté, j'espère que l'union entre Virtus et Ilmir ne va pas les conduire à regarder vers le nord…Encore plus au nord, je crois qu'il y a un  remplacement, et je laisse le Chasseur gérer les alliances et les guerres.
Ce sera d'ailleurs ainsi pendant toute cette campagne, c'est lui et uniquement lui qui décidera de ce qui se passera au nord, avec Dragan et  Zoulou notamment. Je serai au mieux succinctement informé et donnerai parfois mon humble avis, mais moi même je ne souhaite pas m'en mêler. Je dois gérer la diplomatie rapprochée avec mes voisins et ça me suffit.

Deuxième résolution, toutes mes attaques ont porté, mon fief doit comporter 5 ou 6 terres, autant pour le Chasseur, notre duo a déjà de la gueule.
Harald est en perdition, Ilmir et Virtus se rapprochent encore pour faire face à l'Exilé. Tout bénéfice pour moi qui peut me concentrer sur ma prochaine cible : Erik de Raez. celui ci est relativement puissant, mais moins que moi.

Je ne regarde pas ce qui se passe au delà de rayon de trois-quatre terres autour de mon fief. Je ne sais même pas ce qui se passe dans la Botte, si ce n'est que Bleau est embêté par le Philosophe Maltais qui semble déjà vouloir favoriser l'Empereur Romain. En fait, pendant les cinq premières saisons, je me concentre sur la pacification de ma sphère de développement…

A partir de la troisième résolution, je suis incapable de détailler chronologiquement certains évènements.
Il y a le message d'ennui du Vieil Ours, auquel je répond en privé… ce qui va changer déjà, un peu, mon approche diplomatique à son égard mais je ne le sais pas encore. Puis le coup de gueule d'Ykar dont je ne parlerai pas plus qui qui influencera grandement ma propre psychologie envers lui et Marmont.

Toujours est-il que je suis toujours la progression du Chasseur qui fait des merveilles au nord, et j'affine mes contacts avec le Doge de Venise qui sera mon voisin dès que j'en aurai terminé avec Erik de Raez.
Celui-ci a décidé de ne pas se laisser mourir, pille toute ses terres (à 10) et lance à travers nos lignes une armée de 3000 hommes dirigée par son chevalier seigneur. Cette manoeuvre implique que je lève moi aussi deux grandes armées pour le tamponner à mes frontières, sans que je puisse gérer celle du Chasseur.
Finalement, au bout de trois saisons, le combat principal a lieu en Ludgorie et mon armée principale défait la sienne. Cette période de combat a exigé de réels sacrifices car je ne disposais pas de centre de recrutement digne de ce nom (le Chasseur avait une compétence extraordinaire pour attirer vers ses terres les migrations de population depuis les miennes), ni d'une renommée globale importante. Le coût de mes armées était donc élevé, de l'ordre de 150 hommes pour 1000 écus.

Ma première période d'expansion est terminée, je suis déjà aux alentours de douze terres, mais mon économie de guerre soutenue  a eu des conséquences néfastes sur mon potentiel. De plus ma renommée personnelle n'est pas très élevée et ma situation diplomatique peu favorable. Ma renommée globale est impactée (ce qui a un avantage, je ne suis pas très voyant, sauf sur la carte) et je ressens le besoin (prévisible) de m'accorder une respiration.

J'avais envisagé à ce moment là une sorte d'alliance entre moi, le Doge, le Chasseur, Marmont et Ykar (et Dragan je sais plus mais je crois pas) en forme de "main" qui devait se refermer sur Lightigulla, qui devenait puissant . Zoulou aussi me contacte pour prendre le Chasseur à revers. Marmont m'indique que mon duo avec le Chasseur lui inspire de grandes craintes, surtout que je lui indique que je ne lâcherai pas mon siamois… sauf si celui-ci est en situation de l'emporter et que le trahir pourrait me donner la victoire (tendance Big4..)J

e crois que Godfred remporte la joute royale et la Ligue de Kairouan est à son apogée en terme de réputation.
C'est ce moment qui est choisi par le philosophe Maltais pour me déclarer la guerre depuis Apulie et d'appeler Lightigulla à l'aide. Intuitivement ce plan me semble imparable et organisé de main de maître par Lightigulla, qui aura de surcroît la possibilité de m'attaquer depuis les terres du Doge de Venise sans rien risquer. Cela arrive au pire moment pour moi, là où je suis le plus vulnérable, sans grandes ressources et mes chevaliers éparpillées (je sais, cette situation se reproduira au moins une fois par la suite).
Curieusement, Lightigulla m'indique qu'il n'est pas à l'origine de ce plan, de reze ne me dit pas d'où ça vient, et la rumeur insistante veut que cette idée provienne de… mon siamois.Encore aujourd'hui je ne connais pas le fin mot de cette histoire et je demande solennellement à être éclairé sur ce point…

J'ai des doutes, au sud, sur la capacité du duo Ilmir/Virtus à faire face à l'Exilé qui représente la force de la Ligue de Kairouan dans ma région, et je tente ainsi de rabibocher Ilmir et Bleau qui se livraient une guerre stérile. J'y parviens juste au moment du cataclysme déclenché par le Philosophe Maltais.

(Mais ce n'est pas possible, où as-tu encore fourré ta noisette !? Non, dans mon encrier...)

Lightinoc von Ophtéone

Duc

Re : HBMarmont

@Orcrist: un jour tu sauras, peut-être ;-)

Orcrist

Prince

Re : HBMarmont

Nda : la fin de ce compte rendu est rédigée en plein vol, (non pas sur mon éléphant, pas assez confortable), lors d'un trajet Nice-Paris au petit matin.. Ipad, café, casque sur les oreilles, où en étais-je ?

Ah oui, je suis mal... Je dois faire face, après le coup du Maltais, à une configuration très compliquée pour moi. Le futur immédiat et probable me verra enfoncé par les forces conjuguées de De Reze et de Lightigulli qui, si je ne déclare pas la guerre au Doge de Venise, pourra m'attaquer depuis ses terres sans que je puisse riposter.
Et déclarer la guerre à Theodenisi reviendra à affronter un adversaire de plus, de surcroît économiquement  et militairement au point.
Dans le même temps la Crête est le lieu de "qui sera le boulet" et après une bonne période de l'Exilé, c'est finalement Ilmir qui remporte la palme en oubliant un ordre de repli à 100 % qui traînait et qui empêche son meilleur chevalier avec sa grande armée planquée derrière une forteresse de défendre ce verrou stratégique. 
J'avais besoin de ça, voilà la Ligue de Kairouan qui s'approche par le sud...Gros moment de solitude, le Chasseur est ralenti au nord par la résistance de Zoulou.

C'est alors que je croise Theodenisi sur un tchat. Je l'aborde, timidement, lui dit deux-trois mots, lui rappelle que nous étions alliés de fait et que c'est dommage que je doive lui déclarer la guerre. Il me répond que nombre de seigneurs insistent sur le fait qu'il sera la prochaine victime du monstre à deux têtes aprés Dragan. Et là, c'est juste faux et je le lui dit. En effet, il était prévu avec le Chasseur de conserver le Doge avec nous pour aller taper sur Lightigulli.
Il me demande si, toujours comme le lui disent les esprits bien intentionnés, je compte me féloniser sur lui, je lui réponds là encore que non. Il me croit (à raison) et commence spontanément à me parler de sa situation avec le Romain.. 

"imagines, si je me félonise sur lui, il est pas bien"
"ah ça c'est sur", je lui répond.
"en plus, il est pas très sympa, Lightigulla" poursuit le Doge .
"Ça, je peux pas le nier, moi au moins je respecte mes interlocuteurs"...
"bon, ma décision est prise, je vise le titre d'ultima puta et je me félonise sur lui"...

Je n'ose croire ce qu'il s'est passé en cinq minutes, et pourtant, je tiens là ce qui va me sauver la vie. Je me propose de l'aider pour la realisation de ce projet, et c'est parti. Mais c'est loin d'être évident. Le Doge ne maitrise pas les subtilités d'une telle opération et pense qu'on peut attaquer un allié en se félonisant dessus dans le même tour de l'ordre d'annulation d'alliance. Je lui explique donc comment ça marche...
Dans un premier temps, faire en sorte que son alliance avec Lightigulli saute, par exemple en déclarant la guerre au Chasseur (ce qui se justifie tactiquement) et se planter dans ses ordres d'alliance en prétextant une erreur du scribe diplomate, puis la saison d'après lancer les attaques multiples vers le Romain (Mais de Reze va déclarer lui aussi la guerre au Chasseur, ce qui aura pour effet de rendre inefficace la propre déclaration de guerre du Doge vers le Chasseur, et voilà que Theodenisi est toujours allié à Lightigulli, et doit se justifier auprès d'Ykar et Marmont de s'être trompé de case).
En parallèle je discute avec le Romain et le Maltais, leur indiquant que mon objectif était d'aller taper la Ligue de Kairouan, et le doute plane sur leurs intentions... Jusqu'à un accord de paix auquel je ne crois pas trop mais que je suis prêt à respecter de mon côté. 
L'Exilé se répand en Grèce, mes alliés Virtus et Ilmir sont mal, pendant que Bleau se tire en Normandy au service de James...

C'était une des résolutions les plus attendues de ma longue carrière et je n'ai pas été déçu, même si tout n'a pas été parfait, le principal était que le Doge confirme qu'il s'était bien retourné contre Lightigulli, ce qui était franchement inespéré.
Plus au nord, Marmont m'indique qu'il ne suivra pas mon projet et qu'il restera fidèle à zoulou. Dragan se fait massacrer sans que je puisse rien y faire, d'ailleurs il passe des ordres un peu bizarre. Je décide de filer 1000 soldats stationnés en Bakony au Chasseur, pour l'aider dans son combat contre Zoulou et bientôt Marmont.
Je donne tout le reste, environ 4000 hommes, en deux fois, à Ilmir pour qu'il attaque la Botte et lance des attaques tous azymuths en Grèce.Mais surtout, le Doge persiste dans sa volonté de réaliser une félonie sur Lightigulli, je lui indique donc qu'il faut en faire une autre juste avant, soit sur Ykar, soit sur Morial. C'est chaud mais il est d'accord, car nous estimons qu'à la louche, une joute pour une cinquantaine de chevaliers lui rapporterait environ 100 à 120 points de renommée, suffisamment pour conserver ses meilleurs chevaliers.
Le choix des premières lèvres du baiser d'Alzgard se portera sur Ykar que je pense alors susceptible d'être convaincu du bien fondé de l'opération et de ne pas tenir rigueur à Theodenisi de son attaque. Je sais qu'il n'estime pas trop Lightigulli et j'espére sincèrement que ça ne dégénèrera pas.

Nouvelle résolution, ça a fonctionné. Tout a fonctionné. Les attaques du Doge ont porté même si ça aurait pu être plus efficace, et au Sud Ilmir a débarqué dans la Botte tout en reprenant certaines terres à l'Exilé, même s'il perd une grosse armée dans l'assaut des Kyklades. Le système de financement de ma propre armée affectée à Ilmir, par des achats de terres, ne fonctionne malheureusement pas et toutes les armées d'Ilmir désertent sauf celle située en Crête. 
Mais l'essentiel est ailleurs, je suis enfin tranquille et plus aucun front immédiat en guerre.

C'est la période de respiration tant attendue, mes terres sont ravagées et il me reste neuf soldats pour 13 terres. C'est le moment choisi par le Chasseur, se voyant acculé par Zoulou et voyant arriver Marmont, pour piller ses terres et m'offrir 25000 écus. Il me propose aussi d'acheter des terres mais je suis plus réservé, notamment parce que depuis deux ou trois saisons je fais ce que je peux pour éviter tout casus belli avec le duo Marmont/Zoulou.
Et oui, j'étais en contacts constants avec les ennemis de mon siamois qui, lui, devait trouver temps long et espérer une entrée en guerre à ses côtés que je n'envisageais pas.

Dans la Botte mes adversaires sont touchés et en plus la paix avait été concomitamment signée avec moi. En fait ils partaient vers les Ligués de Kairouan, ainsi que je le voulais, mais rien ne m'avait été dit à ce sujet. Si j'avais su, j'aurais probablement dissuadé le Doge de se féloniser, passons...
J'observe de très loin ce qui se passe à l'ouest, persuadé que la victoire se jouera entre Azildur et Godfred d'autant qu'ils ont l'air de s'entendre... Et j'admire toujours la compétence et la ténacité de James qui aura provoqué la perte de ses adversaires.

Je commence à apparaître comme un favori crédible à la couronne, s'en suivent deux saisons de gestion et de reorganisation de mon fief. En Grèce je tente de m'impliquer en déclarant moi même la guerre à l'Exilé et à certains de ses alliés. Je tape dans le tas tout en proposant des tactiques communes rendues difficiles par le peu de présence de mes alliés, et par le peu de bonne volonté manifeste d'ilmir par rapport à certaines choses. Cela va rester entre lui et moi.
Toujours est il que j'ai un coup au moral et que je décide de ne plus gaspiller mon energie. Je laisse Virtus se débrouiller seul après l'avoir porté à bout de bras pendant quatre saisons, il en meurt immédiatement, et je fomente un complot contre Ilmir qui devient pour moi plus un frein volontaire qu'un allié motivé et sincère (de mon point de vue), d'autant que son immobilisme diplomatique bloque toute démarche de réorganisation stratégique.

Je décide "donc" de tenter de le tuer. Je suis comme ça... De mémoire son chevalier seigneur stationné en Apulie avait perdu son (mon) armée), ainsi le transfert d'un soldat couplé à l'attaque d'Apulie par le Maltais devait permettre son assassinat. Le Maltais et le Romain acceptent ma proposition qui impliquait un risque de félonie pour De Reze, les attaques se passent comme prévu mais Ilmir en réchappe (je ne sais pas vraiment pourquoi).

Je passe ainsi pour le salaud qui a trahi son allié pour grapiller quelques terres. J'assume mes actes d'autant que je les considère justifiés.
A peu près en même temps (ou un peu avant), Lightigulli, bien aidé par Ykar qui ne respecte pas ses engagements de paix vis à vis du Doge, remonte une pente qui me semblait insurmontable et profite d'une erreur de Theodenisi (je crois qu'il n'a pas passé d'ordre de gestion) pour le tuer.L'Empereur Romain est en position centrale, relativement riche et militairement au point. Sa situation présente les inconvénients de ses avantages : il peut se faire rentrer dedans de partout comme gagner en attaquant à tout va.

Mais tous les regards, sans que je m'en doute, sont d'ores et déjà braqués sur moi. Et oui, le redoutable Alexandre, que va-t-il bien faire ? Et si on le laisse tranquille, il va gagner, c'est certain !

Le Vieil Ours est arrivé à mes frontières, le Chasseur quant à lui privilégiant le combat plein nord contre Zoulou. En fait j'avais l'espoir que Marmont laisse tomber Zoulou pour s'en prendre à lui, éventuellement faire la paix avec mon siamois, le principal étant qu'il me laisse tranquille.
Je ne me doute pas un seul instant qu'il va me déclarer la guerre, je ne le conçois simplement pas, pour des tas de raisons qui remontent au début de la campagne voire à des campagnes antérieures. De surcroît je lui assure que je ne tenterai rien contre lui, et que si je peux l'emporter, je m'y emploierai mais sans le menacer directement ou indirectement.
Il m'indique qu'il craint une victoire de ma part par multi félonies, je lui réponds que ce n'est pas dans mes intentions, d'autant plus que sur lui c'était inenvisageable, et je m'engage à ne pas utiliser cette méthode de victoire sur sa campagne anniversaire.
Lui m'indique que si l'occasion se présentait, il n'aurait pas ce scrupule, ce que je respecte.
Et voilà que Marmont et Zoulou me déclarent la guerre. Je n'y suis absolument pas préparé, d'ailleurs mon centre de recrutement de Croatia n'est pas fortifié et je n'ai même pas de chevaliers capables de le défendre.

Je suis mort.
Je suis de surcroît désemparé du fait de la guerre de Marmont qui me fait l'effet d'un coup de poignard dans mon âme. 

Je décide alors, dans un premier temps, de rester fidèle à ma ligne de conduite, de ne pas le combattre, et de le laisser gagner. Après tout, c'est ma faute si je me suis fait avoir, j'ai dû rater quelque chose d'important, il mérite donc sa victoire sur moi.
Puis, passé le choc, je regarde les bilans et la carte, je m'aperçois que Boru l'attaque par la Hollande et menace son front nord ouest. Je constate que le Chasseur peut le menacer sérieusement au nord est, et aussi que Zoulou a perdu… 34000 hommes !? Ainsi que son meilleur chevalier..
Il a craqué face à la détermination de mon siamois.

C'est là que je reprend ma Plume d'éléphant et que j'entame une longue, très longue, discussion avec Marmont pour lui faire comprendre que son intérêt n'est pas de m'attaquer mais de signer la paix, car si la manoeuvre était imparable quand elle a été décidée, elle est beaucoup moins judicieuse après la résolution, du fait des trois fronts qui l'entourent et de la désertion de l'armée de Zoulou. 

Et je parviens, en toute toute fin de saison, à lui faire changer de cap et à me laisser tranquille.
Certes, si Marmont m'attaquait, ça me faisait très mal et je ne m'en serais pas remis. Mais j'avais les moyens de le faire plonger avec moi, d'autant que je n'étais pas tout seul. La raison l'a donc emportée, j'en suis encore aujourd'hui intimement convaincu.

La paix est donc signée, stupeur générale, voire agacement de toute part. Naturellement, nous avons privé les spectateurs, et parmi eux certains prétendants à la Couronne, du spectacle grandiose des deux favoris s'empoignant pour tomber tous les deux au fond d'un gouffre…

La gazette avec Marmontix, Ykarix et Alaxandra restera l'un de mes plus beaux souvenirs
Au sud, Ilmir a passé la Crête et je boute l'Exilé hors de Grèce, non sans avoir reçu de sa part une volée d'insultes dont ma Lignée se rappellera. Et c'est ainsi que je redeviens le centre d'intérêts des plus grands stratèges, on m'indique que je peux faire un "+11", ceci, cela…
Je m'aperçois que c'est vrai mais que ça impliquait la complicité du Chasseur, or là encore c'était inconcevable que je lui demande de participer ainsi à un plan permettant mon couronnement.
Je suis surveillé, observé.
Pourtant il est clair que je ne tenterai pas la victoire par félonies, à présent tout le monde le sait. En conséquence cela me prive également de toute possibilité de victoire par conquêtes puisque mon seul débouché est l'Afrique avec une terre par saison, j'en ai 21 ou 22 à ce moment là.
Je pars donc sur une stratégie d'essayer de gagner par renommée car je ne comptais pas trahir mes alliés (le Chasseur, le Romain et le Maltais), ni redéclarer la guerre à Marmont après qu'il eut accepté de signer la paix.
J'étais donc volontairement bloqué en terme d'expansion territoriale.

Zoulou a le cerveau gelé par mon blizzard est ne donne plus aucun ordre ni signe de vie.

Et le Vieil Ours remporte la victoire sur sa campagne anniversaire.

J'ai déjà dit ce que j'en pensais dans des messages antérieurs, ainsi que sur le conflit qui se profilait avec l'Empereur et son ultime mesquinerie.

Je suis donc en attente de savoir qui a orchestré l'opération menée par le maltais (guerre à mon encontre et appel à Lightigulli) et aussi, plus généralement, des autres avis sur cette campagne. James, Ykar, Godfred, Marmont, Lightigulla , Azildur et les autres ?

Naturellement, s'il y a des erreurs ou des incohérences chronologiques, n'hésitez pas à m'en faire part…Ce CR appelle des commentaires et des échanges de point de vue.

Dernière modification par Orcrist (13/04/2012 17:10:34)

Le Rancunier

Duc

Re : HBMarmont

Compte-rendu rapide, fait de mémoire.

Je débarque en Espagne avec une saison de retard. Heureusement je menace tout mes voisins de félonies.
Je suis en guerre avec James mais ce dernier accepte la paix sans problème en échange de la promesse de le laisser tranquille malgré ses deux terres en Espagne.
Je propose des alliances à mes deux autres voisins avec l'intention de ne pas les signer pour pouvoir rafler toute les terres neutres.

Ca ne marche pas du tout, non seulement Mutsu me déclare la guerre mais il prend le risque d'attaquer les terres neutres qui nous séparent.
Je me retrouve avec une espèrance de vie très faible.
J'appelle à l'aide James et la Ligue de Kairouan et je commence à promettre des choses des deux côtés.
Goedfred arrive et la menace Mutsu se concentre sur lui ce qui me permet de me récupèrer des terres avec pas grand chose. (toujours moins de 1000h)

Je choisis de rejoindre la ligue de Kairouan quand James me propose de devenir son vassal. (je pille mes terres et il me recrute une armée + une bonus)
Je laisse donc Goedfred faire son centre de recrutement en Espagne, à côté du mien. Du coup, même si je ne suis pas officilement vassal, je serais super dépendant de ce dernier. (chose que je n'avais pas vu immédiatement)

Je trahis James mais ce dernier nous prends de vitesse en se félonisant sur Mahmud qui y perd toute son armée. Le seul point positif est que James est visiblement surpris par ma trahison, car il aurait pu se féloniser sur moi aussi.
Je feins l'habattement et parviens à convaincre James que je vais re-basuler de son côté car je cherche juste à être du côté des vainqueurs. En fait, comme les Anglais vont intervenir, il est condamné.

Je déclare la guerre à James et compte bien profité du fait que je n'ai qu'un 60 en face de moi. Mais James recrutent 5 monstres... (mon cs est tjs à 110)
Je tente de convaincre CvC de "prendre" James et ses écus car il mesble qu'il en a bien besoin à l'est, mais cela ne s'est pas fait.
James est condamné mais peu entraîner quelqu'un avec lui. J'ai toujours pensé que ce serait moi vu mes deux trahisons, mais si James part vers le Sud, il vise Goedfrey.

Nous tenterons de le détruire en le laissant s'écraer sur nos forteresses en Afrique, mais il n'attaquera pas. Son CS étant surpuissant, nous ne pouvons lui offrir qu'une armée capable de le combattre et il l'esquivera habillement.

Sur la fin, nous tentons un bluff en faisant croire que notre armée est en Afrique alors qu'elle est en Espagne. Bon apparement il n'avait pas marché, mais Marmont est couronnée avant que nos soldats ne réaparaissent.

Sur la partie:

Je n'ai jamais cherché à être vassal de Godfred mais pour avoir une chance d'arrêter James, il fallait que ce soit lui qui recrute et qui combatte. Je pouvais pas faire de chichi pour faire plaisir à d'autres.

La félonie de Theodensis était pour moi une erreur.
Il était impossible de tuer Lightigula et l'armée et le nombre de chevaliers de ce dernier rendaient la guerre qui s'en suivraient longue et difficile. Comme ils étaient aux milieux, je pense que quelqu'un leur serait tombé dessus. C'est pour cela que j'ai fait partie des seigneurs qui ont d'abord cruent à une manipulation d'Orcrist.

J'ai beaucoup aimé les gazettes d'Ykar ainsi que Marmontix qui restera je pense dans les mémoires.

Marmont

Prince

Re : HBMarmont

merci Orcrist. Je vois maintenant ce qu'on attend de moi: plus un rapport HJ qu'un message en jeu. Et la barre est haute...

J'ai actuellement moins le loisir d'écrire, mais je m'efforcerai de le faire. Promis.

Marmont

Orcrist

Prince

Re : HBMarmont

Vieil Ours,

Je crois au contraire que les derniers évènements ont remis les choses à leur vraie place et que nos relations se sont assainies... point de rapport HJ, mais du respect en jeu qui n'interdira rien.

Et puis, tu m'as rendu le Sceptre.

Orcrist

Azildur

Prince

Re : HBMarmont

Petit CR de mémoire.. Désolé pour les problèmes de chronologie et autre choses insupportables à lire.
 
Je pars du Leinster, avec Sagramor en Ecosse, Steve en Angleterre, James en France et Ykar (que je ne connais pas encore) en Lorraine. Passé l’abattement de partir d’un coin de la carte, je prends contact avec mes deux camarades britanniques et forme une belle alliance à 3. Dans la foulée, Ykar me propose une alliance avec Marmont, qu’il appelle la « Ligue du Nord ». Je m’engage des deux côtés tout en entretenant une diplomatie foisonnante avec Sagramor. Nous décidons d’expulser Steve rapidement, ce que nous faisons bien. Malheureusement, le Steve se débat sur le continent et pose des problèmes à Ykar (ce qui me vaudra une partie de ses reproches plus tard). Mon tirage de chevalier est exceptionnellement bon (par rapport à d’habitude), je commence à reprendre confiance.

J’entretiens de bons rapports avec la Ligue de Kairouan mais ça dégénère rapidement avec James que je trouve très agressif dans sa diplomatie, ainsi que prétentieux (lors du partage de terres, ce dernier réclamait presque Cornwall alors qu’il partait du Poitou jusqu’en Navarre…). Dès que la conquête de l’Angleterre est achevé, je me retrouve avec des terres riches (car L’Irlande totalement protégée), un centre de recrutement en Wessex (grâce à l’habile gestion coordonnée avec Sagramor), et des chevaliers merveilleusement bien placés.
Au Sud, James frappe Mahmmud en se félonisant, et l’apparent calme en GB disparaît. James nous appelle à l’aide en demandant de passer sur ses terres pour aller menacer Kairouan, tandis que Kairouan me demande d’entrer en guerre contre « l’Infâme ». Pendant ce temps, Sagramor est plébiscité par la Ligue du Nord afin de dispatcher ses chevaliers sur les terres Lotharingiennes, ce qu’il fait. Le ton de James fait pencher la balance définitivement, et en deux tours, je suis sur lui, et même la téléportation miraculeuse de Jos Bleau n’y changera rien, car il perdra la vie dans sa terre d’accueil de Normandie. La guerre contre James débute, et personne ne fait attention à moi, ce qui m’arrange bien. Ykar continue de me mettre la pression pour mon implication diplomatique à ses côtés (il n’a pas apprécié l’achat de Goryn dans les premiers tours) mais ne semble pas trop agressif (en retard à cause de tours ONR). Je commence à croire que je vais pouvoir m’impliquer dans des guerres plus ambitieuses car je récupère des terres à 0.1 de coef (James abandonne progressivement le Nord de son domaine sans combattre). Je suis immensément riche à la fin de la guerre contre James, qui est parti plein pot vers le Nord (j’ai atteint l’Anjou).
 
La deuxième partie de la campagne commence alors. Fort de ma fortune, je me fais deux centres de recrutement en Ponthieu et Anjou, avec des bonheurs atteignant les 160. Je fortifie la plupart de mes terres, appelle des chevaliers et… gagne la royale. Je suis au summum et atteint la première place au classement par renommée. Tout va bien. Tout ? Niveau diplomatique, ça se complique…

Je laisse progressivement tomber la Ligue de Kairouan, qui déçoit tous les pronostics en perdant la face en Crête et en Espagne. Je me tourne vers l’Est, où Marmont découpe à tours de bras. J’essaye de nouveau de joindre le Chasseur et Alexandre mais seul le premier donne suite, car je sens le Macédonien très peu réceptif à mes propositions. Ça chauffe du côté de Lightigulla, des échanges très chauds qui frisent parfois la méchanceté, mais qui finit par s’affaisser sous la férule d’Ykar. Je ne me pose pas plus de questions et décide de voir du côté d’Ykar en lui proposant une coalition contre Lightigula. Là, Ykar pète littéralement un câble (pourquoi ?) et déclare à la populace (à Sagramor, Marmont et Lightigulla), par inadvertance ou volonté ? (il me dira que c’est une erreur), par une missive groupée, que je suis un horrible personnage qui veut trahir Lightigulla. Ça part dans tous les sens et je vois qu’Ykar avait un lourd sac : il me reproche mes centres de recrutement qui piquent sa population (je pillerai par la suite Ponthieu et Wessex), ma non-implication, et va jusqu’à dire que j’ai tout fomenté pour le pousser à bout afin de lui déclarer la guerre en toute légitimité ? Je jette un coup d’œil…

Marmont est enfoncé à l’Est, Ykar est ridicule même s’il aboie fort, Sagramor me suivra… Morial est à l’agonie… Seul Lightigula me menace. Je le contacte et à mots couverts, lui explique mon projet. J’ai sa neutralité. Dans un accès de bonté (quoi qu’on en dise), je préviens Ykar à maintes reprises que la guerre sera « foudroyante » et « très rapide », en « un tour ». J’insiste lourdement pour qu’il comprenne que je vais me féloniser et le tuer. J’ai tout prévu, je transfère 10 hommes de façon sournoise à son C-S qui est à portée de mon armée de 10 000 hommes, j’organise mes attaques pour me féloniser sur Marmont, puis Ykar. Une grosse joute (60 chev) me permettra de tout réussir. Je ne relis pas mes ordres et seules deux attaques passent (les ordres d’attaques sur Ykar se passent AVANT la première félonie). Je contacte Alexandre, qui cette fois me répondra, pour savoir si une guerre conjointe avec Marmont l’intéresse (je passe par Hollande, réduisant ses arrières). Il décline. Tant pis.
 
L’assassinat échoue, mon armée n’a pas bougé, bref, c’est un fiasco. Pire, Sagramor n’est plus mon allié mais reste celui d’Ykar. Je suis la risée d’Ykar mais je ne réponds pas, sachant pertinemment qu’il a eu énormément de chance. Il croit pouvoir me faire « rater la couronne ». Le tour d’après, j’anéantis son armée et récupère deux autres terres. Cependant, Ykar a fait un appel aux alliés à Sagramor… Super. Je commence à douter, car tout le monde se rapproche de moi. J’ai cependant 4 chevaliers >230 de renommée, les terres les plus riches du Royaume (toutes mes terres sont à plus de 0.5 de coef exceptées mes récentes conquêtes). Je suis confiant et imagine même (pourquoi pas ?) une victoire. Pourquoi ? Car Light me dit qu’il sait que Sagramor va me trahir, et les signes vont dans le sens (véritable erreur ? Sagramor me vend une terre pour « bbb » écus, « oublie » notre alliance, etc…). Je suis prêt à le recevoir avec un appel astucieux de chevaliers cachés en Angleterre. Je me prépare à faire un +6 contre mon allié de toujours (je suis sur la fin totalement paranoïaque).

Tous mes plans tombent à l’eau lorsque sur le chat, on m’annonce une victoire de Marmont par félonie. Je n’irai pas plus loin, je me suis déjà exprimé là-dessus…
 
Un gros merci à tous les joueurs, qui ont fait un effort pour le RP et l’ambiance. Je me suis beaucoup investi dans la partie et ressort assez fier de mon parcours. Au final, je termine 3e en RG avec la 2e plus grosse armée mais seulement 14 terres, du fait de mon point de départ (je ne pouvais techniquement mettre le pied en Normandy qu’au T5…). Je remercie Sagramor pour m’avoir appuyé même si nous n’avons jamais eu de résistance trop forte. Je remercie Ykar pour son implication diplomatique même si je regrette d’avoir eu le sentiment d’avoir été « freiné » toute la partie par l’immunité diplomatique de Marmont, qui malgré ce qu’il dit, était totalement tranquille mis à part son combat contre Dragan. Je m’arrêterai là dans les remerciements, car la liste ne serait pas exhaustive et cela me dérange. Merci à tous, et malgré le fait que je reste sur ma « fin », j’ai apprécié la partie. A bientôt.

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Arda para subire, brûle de t'élever

Lightinoc von Ophtéone

Duc

Re : HBMarmont

Petit récit d'HBmarmont d'après Lightigula (écrit pour la première fois correctement dans ce post)

Prologue
Position centrale en Italia, Lightigula délègue sa diplomatie à son favori Valentinus.
Lightigula se charge lui-même d'établir de bonnes relations avec Don Theodenisi et Jacques de Rèze.
Contact est pris avec Jos Bleau, qui est dégoûté de sa position de départ et semble abattu. Cela aura de tristes conséquences car un allié de talent et d'esprit disparaîtra par la suite. Compter Jos de ses amis aurait très certainement évité à l'Empereur certains désagréments.
Je sens que je peux m'en sortir correctement, je suis plus intelligent et nettement plus doué que mes nombreux voisins; mon RP variera en fonction de mon personnage ( Lightigula, Pestinéa et Valentinus) ce qui me permettra de rattraper mes plus inqualifiables dérapages verbaux; Jacques et Don Theodenisi sont mes alliés de coeur, ils sont très fiables en terme de loyauté tout comme je le serai avec eux du début à la fin.

L'ascension irrésistible d'un Géant

Durant cette phase, tous mes choix sont payants.

On se partage le nord de l'Italie avec le Doge de Venise à moindre coût, je massacre Lord de Kartin et gère sans trop de dépenses le sud Italien.

Je laisse passer Morial en Sardaigne et Corse ( ce sera finalement un très mauvais choix car suite à l'absence de Morial, je serai contraint de revoir ma position avec lui).

Pestinéa envoie bouler Brian après une discussion sympathique, l'Empire Romain ne sera pas le 6ème charognard à se jeter sur James. Position un peu intéressée tout de même car James a la mémoire longue, il n'aurait pas oublié que ma neutralité bienveillante à son égard (nous décidons tacitement de nous soutenir dans la mesure de nos moyens bien que n'étant jamais alliés à ce moment)

Mon chevalier Seigneur est trop puissant à un moment. Aussi décidons avec mon ami Jacques qu'il déclare la guerre à Alexandre et m'appelle à l'aide. Cela va induire un doute dans l'esprit de nos voisins et me permettre de diminuer la renommée de mon CS en ne respectant pas l'appel de Jacques. Nous faisons de la haute voltige afin de désigner le Chasseur comme coupable avec beaucoup d'amusement. Rôle qui valu à Jacques un Oscar.

Je pousse le Doge à entrer en guerre contre Alexandre. J'allais rester neutre avec Alexandre, ce qui l'aurait mis dans un position très délicate contre Don Theodenisi (persuadé que je lui déclarerarai la guerre suite à l'appel de Jacques).

A cette période, je suis au paroxysme de ma puissance, Ykar est sur mon chemin et je suis bien décidé à lui réserver le même sort qu'à De Kartin. Fidèle à mon pesronnage, je chambre allégrement Ykar. Ce dernier me surprend par son franc-parlé, sa répartie et son humour. Tant et si bien que nous finissons par nous entendre et pense à cet instant m'être fait un ami définitif et primordial. La suite révélera que notre amitié était réelle et sincère même si Ykar préférera tendre son fessier délicat à son amour de jeunesse, le puissant Marmont.

Jos s'exile en Normandie après m'avoir fait cadeau de 1800h! Je ne me pardonnerai jamais sa mort...

Cruelle désillusion

Catastrophe, Don Theodenisi m'a trahi. Félonie sur Ykar (mon allié) puis sur moi (il avait plusieurs chevaliers sur mes terres et à mes frontières).

Mes rêves de victoire s'évanouissent.

Je gerce d'autant plus que je lui avait expliqué la technique juste avant mais en insistant sur le fait que ce serait un beau coup mais stupide à moyen terme. Je pouvais réaliser le même coup à son encontre un tour avant.

Ma lassitude de GP du moment explique la bérésina. J'avais en tête de réaliser des attaques sur ses terres et défendre certaines autres terres au cas où mais j'avais la flemme et je ne pensais pas que le Doge aurait aussi peu de scrupule et d'honneur. Erreur de débutant qui me coûte la couronne.

Je décide de me battre et réalise je pense une de mes meilleurs campagnes militaires. Les attaques sont justes, les défenses bien senties. La désinformation à son maximum. Résultat, je tue le Doge (suite à une erreur énorme de sa part même si c'était le but de la manoeuvre).

Je me retrouve en position de faire quelque chose. Hélas, James quitte la région avec mes écus mais en me transférant de nombreux soldats. Ykar a trahi Theoden également (en tout cas il ne m'a pas trahi), ce qui me coûte de nombreux territoires en fait ;-).

La reconquête!

Je m'empare des restes du Doge avec appétit et entre en guerre contre Morial (je prendrai l'avantage assez rapidement) et sans cette menteuse de Sagramor, j'aurais pris les possessions de Morial en France bien plus rapidement.

Je discute beaucoup avec Brian et Ykar. Si les anglais me tombent dessus en passant par les territoires d'Ykar, je suis mal...

Par miracle, Brian et Ykar en viennent aux mains. Pour de bonnes raisons (les territoires de Brian vident ceux d'Ykar de leur population et Brian veut pouvoir d'étendre et en a assez de voir Marmont bénéficier de tous les bénéfices sans verser la moindre goutte de sang).

A cette période je pense pouvoire viser le trône si je reste discret et explose sur la fin...

Hélas la fin de campagne est une horreur malgré quelques jolis coups.

Je m'étends de manière conséquente mais ma Sicile tombe (suite à un ordre de retraite beaucoup trop rapide de mon allié Jacques, faut d'inattention de ma part également) mais elle aurait été reprise aussitôt si seulement...

Alexandre se fait arnaquer dans un échange de terres d'anthologie (je lui vends une terre pour MMM écus à la place de 3000 écus, problème de l'alphabet involontaire) et Jacques lui déclare la guerre en se trouvant au centre de son fief (tout en m'appelant à l'aide).

Hélas, Marmont met fin à la campagne précipitamment...

J'ai hésité jusqu'au bout à me féloniser sur Ykar (prenant alors 2 terres que Marmont lui a pris à la dernière saison). Quand je pense que cela lui aurait coûté le trône... Nous étions amis mais il préférait toujours Marmont, j'aurais dû être plus méchant. Toujours suivre ses instincts!

Merci à Jacques pour nos discussions et ses précieux conseils! Je souhaite à chacun d'entre vous de bénéficier d'un allié de sa qualité!

Vision personnelle de Lightigula (et de mémoire donc soyez indulgents)