Je dois admettre que vos petites fables sont amusantes. Mais votre mauvais numéro, je le vois perdant, tous autant que vous êtes. Mollusca la chose, tu peux te rouler dans la fange et l'état de décomposition de ton âme, cela n'y changera rien. Basset, tends moi la patte. Tu voudrais peut-être me faire passer pour un de tes semblables.
Seulement voilà, le Chaos ne joue pas dans la même Cour, ne joue pas dans la Cour des drôles et des suivants, des valets et des servants.
Les ennemis du Chaos souffrent, c'est vrai. Ils l'ont soit cherché en lui déclarant eux même la guerre. Ou ont pu apprécier une déclaration de guerre publique et anticipée. Quant à la folie du seigneur Angevin qui déclare la guerre à ses alliés, il s'agit là sans nulle doute de la peur que suscite le Chaos. Peut-on en dire autant pour le seigneur Sarg ? Je crains que non. Mais son témoignage serait ma foi une confession de foi très appréciable pour la conscience de tous. D'ailleurs, je crois que cette lumière est nécessaire.
Si tu es convaincue de rester invaincue, il faudra en faire ton deuil. L'inacceptable pourriture de vos âmes n'empêchera pas une purge en bonne et dûe forme. Bouffons, amusez la plèbe tant que vous le pouvez encore car vous ne ferez bientôt plus rire personne. Il va de soi que vous pataugez dans votre bave infecte, vous vous complaisez dedans et restez persuadés de la justesse de votre comédie. Tout le monde peut apprécier le spectacle dégoûtant de votre décadence. Vous ne pouvez continuer ce petit jeu qu'en copulant entre vous, reproduisant une espèce de seigneurs très en vogue dans les mignons de l'Ouest.
Il est vrai que le destin n'a pas été tendre avec vous. Rien ne vous a été épargné. Il vous faut alors trouver un moyen de convaincre votre esprit corrompu, de jouer votre spectacle écoeurant pour nulle autre que vous même. Peut-être qu'à la longue, vous réussirez à vous convaincre. Mais cela s'arrêtera là.
Mollusca, si tu as décidé de servir de chien ou de pailasson, cela te regarde. Cela regarde les seigneurs Olivier et Alfred également, tout comme cela reste le choix de chacun de se comporter en seigneur digne ou en serviette. Si cela t'amuses de savoir que tu es d'ores et déjà sacrifiée par tes maîtres à leur profit, cela te regarde encore. Mais comme je te l'ai déjà dit, tu es maîtresse de ton âme et il n'y aura pas d'autre coupable que toi pour l'expiation de tes crimes.
Tes plaisanteries ratées et dépassées n'amusent que ceux qui contemplent ton déclin. Tout viendra à l'heure, ne t'en fais pas Mollusca. Qu'il doit être intéressant de se coucher aux pieds de son maître en attendant son tour de manger les restes.
Le Chaos arrive.
Arda para subire, brûle de t'élever