Victoire pour le peuple ! Première partie terminée et première victoire depuis mon retour, ça fait bien plaisir. Je commence au Nord Est, entre Dragan et Calydan. Dans le grand Nord, il n'y a que trois seigneurs dont Kyle Logan, Dragan et moi. Les deux premiers ont un boulevard, tandis qu'au Sud, c'est l'embouteillage.
Je contacte les deux favoris avec qui je décide de signer une alliance solide, et je fais en sorte que cela devienne un triumvirat. Dans le même temps, Calydan me contacte pour combattre Dragan.
Premier acte, première trahison. Dragan part en guerre contre Calydan en passant par mes terres, tandis que Kyle prospère en paix. De mon côté, je prépare un plan macchiévalique : je promets 3000 hommes à Calydan en lui demandant de défendre en statique, puisque je lui ai dit que j'avais promis ces hommes à Dragan, sur lesquels il comptera donc. En réalité, je transfère bien les hommes à Dragan, qui explose Calydan. Ce dernier ne s'en remettra pas à l'Est.
Ce coup d'éclat me permet de m'étendre et de faire partir Dragan à l'Est pendant que je me tourne vers l'Ouest et le Sud, vers Kyle.
Deuxième acte, on garde les mêmes habitudes.
Kyle Logan commence des guerres au Sud, en étant persuadé de mon soutien face à des ennemis petits et désorganisés.
Je préviens Dragan que je vais trahir Kyle Logan et je lui demande de couvrir mes terres. Non seulement Dragan se rate mais se félonise, ce qui fait que mes terres ne sont pas couvertes et que je me retrouve en guerre avec Kyle, qui est à peu près aussi fort que moi. Mon génie militaire me permet de briser sa plus grosse armée au Nord, alors qu'au Sud il fait face à ses ennemis, il ne s'en remettra pas.
Troisième acte, le plat final.
Dragan s'est rendu félon, il est donc prêt à être cueilli. J'écris à ses ennemis, Sagramor et Albert, à qui je promets de ne pas intervenir s'ils le découpent rapidement. De mon côté je progresse rapidement sur les terres de Kyle Logan et j'écris à ses ennemis pour leur proposer une paix pour lutter contre la menace venue d'Estonie : Albert. En réalité, je déclare la guerre à Dragan, et je l'extermine en deux tours puisqu'il ne peut plus rien faire par suite de sa félonie.
Je me retrouve donc avec des terres pillées chez Dragan, riches chez Kyle, et peuplées sur mes premières. Mes chevaliers sont très puissants et mes armées très nombreuses. Mieux, tous mes adversaires sont englués dans un mensonge et je continue à temporiser en les noyant d'odieux mensonges. Seul Calydan, rappatrié à l'Ouest par ses alliés, se méfie et demande aux autres de me combattre.
Finalement, la résistance va s'organiser puisque je me retrouve vite en guerre contre la totalité de la carte. Il est cependant trop tard : mes chevaliers progressent lentement mais surement et au gré des batailles, je détruis tous mes opposants, arrivant de ce fait à 16 terres et en étant couronné assez facilement.
En réalité, cette victoire est celle de la diplomatie et de la manipulation. Je joue rarement comme cela mais force est de constater que mes mensonges m'ont permis de me mettre dans une situation ultra favorable. Quand mes ennemis ont réagi, il était beaucoup trop tard pour eux.
J'ai quelques regrets d'avoir trahi coup sur coup mes deux seuls alliés mais je dois avouer que c'était ce qu'il fallait faire contre Kyle, à qui je tire mon chapeau pour sa résistance héroïque et surtout, à qui j'envoie mes excuses, car je l'ai appris d'Artaz, quand la trahison est bien faite, elle est extrêmement difficile à digérer. J'ai enterré toutes ses chances alors qu'il comptait réellement sur moi. Je n'avais pas prévu de trahir Dragan mais sa félonie l'a rendu encombrant. Et pour reprendre la phrase du regretté James "pas de pitié pour les canards boîteux".
Je suis assez déçu du végétatisme de certains seigneurs, notamment au Sud Ouest. Jouer en diplomatie c'est bien, être prudent aussi, mais la frilosité est dramatique. Je pense notamment à Ozric, qui doit bien regretter sa campagne. higgins pareil. Vous aviez largement de quoi faire beaucoup mieux. Calydan a fait tout ce qu'il a pu malheureusement il ne pouvait rien faire tout seul. Albert pareil, vaillant mais trop isolé pour espérer faire quelque chose contre moi.
En bref, c'est l'avènement d'un roi sans foi ni loi ! Osvald Haraldsson, fils d'Harald Magnusson et père de Thorolf Osvaldsson, représente fièrement mes intérêts en Scandinavie.
Bravo et merci à tous !