L'ère de Lizanrin me place en Strathclyde, avec pour voisins Steve (Hebrides), Tormund (Fjordane) et Scorpio (Faeroe). Au nord, Napoléon se trouve en Vadvet-Jakko avec comme plus proche voisin Paddy (Mikkeli), dont le mutisme n'aura d'égal que la maladresse au combat.
Très vite, Tormund, Scorpio et moi décidons de nous entendre pour ne pas avoir de regret, bien que nous sachions que la partie est quasiment gagnée pour Napoléon (11 terres et 13 chevaliers au début du tour 4). Steve se suicide d'entrée (attaque de sa propre terre, préalablement pillée), ce qui me donne un peu d'air pour prendre pied sur le continent.
Les premiers trimestres sont consacrés à nous entraîner en vue de la joute royale, entre alliés, et à assurer notre développement sans trop nous investir dans le conflit qui nous oppose à Napoléon (petites escarmouches). Napoléon réussit tout de même à faire de Trondelag une enclave, alors que la ligne de front se situe du côté de Vasterbotten. Au Sud, mes voisins Harun et Pyrrheus se livrent une guerre sans merci, tandis que Fullmet se débarrasse rapidement de son adversaire direct, Le Bourot, et étend son fief de Gotland à Novgorod. Alors qu'Harun abandonne ses responsabilités, Pyrrheus va se heurter à Fullmet et sa forte armée de Gotland, et meurt dans la bataille. Nous convenons donc avec ce dernier de nous partager les terres du Sud, et de nous unir pour contrer Napoléon.
Notre entraînement paye, et Scorpio s'impose lors de la Royale. Mais Napoléon progresse jusqu'en Trondheim, nous obligeant à piller préventivement de riches terres. Heureusement, esseulé, il préfère démobiliser son armée, et être rapatrié, plutôt que de prendre le risque de trouver la mort face à une grosse défense. Dans le même temps, Napoléon propose à Tormund de signer la paix : le premier obtiendrait la victoire, tandis que la deuxième place est promise au second... Tormund feint d'accepter, mais ne respecte pas les termes de l'accord. À la place, Scorpio et moi pouvons progresser jusqu'à la ligne de front.
Le huitième trimestre est décisif. Alors que Napoléon est au sommet de sa puissance (14 terres), nous mettons en commun nos hommes et chargeons Scorpio d'attaquer Norbotten : avec 15600, il surprend Lefebvre, le lieutenant de Napoléon, accompagné de seulement 13500 hommes. L'armée adverse est éliminée, Napoléon subit une lourde défaite.
Alors que nous nous préparons à poursuivre nos assauts (Napoléon est loin d'être à terre), notre ennemi nous annonce qu'il capitule, à la dernière minute, sans nous demander nos termes. Interloqués, nous donnons tout de même l'ordre à nos armées de progresser. Elles ne rencontrent aucune résistance, mais Napoléon ne signe pourtant pas l'armistice... C'est qu'il a un tout autre plan : au trimestre suivant, il pille l'ensemble de ses terres, et investit près de 80000 écus pour lever une armée en Kymia, depuis laquelle il compte enfoncer Fullmet, et se refaire une santé au Sud. C'est sans compter sur la prévoyance de Fullmet, qui vient à bout sans difficulté des 18000 hommes de Napoléon, bien campé dans sa forteresse de Novgorod. C'est la fin pour l'Ennemi, qui se suicide après avoir perdu tous ses territoires.
Cette mort prématurée nous prend tous de court : tous les seigneurs de la carte se retrouvent alliés ! Je débouche de la lutte en tête, avec une courte avance sur Fullmet, qui a un potentiel d'extension de deux terres. Mais mes alliés choisissent de me donner la victoire, en maintenant leurs alliances et en acceptant de participer à une joute de célébration.
Je leur dois mon trône, et leur laisse à tous la charge de l'administration de leur fief pour les remercier de leur amitié de de leur loyauté.