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La nouvelle de la mort de Romualdus attrista Jules. Romualdus dans la course des hommes contre les hommes n'avait pas démérité. Les détails de la bataille qui lui était parvenue étaient horrifiants. L'armée de Hesbaye avait littéralement cloué au sol les partisans de Romualdus. Aucun n'avait réchappé.
À peine fatigué de cette glorieuse bataille, Hesbaye avait remporté de manière brillante la joute royale et empoché les 15000 écus que chaque seigneur voulait.
Jules était concentré sur une chose. Après avoir débusqué la fouine Bly de gotland, qui avait tout de même réussi à s'enfuir grâce à la complicité d'Higgins, il avait traversé la mer et se retrouvait sur une nouvelle terre qu'il n'avait jamais imaginé posséder.
Les circonstances l'y avaient poussé. La poussée formidable d'Higgins, presque équivalente à celle que Jules avait exercée sur Bly.
Peut-être que d'Hesbaye comprendrait au vu de cet état de fait que Jules n'avait eu d'autres choix que de revenir sur sa parole donnée.
Mais peu importait. Le marquis Sagramor serait roi le mois prochain.
Alors que Jules considérait cela, Vlad arriva.
- Seigneur, quels ordres dois-je faire partir ?
- Nous devons gagner du temps. Arnas doit prendre Latvia coute que coute. Et s'il pouvait mourir au combat, cela enseignerait aux autres chevaliers que l'on ne dépasse pas en renommée son seigneur. Quant à l'autre, comment s'appelle-t-il déjà?
- j'ai oublié…
- hé bien vous lui direz de reprendre l'Estonie. Enfin, quel est notre chevalier suivant dans l'ordre de renommée?
- j'ai oublié également son nom.
- Mais vous voyez de qui je parle?
- tout à fait.
- hé bien lui, doit reprendre la Livona.
Églantine avait fait venir de France le grand peintre Da Vico (qui se lançait également dans la patate) pour rprésneter et trabsmettre aux générations futures la grande fêtes qu'avait été les joutes de Jamtland (tour précédent pour ceux qui ne suivent pas). Elle était allait le rejoindre dans un des coins du camps qui lui servait d'atelier et lui avait demandé la permission d'observer les avancées du projet. A force d'insistance, le grand maître avait fini par accepter. Églantine observait donc la toile, futur chef d'oeuvre. Certains sorciers, avant de passer au bucher, avant prévu l'exposition de cette toile dans ce qui devrait être un musée nommé le Louvre à Paris. Églantine leur avait fait tranché la langue, avant d'être enflamés, pour faire bonne mesure. Mais alors qu'un certain temps était déjà passé dans son observation, elle demanda au grand maître.
- Grand maître, ici, sur le coté, agenouillé aux pieds de qui je pense être Higgins, estce bien Magnusson que vous avez voulu représenter.
- Tout à fait ma chèrrre Églantine (apparemment les français roulaient les r à cette époque).
- C'est bizarre, mais je trouve sa bouche très grande, presque dispropotionnée. Je ne me souviens pas qu'il en avait une aussi grande.
- Vous avez rrraison ma chèrrre, C'est une demande spéciale du bon vieux Vlad.
- Tiens donc, mais pourquoi vous a-t-il demandé cela?
- Il m'a dit que l'écossais s'était moqué du fait que vous étiez seule et que vous ne pourrier prendre une terre.
- c'est vrai je m'en souviens. Il m'annonçait également d'une foudroyante stratégie et me mençait de me prendre de force dans un tour.
- He bien voilà, Magnuson n'a prit qu'une terre et s'est enfuit rejoindresse frères écossais selon une stratégie certes déconcertante, mais tout aussi décevante.
- Vlad a eu raison, mais peut être devriez vous encore agrandir un peu la taille de sa bouche. Les générations futures reconnaitront la valeur de l'écossais qui prit uneterre avec 6 chevaliers.
Le messager Fedrex arriva haletant au camp d'Églantine. Vlad l'accueuilli.
- Alors mon bon, vous semblez bien essouflé, demanda Vlad.
- C'est que monseigneur, la direction a doublé ma tournée, et que deux de mes collègues se sont portés pales. Tenez voici les trois kilo de missives d'Ykarsson.
- Je vous remercie mon bon, tenez voilà 2 sous pour votre peine, offrit généreusement Vlad,
- c'est que, Monseigneur, entre le moment où La poste est partie et que je suis arrivé l'intendant de Kalan (loué soit son nom, de Kalan, pas de l'intendant) a décreté d'une augmentation. Vous devez à la courronne 2 livres et quinze sous.
Vlad regarda d'un mauvaise oeil ce porteur de mauvaise nouvelle. Mais ne voulant pas se mettre à dos l'administration royale, fouilla le fond de ses poches et en tira 2 livres et treize sous.- avec les deux que je vous ai déjà donné, le compte est bon.Le postier, heureux du premier geste généreux de Vlad, voulu rétorquer.
- Le compte est bon conclu Vlad, et bon retour.
Le messager reparti pestant dans sa barbe. A l'ouverture des plis Vlad découvrit les paroles d'Ykarsson. Elles étaient consternantes. Aucune des deux missives personnelles qu'Églantine lui avait envoyées ne lui était parvenues. Il couru en avertir Églantine qui s'était quelque peu lassée d'attendre une réponse du majestueux Ykar.
- Ma chère Églantine, voici enfin une réponse d'Ykassron.
- Ha, il a voulu se faire désirer...
- Il accuse le service royal postal de désordre dans la correspondance...
- Le roi Kalan, loué soit son nom, a bon dos. Comment peut-il le mettre en cause?
- En fait, il ne reproche rien au roi, mais à son intendant chargé du courrier.
- voilà qui me va mieux.
- Il met en cause la directive CEE 2004-112 qui privatise les services de comunication.
- humm...
- L'UrE (acronyme pour Union royale Européenne, descendante de l'éteinte UE) a ouvert le marché des postes et comunications. plusieurs compagnies se sont portées sur ce marché, dont l'Écossaise de Poste, la Chesselin and Co et bien d'autres... précisa Vlad.
- L'écossaise de poste vous dites?
- tout à fait, est-ce que ce ne serait pas ces gredins qui auraient intercepté nos courriers? Cela ne se peut. Donnez moi mon papier et mon encre, et faites venir un coursier à nous, je vais de ce pas prévenir Ykarsson.
Aux joutes de Jamtland.
La ville, qui n'avait pas encore appris les ordres d'imposition, s'était toute entière engagée pour organiser la plus belle joute jamais donnée en Jamtland.
Toutes les fenêtres s'étaient parées de couleurs, chaque habitant faisait montre de sourire et de joie de savoir que les plus grands chevaliers de Scandie viendraient participer. Lorsque l'on annonça les premiers participants tout le monde se rua dans la rue pour les apercevoir. Églantine avait cédé devant l'insistance de Vlad de suivre un protocole strict, laissant peu de place aux entrevues. Elle avait réussi, accompagnée de sa suivante Anne à se glisser dans une salle depuis laquelle on apercevait la grand place. Le premier d'entre eux fut Chesselin. Chevalier à l'allure étincelante, il éblouit le regard de plusieurs jeunes filles. Plusieurs tombèrent en état de choc. Lorsqu'il arriva en vue du château, il sembla étonné de ne pas voir Églantine et chercha son hôte du regard dans les nombreux balcons de la façade. Mais une rumeur monta dans la rue et le fit se retourner. C'était les trois highlanders, Higgins, Grossebaf et Magnusson. Ils avaient pénétré en ville sans égard pour la population. Leurs chevaux avaient renversé quelques échoppes et certains jamtlandais avaient grondé, timidement. Quelques heures auparavant, on avait appris la félonie de Montloup, un proche de Damoiselle Églantine. Il se disait que Grossebaf et Magnusson étaient les vassaux d'Higgins, qu'Églantine avait surnommé le taiseux (n'ayant répondu à aucun message). Le trouble provoqué par les insulaires fut néanmoins transformé en un "viva" d'acclamation. Ykar venait d'arriver. Moins étincellant que Chesselin, Ykar avait pour lui la majesté. Il n'y point d'étourdissement, mais nombreuses furent les femmes qui allèrent lui baiser le chausson. Alors que ces six chevaliers avaient été conduits dans la salle de réception, Églantine tardait à descendre. Elle cherchait au loin un signe de la venue de Sagramor, son voisin et premier allié, mais rien, ni mouvement ni poussière. Elle se résigna donc à donner l'ordre de fermer les portes et rejoignit ses invités et la fête commença. Vlad n'eut pas besoin de prévenir Églantine sur les mœurs des écossais. Après l'introduction solennelle Higgins le taiseux n'avait rien dit, ni Grossebaf d'ailleurs. Ils étaient restés dans leur coin, buvant tout ce qui passé à leur portée. Seul Magnusson éructa quelques paroles incompréhensibles d'ailleurs. Chesselin, quant à lui, profita du premier instant d'inattention de Vlad pour se glisser aux côtés d'Églantine. Ce mouvement n'échappa pas à Ykar qui vint interrompre ce tête-à-tête momentané. Elle fut ainsi isolée des ténébreux écossais pour le reste de la soirée qui se déroula dans un bon esprit. Vlad y veillait.
Le lendemain, la joute fut remportée par Higgins de manière déconcertante. Après un premier tour vigoureux où il mit à terre l'étincelant Chesselin, les deux combats suivants furent interprétés comme l'évidence qu'il avait subjugué Grossebaf et Magnusson. De la même manière qu'ils s'étaient écartés devant lui, en cédant de fait leurs propres terres. Ces deux écossais s'étaient laissé battre sans même résister. Higgins était leur chef.
Lorsqu'Églantine mit pied à terre en Koppaborg, elle sentit qu'elle y serait bien. La misère de Jamtland était dans le passé. Ainsi peut-être qu'elle avait trouvé grâce aux yeux de Kalan, loué soit son nom. Elle voyait devant elle un chemin que peut-être la destinée avait tracé qui la guiderait vers la gloire, ou à tout le moins la paix et la prospérité.
Vlad avait eu fort à faire en matière de correspondance. De tout le royaume, les courriers arrivaient chaque jour plus nombreux. Lorsque Vlad surprit quelques paroles déplacées dans un courrier il s'était de fait nommé secrétaire général et toutes les lettres passaient désormais par sa censure bienveillante.
****
Églantine se souvenait d'un échange à ce propos.
- Très cher Vlad, disait Églantine, voilà un courrier bien étrange.
- Qu'y a-t-il ma Demoiselle?
- He bien après la formule de politesse, voici ce que je lis :
Ma Dame,
■■■■■■■■
C’est non ■■■■■■■■ pour vous adresser directement ce témoignage ■■■■■■■■. La ■■■■■■■■ du papier ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■ noblesse d'âme.
J'ai donc décidé de répondre favorablement à votre proposition d'alliance sur-le-champ, et ne peut que ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■ à vous.
La ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■votre âme, j'ai décidé de participer personnellement à la joute que vous allez organiser. Je prie le seigneur Kalan que la grâce me soit accordée de pouvoir y faire montre ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■.
■■■■■■■■vôtre,
■■■■■■■■ - il me semble que c'est très clair jeune Églantine
- mais vous avez noirci plus de la moitié des propos !!
- Ma chère Églantine, certains seigneurs vivent dans des contrées éloignées du royaume et je crains que l'enseignement des bonnes mœurs ait été empêché par les sombres forêts. Mais je comprend suqe j'ai peut être fait preueve d'un peu de zèle. Je vous promets de faire plus attention à l'avenir.
***
C'est avec ce souvenir en tête qu'elle pensait à la joute qui allait être organisée bientôt pour célébrer la paix et la prospérité retrouvée dans le royaume de Kalan.
Arnas était arrivé au galop. Deux chevaux avaient trépassé sous lui en Musa et Saarema.
Jules, qui l'avait vu venir de loin, se rendit dans la cour.
Davaï, Davaï, Davaï, criait Arnas.
Alors qu'il était encore à 100 mètres, le cheval s'effondra, la bave au mors, les yeux exorbités.
Arnas tenta bien de relancer son destrier, mais les coups qu'il lui donnait ne faisaient que remuer de la viande froide.
Davaï, Davaï, Davaï, cria une dernière Arnas à son cheval, puis alla retrouver Jules.
- Alors mon cher Arnas, vieux frère, comment vas-tu l'accueilli Jules en lui tendant la main ( une accolade pouvait prêter à confusion).
- Dobry dégn Jules, moi pas vieux hein, toi da moi ni, Davaï ! finit-il en regardant derrière Jules vers la table ou se trouvaient quelques bouteilles.
Arnas raconta à Jules la prise de Musa qui semblait lui avoir procuré peu de plaisir, faute de défenseurs. Il informa ensuite de la défection de Guydy et de Joseph. Ces deux chevaliers avaient attendu des nouvelles et l'argent de Jules longtemps. Mais sans nouvelle pendant un mois, et voyant les armées d'higgins approcher, ils avaient pensé que tout était fini et avaient déserté.
Arnas après de copieuses insultes avait promis de les retrouver et de les écharper.
La nouvelle de cette défection avait affecté Jules qui compté sur Guidy pour détourner une partie de l'attention d'higgins.
Car Higgins, aujourd'hui était l'ennemi principal, Bly ayant fait ses valises pour Mikkeli.
- Mon cher Arnas dit Jules, c'est toi qui t'attaqueras à Higgins en premier. Je dois en finir avec Bly en Gotland, , mais tu prendras une partie de mes troupes et tu te porteras au-devant de lui au Daugava.
- DAVAÏ cria Arnas avec joie.
- Mais peut-être que tu n'auras pas l'occasion de te battre avec lui ce mois-ci. Il devrait attaquer le Daugava sans que tu puisses le défendre.
Arnas s'attrista.
- Moi ni Daugava? Moi ni tuer Higgins?
- Kalan, loué soit son nom, a dicté ses lois de la guerre et il en est ainsi. Mais dès le mois prochain, tu iras le trouver en Daugava !!
Ce tiendra ce mois une joute organisée en Jamtland par Églantine pour célébrer le roi Kalan. Tous les seigneurs sans distinction diplomatique. Il vous suffira de prononcer le mot "joute" à la porte sud, et l'on vous fera entrer. Peite précision, il y a 9 places pour 10 seigneurs afin de respecter le hasard si cher à Kalan. Le main invisible de Kalan désignera ses favroris. Bien respectueusement,
Vlad le vieux
Vlad le vieux avait accompagné son seigneur Jules dans toute les batailles de JURVI. Aujourd'hui, alors qu'il préparait les en têtes au nom d'Églantine Roussel, il repensait avec émotion au temps passé.
Jules avait été assassiné lachement d'un coup de poignard emplumé dans le dos. L'enquête n'avait abouti à rien, le coupable rodait toujours. Vlad était certain que cet assassina était l'œuvre de Bly, les plumes en étaient la preuve.
Mais peu importait. Jules était mort et Églantine vivait.
La mort de son père l'avait privé de tout. Jules parti, les agioteurs que le gouverneur de Kalan, loué soit son nom, laissait faire depuis qu'il avait quitté la Scandie avait tout prit. Dettes de guerre parait-il.
La misère avait été la plus fidèle compagne d'Églantine. Et alors que Kalan, loué soit son nom, lui donnait enfin la reocnnaissance due à a sa famille, voilà qu'il la plaçait devant un triste choix entre la félonie et la misère.
Aucune terre ne s'ouvrait à elle sans que le risque de l'une ou l'aure de ces calamités ne l'attendi.
Il fallait écrire à ses voisins pour savoir quelles étaient leurs intentions.
Jules referma son manuscrit titré :
Blytzkrieg – guerre éclair
Traité d'offensive contre les baladins
Jules aurait préféré que le sous-titre puisse être "traité d'offensive contre un seigneur acculé". Mais bly avait eu le déshonneur de quitter le champ de bataille pour laisser son premier baladin s'occuper de le protéger.
Jules, ne pouvait dignement pas mentir à ce propos, et choisi donc ce sous titre tiré de son expérience véritable.
***
Lorsque de l'autre côté du champ de bataille Jules put apercevoir un chevalier paré de plumes et de froufrou, il avait pensé que, sans aucun doute, il s'agissait de Bly.
Hélas, il n'en fut rien. C'était là son premier baladin dont la seule réputation fit détaler un bon tiers de ses propres hommes avant même que le combat commence.
Puis, toute l'armée avait détalé au bout du second assaut. Ledit baladin, un brin commotionné par les rudes choses qu'il avait vues, s'était pris les pieds dans la cape de son armure. Enfin par armure, il faut comprendre habit de scène.
Bref, ledit baladin était tombé à terre. Les quelques plumes roses qui ornaient son plastron avaient fait volte-face et décoraient désormais son séant.
Jules mit un certain temps à reconnaitre que ce n'était pas Bly. Les apparences sont parfois trompeuses.
" Saisissez ce baladin avec tous les égards que l'on doit à un homme qui fait face à son destin" dit Jules, puis il partit régler les nombreuses taquineries administratives liées à la prise de pouvoir sur un nouveau territoire.
***
- Vous a-t-on bien traité, demande Jules au baladin.
- oui mon seigneur répondit le Baladin.
- bon, bon, j'aimerais que vous répondiez à quelques questions à propos de Bly pour satisfaire ma curiosité.
- mon seigneur, veillez me pardonner, mais.. euh… allez-vous me tuer? Demanda le baladin avec espoir.
- C'est évident. Mais si vous répondez à mes questions, je vous accorderai une faveur et votre mort sera rapide
Le baladin se garda bien de demander ce qu'il adviendrait de lui s'il ne répondait. Après quelques instants de silence, il dit :
- je répondrais à vos questions si vous me laissez écrire à me mère.
- c'est dit. Je voudrais savoir ce qu'il s'est passé. Pourquoi Bly, alors qu'il disposait d'une armée plus forte que la mienne l'a-t-il laissé sous vos ordres?
- Sachez, monseigneur, que je suis le plus valeureux des chevaliers de Bly dit le baladin en lissant l'une de ses plumes. À qui vouliez-vous Bly confie la survie de son fief?
- Pourquoi ne l'a-t-il pas fait lui-même?
- mais enfin, monseigneur, c'est évident…
Jules attendit la suite et le baladin habitué à la Cour de Bly se laissait désirer. Du plat de son épée Jules frappa le baladin au visage pour lui rappeler le nouvel état des choses.
La pommette gauche coupée, le baladin gémit :
- mais vous m'avez coupé au visage.
- et je vais te couper autre chose si tu ne réponds pas sur-le-champ.
- mais vous ne savez pas? Bly est allé préparer ses valises.
- ses valises ?
- Mais oui, vous n'êtes pas sans savoir que Bly a enfin obtenu ce qu'il a toujours voulu.
- quoi ? demanda Jules dont la curiosité avait été aiguisée
- Le seigneur Higgins, avec qui Bly a une correspondance fougueuse depuis le début, vient de lui offrir ce qu'il attendait, une terre au voisinage de la capitale d'Higgins.
- mais tout s'explique, comprit Jules.
- ainsi, lorsque vous prendrez Gotland Bly pourra aménager sa nouvelle demeure. Il parait que depuis le château de Mikkeli on a une belle vue sur les tours de Kymia. Surtout le voyage ne prend qu'une heure.
- Vous voulez dire qu'il ne se défendra pas en Gotland?
- Sûr que non, d'une part il n'en a nulle envie, mais en plus son armée est sous vos pieds.
Jules fit appeler Vlad.
***
- Mon cher Vlad, veillez à ce que le baladin puisse écrire à sa mère et noyez-le dans quelques douves. J'ai découvert beaucoup aujourd'hui et je dois tout reconsidérer.
C'est avec tristesse que Jules signait ses derniers ordres. La double guerre que lui avait déclaré Bly et Higgins l'obligeait à mettre en œuvre une politique de guerre totale. Tout dans la seigneurie été dirigé vers la guerre. Les économies valaient pour tout, les dépenses seulement pour les hommes et les armes.
Jules lui participait lui même à cet effort en économisant sur tout, le superflu et même le nécessaire. La chandelle finissait, et il n'y en avait plus d'autre, alors que Jules trempait une dernière fois sa plume dans l'encrier pour décreter une levée de fond jamais vue jusque là.
Il le savait, sa décision plongerait des dizianes de milliers de familles dans la misère. Mais cet effort, ce sacrifice, était crucial pour que son peuple eu un avenir.
- Voilà, dit Jules en tendant à Vlad ses ordres, transmet cela au fermier général. Je veux que tu lèves avec les 16 000 écus escompté 2800 hommes au Daugava pour Joseph qui me les transmettra derechef.
- Êtes vous sur que cela suffira?
- Ajouté aux 200 fiers guerriers qui m'ont suivi en Novgorod puis en Estonia, nous serons 3000 hommes. Je veux que l'assaut bref et massif que de toute part Bly soit submergé et qu'il ne puisse comprendre ce qu'il se passe. Nous appellerons cela la Blytzkrieg.
On ne sait si ce sont les charmes d'Arnas qui attirèrent une foule au Daugava depuis Musa ou si c'était la médiocrité du concert des baladins de Bly qui les fit fuir.
À tout le moins, on sut que la foule affamée avait dévoré quelques ménestrels et que Bly avait fait venir à lui un nouveau baladin tout aussi renommé.
***
Arnas avait pénétré le Daugava à la tête de son armée forte de plus de 1500 hommes. Roussel, au dernier moment avait craint que Bly, depuis son monde incompréhensible convoque quelques démons pour le sauver. Il n'en fit rien.
Arnas saisit le Daugava de toute sa force, et le soumit au pouvoir de Jules.
****
Tout ce qui avait été prévu arriva, militairement parlant. Jules avait pris position sur trois nouvelles terres laissant à Bly le seul Saarema et à Higgins un Novgorod dévasté.
Pour autant, alors que Jules consultait les comptes rendus, les notes d'information et les cartes produites pour présenter la situation, une question, la question se posait.
Devait-on se débarrasser de Bly tout de suite au risque de laisser à Higgins trop de champ libre, ou affronter les deux ennemis à la fois.
****
Jules n'avait à ses côtés que Vlad, son fidèle conseiller, pour réfléchir à la situation. Arnas l'empaleur était loin et avait fait parvenir une missive de trois mots claire et mystérieuse à la fois : Davï Davaï Davaï !! Guidy était en Livoni et n'était remarquable ni par sa force, ni par sa parole, sa seule loyauté comptait. Joseph avait gardé la maison, plus pour prévenir le trouble civil à al suite du sacrifice qu'avait demandé Jules à son peuple que pour prévenir toute attaque.
Les destins de la maison Roussel, reposaient aujourd'hui sur les seules épaules de Jules, et de Vlad.
****
- Monseigneur dit Vlad, nous devons poursuivre le sillon que vous avez tracé et débarrasser ce monde de l'ignoble Bly et de ces chanteurs à 5 sous.
- penses-tu?
- Il est certain ! Nous avons ce mois l'opportunité de lever 2000 hommes à mettre sous vos ordres directs pour briser l'impudent.
- le crois-tu?
- Arnas prendra Musa au tour prochain avec toute son armée et Bly n'y pourra rien, il ne pourra pas défendre cette terre puisqu'il est moins renommé que vous. Depuis l'Estonie, et pour les mêmes raisons, vous écraserez Bly si celui-ci ne s'enfuit pas en Gotland.
- Higgins aura la partie bien belle si je ne l'empêche pas d'agrandir son royaume. Déjà qu'avec son titre de vicomte son casque ne contient plus sa tête, qu’en sera-t-il si Kalan le fait comte?
- Mais Monseigneur, si vous vous dispersez, Bly aura du répit et en profitera pour vous porter ombrage.
- Mais je reprends Novgorod, je surprends Higgins et le coupe de tout soutien de sa terre le laissant sans ravitaillement.
Vlad ne dit rien.
- Laissons-nous quelque temps pour réfléchir à cela. Avez-vous d'autres nouvelles de Scandie ? demanda Jules.
- rien de bien intéressant monseigneur, la gazette, encore non publiée, nous informe que Sagramor est toujours l'allié d'Higgins, que d'Hesbay a réussit un bon coup en prenant autant de terres que nous, que Romualdus, notre allié n'a pu faute de chevaliers dignes de ce nom prendre qu'une seule terre, mais que sa position est redoutable.
Vlad s'interrompit pour passer à la rubrique disgrâce.
- ah, voilà une information distrayante monseigneur. Le seigneur Montloup a fait acte de félonie sur votre ancien allié Padern. On raconte que Padern et lui avaient établi des relations cordiales et que les ordres militaires auraient été entendus. Padern lui aura joué un joli tour.
- Montloup, ce nom me dit quelque chose. Est-ce le seul seigneur qui règne sur les iles? Celui à qui j'avais écrit à forts frais compte tenu des droits d'octroi pour les courriers marins? Celui qui m'avait répondu qu'il avait d'autres propositions plus intéressantes que la mienne?
- C'est cela monseigneur.
- On peut dire qu'il aura su choisir ses alliés avec discernement. Peut-être que son aventure servira à d'autres pour attester de la fiabilité de leurs relations.
Peut être est-ce que la confirmation était une solution au problème des ONR? Ne serait-il pas possible d'avoir des seigneurs "robot" pour remplacer les ONR et/ou lancer des parties plus rapidement?
La carte du royaume de Kalan reposait sur la table de la grande pièce de la maison Roussel.
Vlad y avait reporté toutes les informations récoltées depuis un mois, et Jules se penchait sur cette carte pour planifier ses mouvements futurs.
Les services des renseignements de Roussel avaient bien travaillé avaient réussi à obtenir des informations essentielles sur la situation de Bly. Celles-ci étaient confirmées par les témoignages de nombreux habitants de Musa qui avaient fui leur pays saigné à blanc par l'ignoble.
- Bly a pillé sa terre natale, constata Jules tristement.
- C'est certain Monseigneur. Il l'a fait sans doute pour se prémunir d'une félonie, répliqua Vlad.
- Je suis bien triste pour son propre peuple qui n'a plus rien à manger et dont la population paye la facture de ses relations diplomatiques.
- Monseigneur, parfois il faut consentir à des sacrifices pour atteindre son but.
Jules regardait encore la carte.
- je ne comprends pas du tout ses actions. Pourquoi se prémunir contre une félonie alors qu'il attaquait une terre qui m'était inaccessible.
- Peut être a-t-il voulu prendre le Daugava et qu'il s'est ravisé? Suggéra Vlad.
- Mais puisque notre accord établissait que cette terre lui revenait de droit et que je lui avais indiqué formellement?
- Je vous rappelle que l'accord discuté impliquait qu'il ne devait pas se rendre en Daugava avant ce mois-ci.
- C'est bien vrai, mais admettons qu'il pensait que je prendrais Daugava, pourquoi se prémunir contre la félonie en Daugava et attaquer une autre terre?
- je ne sais pas… répondit Vlad.
- Pourquoi lever 900 hommes pour attaquer quelques paysans?
- Je ne sais pas…
- les actions de Bly sont bien mystérieuses. Peut-être obéit-il à des lois différentes de notre monde?
Vlad resta sans répondre.
- Je suis bien content de n'être pas allié à ce seigneur inconsistant. D'ailleurs, quelles sont les informations dont vous disposez à propos des chevaliers qu'il a recrutés?
- Attendez une seconde… Il a recruté 4 chevaliers dont les renommées sont 62, 32, 26 et 20.
- 62 ? C’est là sont meilleur chevalier?
- Oui monseigneur, répondit Vlad.
- Il aura donc récolté les fruits de sa bassesse. Il n'a réussi qu'a recruter des baladins…
- 32, monseigneur, ce n'est plus un baladin , c'est un ménestrel, précisa Vlad.
- C'est vrai rigola Jules. Avez-vous projeté notre attaque sur le Daugava puisque cet ignoble nous donne motif pour prendre ce qui est à lui?
- J'ai calculé qu'Arnas pourrait prendre le Daugava avec 500 hommes, si le baladin prend la tête d'une armée de 842 hommes. Mais ce sont là mes calculs. Peut-être, étant donné que Bly a levé 900 hommes pour battre 500 paysans, va-t-il lever une armée de 3000 hommes pour battre Arnas l'Empalleur (RIRE).
- 3000 hommes ? (RIRE) C'est bien ce qu'il faudrait à son preux (RIRE) chevalier (RIRE) pour éviter qu'il se fasse chevaucher.
- Monseigneur, en réalité il faudrait un peu plus de 850 hommes à Bly pour prendre le Daugava à Arnas et ses 500 hommes de manière certaine. Et encore, la force physique d'Arnas risque d'être décisive et d'influer le moral de l'ennemi.
- De toute façon, Bly, s'il veut faire ses preuves devant Kalan ne pourra pas affamer toutes ses terres. Comment pourrait-il lever plus d'hommes que cela?
- Je ne sais pas Monseigneur. Dans le royaume de Kalan le hasard peut déterminer la bataille !!
- Bon c'est dit, Arnas ira punir le baladin avec son armée de 500 hommes, et je te donne Vlad, 50 hommes de mon armée pour régler cette question de hasard.
Bon ben si Ykar participe, je vois pas pourquoi je n'y participerais pas  Merci à vous pour la bienvenue 
J'ai trouvé ce chiffre quelque part dans le forum.
C'était peut être un vieux post 
A moins que cette non confirmation soit volontaire.
Par exemple, si un seigneur veut éviter de jouer avec Ykar le grincheux ou Roussel l'écuyer, mais qu'ils préfèrent la belle Tania (que je ne trouve nulle part d'ailleurs), il s'inscrit et jauge régulièrement les seigneurs en présence avant de confirmer.
C'est ce que j'en ai conclu lorsque je me suis inscrit il y a deux semaines.
Il convient là de parler de l'un des chevaliers de Jules: Arnas.
Arnas avait été fait chevalier après la bataille de Novgorod, mais là n'est pas le principal. Hormis le fait remarquable qu'il avait terrassé sans souffrir plus d'une vingtaine des défenseurs de la ville. Il était remarquable également et particulièrement de par sa taille.
"Un homme gigantesque" pensa Jules lorsqu'il porta à son épaule l'épée pour le sacrer chevalier voyant qu'à genoux il était aussi grand que lui, debout.
L'arme qu'il employait était une longue lame peu travaillée comme s'il l'on avait tenté d'aplatir à la va-vite un morceau de métal.
Lorsque la cérémonie peu formelle fut terminée et que Jules offrit une sorte de buffet constitué des rapines des maisons proches du centre bourg amenait dans une auberge réquisitionnée pour l'occasion.
Jules apprit qu'Arnas venait de Livoni, de l'un des faubourgs de Vilnius dont personne ne connaissait le nom et peu importe. Il avait grandi dans ce que l'on appelait alors la tentative de Kalan d'apporter quelque humanité dans ces contrées brumeuses et boisées. Cette expérience de Kalan, loué soit son nom, avait consisté à réunir plusieurs fiefs mal dirigés dans ce qu'il appelait l'Union des Royaumes Sans Seigneurs, l'URSS. L'URSS avait tourné mal, basée sur le principe du partage de tout entre tous. Chacun n'ayant rien, tout le monde s'était entendu pour que l'on se partageât tout ce rien.
De ce manque de tout, Arnas avait grandi et survécu. Sa force, quintuplée par son envie d'avoir quelque chose lui permit de survivre et d'attendre que l'expérience toucha à sa fin. Lorsque son heure fut venue, Il prit le chemin qui lui semblait menait vers quelque chose et avait rejoint la troupe de Jules.
Grand comme trois hommes, mangeant comme dix, tuant comme vingt, le soir de son sacre Arnas baisa comme cinq.
Tandis qu'Arnas emportait avec lui les quelques femmes qui se trouvaient dans l'auberge qui l'avaient regardé d'un œil gourmand toute la soirée, Jules s'interrogeait sur le qualificatif dont il pourrait le nommer afin que sa vigueur au combat et sa grandeur puissent faire trembler ses ennemis.
Arnas le grand? Arnas le fort? Arnas le géant?... Fatigué, Jules cessa d'y réfléchir, trouva une bougresse qui se trouvait dans un coin, qui n'avait pas eu l'appétit d'Arnas.
Au matin, Jules après une nuit d'alcool et de stupre revint à l'auberge pour manger quelque chose. Le tavernier lui conta qu'il n'avait pas pu dormir de la nuit, les occupants de la chambre d'Arnas ayant hurlé à la mort une grande partie de la nuit. L'aubergiste précisa également que l'addition du repas de la veille avait augmenté des deux tonneaux de bière consommés dans la nuit.
Jules ne considéra pas l'aubergiste et monta voir Arnas. Il le trouva sur le lit dont deux pieds avait cédé, chevauchant un jeune homme et criant :
Le jeune homme était épuisé. Aux quatre coins de la pièce s'étaient recroquevillées, rompues, pleurant les quelques femmes qui avaient eu les yeux plus gros que le ventre.
Jules appela Arnas prenant soin de ne pas trop s'approcher de lui.
Arnas se tourna vers lui et le reconnut (dieu soit loué).
- Arnas, mais que fais tu avec ce jouvenceau
- M'signeur, Pas jouvenceau, lui femme!!
- Si tu veux, fini vite et descend, dit Jules et rejoignit le rez-de-chaussée.
S'asseyant à la table où l'aubergiste, Jules essayait de s'ôter les images du champ de bataille qu'était la chambre d'Arnas. Et soudain, le nom qu'il cherchait depuis la veille vingt le trouver. L'empaleur, Arnas l'empaleur. Voilà un nom qui terrifierait quiconque oserait se dresserait sur le chemin de Jules, enfin d'Arnas.
Arnas finit par descendre, seul, et trouva Jules finissant son déjeuner. Jules pensait à la tête de Bly lorsqu'Arnas le trainerait dans quelque coin éloigné du champ de bataille. L'aubergistesentant le départ imminent vingt demander son compte pour la fête de la veille de la nuit et le repas du matin.
Jules s'adressa à Arnas :
- Cette femme veut qu'on lui donne son compte, désignant l'aubergiste qui ne comprenait pas. N'as-tu pas encore quelques forces en toi ?
- Lui femme veut moi compter? Demanda-t-il.
-C'est cela.
L'œil non discriminant d'Arnas scintilla de sa soif de tout, saisit l'aubergiste à l'oreille et l'entraina vers la chambre.
Ils étaient dix.
Dix corps allongés là devant Jules qui recevaient leur extrême onction avant de repartir vers leur terre de Latvia.
Ces dix avaient donné leurs vies pour la plus grande renommée de leur seigneur.
Les troupes de Jules s'étaient mises en marches au petit jour et avaient atteint les premiers faubourgs de la capitale à dix heures. En trois assauts appuyés, ses hommes avaient enlevé une à une les piètres défenses de la ville.
Parmi ses hommes, trois firent bien bonne figure, Arnas, Guidy et Joseph. À eux trois, ils avaient terrassé près de 70 gens de Novgorod.
La population réfugiée dans ses habitations avait assisté sans bouger à la prise de pouvoir de Jules.
Lorsque Jules posa pied-à-terre devant la cathédrale de Novgorod, il fit mander les notables pour qu'ils se soumettent à lui.
Jules poussa la porte de la cathédrale pour s'y recueillir pensant qu'il y ferait célébrer une grande messe pour ce jour de fortune. Mais Vlad arriva, portant les missives parvenues en Latvia.
Jules ressortit, demandant à dieu de lui laisser encore un peu de temps avant qu'il ne le remercie par ses prières pour la bonne fortune qu'il lui avait accordée.
On fit venir une table prise dans une demeure proche et Vlad y posa les papiers. xxxx Vlad ouvrit en premier la missive du sire Romualdus qui confirmait les échanges portant sur une alliance possible entre Latvia et le Halland. Le vicomte Romualdus était donc un homme de parole sur qui l'on pouvait compter.
- Par bonheur, Romualdus est de bonne parole. Nous tiendrons Joute en Latvia, dès ce mois, pour le remercier de sa confiance.
Vlad ouvrit le second courrier, l'informant que l'alliance avec Sagramor n'avait pu se faire. Les services de la poste royale, privatisée dernièrement avaient fait passer sa missive après celle d'Higgins, subordonnant celle-ci à la guerre déclarée à Higgins.
- Ce n'est qu'un contre temps, dit Jules. Lorsque le Baron Higgins rentrera sur sa terre tout penaud, Sagramor verra bien tout l'intérêt de revenir sur cette alliance hasardeuse et de s'allier à moi.
Car en fait, comme le précisa le courrier suivant, Higgins était désormais en guerre avec Jules. Jules avait bien initié un premier échange, les frais de port jusqu'en Mikkeli étaient faibles. Cela valait donc le coût d'essayer. Mais Higgins en sus de la déclaration de guerre montrait qu'il voulait en découdreen venant en Kymia.
Jules, troisième lettre en main, découvrit avec bonheur que Padern, lui aussi avait respecté sa parole. Il dit alors à Vlad ceci :
- Vous porterez invitation à la joute également au seigneur Padern. Espérons qu'à cette occasion Padern et Romualdus puissent se rapprocher et s'entendre alors que la situation de voisinage peut s'avérer compliquée.
Les courriers suivants apprirent à Jules que l'espagnol El_patron avait, comme à l'habitude de son peuple, préféré festoyer que de passer ses ordres et d'étendre son territoire. Olé. Il découvrit aussi que Montloup n'avait pas voulu de son offre d'alliance. Enfin, Vlad ouvrit en dernier le pli de Bly. Jules, après avoir dépensé près de 30 sous de frais de port pour les multiples échanges, comptait particulièrement sur Blt pour préserver la paix en pays Balte. Mais à la place d'un traité d'alliance, c'est une déclaration de guerre qu'il trouva. Jules se tourna alors vers la cathédrale dans laquelle il voulait entrer pour remercier Dieu de sa bonté.- Dieu n'a pas voulu que je le remercie en Novgorod. Vlad, Novgorod n'est pas notre Jérusalem, c'est une belle victoire certes, mais elle annonce le tonnerre. Fais piller les maisons. Ce ne sera plus que ruine si Higgins veut la prendre. Et fais venir à moi Arnas et Guidy.Vlad s'en alla, laissant Jules au pied de la cathédrale. Jules allait faire chevalier les trois valeureux. Xxxx Vlad revint avec les trois hommes.
Agenouillez-vous mes amis, dit Jules, dieu et votre vaillance veut que je fasse de vous chevaliers !
Grâce à vous nous pourrons sans doute prendre les pays baltes et exaucer l'antique Quentin qui nous a transmis par son œuvre en deux tomes nous dicter le chemin. Il nous faut Kill Bill Bly.
Roussel, après avoir lu et relu la missive royale, s'était hâté de faire parvenir à ses voisins des courriers pour établir les premiers liens et peut-être connaitre leurs intentions à son endroit.
Seuls quelques seigneurs avaient été laissés de côté, principalement pour des raisons financières, au grand dam de Vlad qui était un correspondant total. - Monseigneur, dit celui-ci, je vous conjure d'envoyer missive à El-Patron et de Hesbaye.
- Vlad, vous savez bien que ne je le peux. Les tarifs son trop chers!
- Mais…
- Il suffit depuis que ce damné de Kalan (bénis soit son nom) a rejoint l'Unité européenne, les services postaux ont été ouverts aux marchés et coûtent une fortune. Regardez, mais regardez, je vous dis, 17 écus 50 pour le courrier à Higgins, 12 écus pour la missive à Bly. Et maintenant Colis privés me réclame 22 écus pour la lettre à Montloup.
- Au diable l'avarice, monseigneur, la diplomatie n'est pas coût et a de nombreux bénéfices.
- Je le sais bien mon Vlad, mais crois-moi, avec l'application de la directive UE n°14-569 traitant du cout du courrier en fonction de l'émission de méthane (gaz a effet de serre produit par les chevaux des coursiers), l'envoi d'une missive à l'espagnol (El Patron) me couterait presque 100 écus.
- Je vous le demande seigneur, contactez-le tout de suite.
- Il n'en sera rien. Les affaires du nord sont trop éloignées. Nous verrons bien la direction qu'il prend et si le mois prochain il se rapproche de nous d'une terre, ce sera toujours ça d'économisé.
Le fichier s'est ouvert sans problème. merci pour le lien et la bienvenue.
Schruif schraf chrouf,
Jules se débattait parmi les cartons alors que Vlad, son fidèle et loyal le regardait impassible.
Jules tendit à vlad son heaume et dit:
Jules ouvrit les autres cartons et s'aperçut que parmi les autres pièces de son armure certaines étaient, elles aussi, abimées.
La colère lui montait.
Alors que Vlad partait en courant dépêcher un messager, un autre arriva portant lettre et cachet du Roi Kalan.
Le messager tout empreint de l'autorité royale regarda Jules tenant son armure cabossée et voulut s'assurer de sa personne.
Mon seigneur? Oui? Mon seigneur Jules? Oui ! Monseigneur Jules Roussel? Oui !! Le premier? Oui!! Bon finissons en, que voulez-vous? Je suis le Royal Messager Postino et je viens vous porter vos titres, domaines et cartes, pourriez-vous signer là? Ha, il n'est pas trop tôt ! Je sentais la saison des guerres arriver sans que je ne les obtienne. Pas qu'on ne puisse faire couler du sang ou accaparer des terres sans cela, mais c'est plus propre non? D'avoir des titres? Non? Posez ça sur la table voulez-vous?
Le royal messager s'en fut, apparemment d'autres seigneurs attendaient ces titres.
***
Vlad revint quelques instants plus tard et trouva son seigneur en train de déballer une genouillère.
Monseigneur, j’ai croisé en partant l'envoyé du Roi. Vous a-t-il remis les saints titres? Oui, ils sont là, sur la table, mais concentrons-nous, sur l'affaire pressante je vous prie. Mais monseigneur, vous devez au plus vite connaitre vos voisins et établir avec eux des relations? Savez-vous qui est en lice pour cette course au trône? Demanda Vlad en décachetant la missive? Cessez Vlad ! dit Jules, peu m'importe qui Kalan a décidé de placer sur ma route si je n'ai pas une armure rutilante. Ne vous inquiétez pas mon seigneur, j'ai réglé la situation de l'armure, le service client d'Amazon nous assure le renvoi d'une autre armure. Tu es passé par Amazon pour mon armure? Mais pourquoi ne fais-tu pas travailler le forgeron local? Malheureusement monseigneur, le dernier forgeron de la ville est parti il y a deux ans et de toute façon il aurait mis près de huit mois pour vous fournir cette armure. Amazon était la meilleure solution pour nous.
Perplexe Jules jeta un regard vers Vlad et dit,
génial merci , mais en fait, le fichier ne s'ouvre pas :'(
Bonjour,
Je reprends ce fil délaissé depuis près de trois ans... Je n'ai pas de miracle sur l'attractivité du jeu en lui-même. Par contre, je peux donner quelques idées, voir quelques coups de main du point de vue placement de produit. Le basique : quels mots clés définissent gp? quel est le ranking de GP sur ces mots clés? Existe-t-il une chaine youtube de gloire et pouvoir? ( à ma connaissance non...). J'ai lu quelque part qu'une centaine de joueur étaient encore actifs, est-ce qu'une cagnotte type ullule pourrait être montée pour financer une vidéo de promotion? Aujourd'hui pour "100 balles t'as un truc sympa". La page facebook est peu attractive avec une image de profil mal cadré et un bandeau un peu "usé" ?? Ensuite, est-il possible d'automatiser, lorsqu'une partie se termine, la publication d'un post dans la page News félicitant les champions individuellement en incluant l'image de la carte de la partie? Est-il possible d'automatiser le repost sur les réseaux sociaux de cette publication? Partenariat avec blog ou vlog spécialisés (les annuaires de jeux sont maitrisés apparemment. Voilà quelques petites idées jetées là pour être discutées.
Bonjour,
J'ai suivi avec attention le débat sur la fréquentation du site GP principalement parce que je m'interroge sur le lancement de la partie scandie de ce vendredi (saint Kalan, fait que deux joueurs viennent s'y inscrire).
J'ai bien lu le grand sujet épinglé dans le forum http://www.gloireetpouvoir.com/forum/viewtopic.php?id=3864
Les conclusions sont intéressantes, et j'aime bien l'idée d'un couronnement plus rapide issu d'un vote ou la prise en compte d'autres facteurs de détermination que ceux inscrit dans les règles. Mais il y a un truc qui m'a donné l'impression d'un site abandonné c'est qu'en cliquant sur plusieurs liens en première page, je suis arrivé soit sur des pages de sites aux "noms de domaine" à vendre, plus utilisés, voir même d'erreur 404. Je me souviens du site d'Athys (loué soit son nom) qui était vraiment sympa. Je pense que c'est la faible fréquentation qui l'a conduit à fermer le site. Quand on voit le volume de fréquentation de buzz, ça vous dégoute d'essayer de faire du contenu de qualité. Dans tous les cas, ces liens "morts" et le fil "GP - l'aventure se termine?" donne au nouvel arrivant une impression de déshérence. Je sais bien Kalan vit de sa rente loin de sa terre dans quelques paradis tropicaux, mais est-ce que GP doit donner l'impression d'être un site mort? Je connais trop peu GP 2017 pour donner un avis sur ce qu'il faudrait améliorer pour relancer la fréquentation autour d'un jeu à fort potentiel.
Par contre, je pose la question de la pertinence de l'épinglage du fil GP - l'aventure se termine? en haut du forum général. Cela peut effrayer quelqu'un qui évalue l'investissement à engager pour un nouveau jeu sachant que "l'aventure se termine". Serait-il possible de le ranger ailleurs? De façon visible, mais rangé de telle manière que le nouvel entrant ne le voit pas directement. Et si par hasard il était possible de supprimer le fil sur l'Interruption de service de l'an dernier qui est lui aussi épinglé tout en haut, cela améliorerais de suite l'image à travers le forum.
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Version des règles : 2.12.1
Gloire et Pouvoir est membre du 
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