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Francis vous informe

Messires,

Bien que mes territoires pour certains paraissent proches, je vous informe que mon royaume possède un decalage horaire de 5 heures. Prenez vos dispositions lorsque vous envoyez un émissaire en mes terres.

Francis.

L'Ordre de la Pieuvre inquiète mais fuite déjà !

Carte de l'Ordre de la Pieuvre

Document Volé : Sa Folie Commença Ainsi

Une journée paisible commençait. Ma délicieuse épouse n’était pas encore réveillée, que les bruits d’un cavalier lancé au galop se firent entendre. Les bruits se rapprochaient. Je déscendis sur le chemin de ronde afin de savoir de quoi il s’agissait, je vis, qu’en effet, un cavalier solitaire très mal en point se dirigeait droit vers l’entrée du château. J’ordonnai immédiatement que l’on abaisse le point levis. Le cavalier, n’arriva jamais dans le château et finit ainsi que sa bête dans les douves. Par chance, une boite en bois flotta et je pu la faire récupérer par un de mes soldats. Le messager, lui, était mort.
A l’intérieur de la boite, un message très court : « 1 Couronne ». Que diable ? Pourquoi marquer « 1 » et non « Une » ? J’ai instantanément compris que le mot couronne signifiait qu’il était temps de se préparer pour la succession du Roi. Cependant, ce n’est que plus tard, en lisant un courrier de la gazette, que j’ai fais le rapprochement entre le « 1 » du message et les Huns.
J’ignore toujours l’expéditeur de ce message, toutefois celui-ci me mettait en garde contre les Huns pour la course au trône. 
C’est un peuple mal connu. On dit qu’ils n’ont pas de religion, que ce sont les descendants d’indécis. En choisissant de ne pas choisir il y a longtemps, ce peuple se serait condamné à l’immobilité.
Si mon défunt Père, paix à son âme, m’a bien enseigné une chose, c’est que parfois l’immobilité est plus judicieuse que les actes d’un fou. L’immobilité a cela de positif que l’on peut observer et murir ses décisions. Si je reconnais la force de ce point de vue, je suis partisan de saisir les occasions qui se présentent. Tout bon escrimeur le sait, profiter d’une ouverture est cruciale, peut être ne se représentera-t-elle pas, ou peut-être serons nous trop faible pour la saisir la prochaine fois. 
 
Une heure après la réception de ce message, j’entrevis toutes les conséquences à venir. Remettre en route nos forges, la mort de centaines de mes loyaux soldats, des femmes violées par des sacripants ennemis, des enfants brûlés pour le plaisir d’entre leurs cris, des hommes torturés en attendant la prochaine bataille, devoir prendre à ceux qui n’ont déjà rien sont quelques exemples de ce qui nous attends.
 
Pourtant, je n’envisage en aucun cas de ne pas prétendre au trône. A qui veut l’entendre, je dis qu’il s’agit de défendre les valeurs de nos terres, de faire connaitre à tous notre lumière et de réunir les peuples sous une même bannière flamboyante. Cependant, je sais au fond de moi qu’il s’agit uniquement de devenir le prochain souverain, l’homme avec la plus grande puissance en Europe, celui qui peu décider de la vie et de la mort, celui dont l’Histoire se souviendra, tout simplement. Quoi qu’il en coûte, j’emmènerai mon étendard sur le trône.
 
Depuis la réception de ce message, je le sais, mon Destin est de devenir Roi ici bas comme là Haut. J’unifierai les Hommes et les Dieux. Qu’il en soit ainsi. 
 
[…]
 
C’est maintenant que je m’en rends compte. La paix est une ignominie. Le Roi a pris la seule bonne décision de son règne, déclarer la guerre généralisée. La paix nous a empêché d’accomplir notre Destin : libérer les peuples d’Europe de tous ces archanges et antéchrists qui se disent des gentilshommes. Nous verrons ce qu’ils sont lorsque leur condition d’homme sera réduite à avoir la tête plantée sur un pic. Je les entends la nuit, comploter contre moi, je sais que cette guerre n’est qu’un prétexte à tenter de nous détruire. Qu’ils essaient, mon épée est guidée par la source du bien elle-même et s’ils la tenait en main, ils n’auraient d’autres choix que de se trancher la gorge puisqu’ils sont le mal incarné.
Que leurs soldats soient brûlés, leurs femmes servent pour une fois le bien au près de nos hommes et que leurs enfants soient sauvés du mal, nous les éduquerons une fois tout ceci terminé. L’Europe n’est pas notre destination, une fois notre monde ici bas remis sur le droit chemin, nous accèderons au royaume Divin pour y imposer notre volonté.
 
Que la lumière nous accompagne.
 
[…]
 
J’ai libéré ma femme du démon qui était en elle. Ma fidèle épée a tranchée sans hésitation son crâne de haut en bas, preuve que cela était nécessaire. Mon épée juge à elle seule s’il est nécessaire de donner la mort. Afin de s’assurer que le démon ne revienne pas, son corps a été brulé. Par ailleurs, l’un de mes généraux ayant eu des idées contraires à notre volonté a été donné à nos gros chiens que l’on ne nourrit qu’une fois tous les dix jours. Ce fut pénible car ce sacripant criait fort, moi qui avais besoin de me concentrer.
 
[…]
 
(Déchirure)