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#1 29/03/2020 10:04:39

Bricec
Ghost Writer
Blason de la Maison Bricec

La tribu des Huns Fectés, armée bio et logique

Ancien peuple nomade et peu scrupuleux, les Huns accumulèrent un empire digne des plus grands empereurs d’Occident. Toutefois la mort de leur dernier leader charismatique les fit se scinder en trois factions sinon ennemies, du moins pas du genre à aller bruncher l’une chez l’autre. Ce schisme des Huns donna lieu à d’intenses tractations quant à la dénomination de ces futures tribus, encouragées en sous-main par les royaumes de l’Ouest cherchant à étendre leur influence sur ces jeunes sociétés en pleine transition sédentaire. A tel point qu’au terme d’un vote houleux, l’assemblée des Cents Huns – devinez combien ils étaient – proposa en 2ème place le nom « Huns, Dos Tres » avec pour ambition de former nos jeunes pousses au maniement des castagnettes et à l’art du flamenco. Fort heureusement pour notre virilité, le lobbying des Huns les plus méritants – ou des Huns les plus aisés qui avaient le plus à perdre et qui pouvaient se permettre d’acheter des votes diront les mauvais perdants – permit aux trois factions de choisir chacune leur voie :

  • Les Huns Finis, composés de la majeure partie du corps militaire, choisirent ainsi de fonder une société patriarcale encourageant à outrance la natalité. A ces archers montés se joignirent donc les femmes montées et quelques chevaux qui espéraient sans doute que quelques archers ne trouvent pas de femme à leur goût ;

  • Les Huns Fidèles, bâtirent un socle religieux autour duquel gravitaient de nombreux harems. Leur nécessité d’adorer des dieux en or massif leur donna le droit d’emporter la majeure partie du trésor accumulé au fil des pillages ;

  • Les Huns Fectés enfin, formés grosso modo par ceux qui restaient dans la salle à cet instant – autant dire les femmes avec peu d’appétit sexuel et adeptes des nouveaux courants vegan ainsi que les hommes n’étant pas en état de combattre et trop rationnels pour adorer des statuettes, plus quelques chèvres – prirent la sage décision de faire de leur faiblesse une force. Pestiférés ils étaient, pestiférés ils resteraient, mais pas pour les mêmes raisons. Comme le disait si bien le premier chef de cette tribu, Rorschach Ier, « ce n’est pas moi qui suis enfermé avec vous, mais vous qui êtes enfermés avec moi ! ».

Les années ont passé depuis et c’est aujourd’hui au tour du 38ème chef des Huns Fectés de reprendre le flambeau. Bricec, premier du nom, n’était sans doute pas le plus talentueux, le plus charismatique, le plus… Non on va oublier cette partie-là, je tiens davantage à ma tête qu’à la vérité, eh arrête d’écrire !

- Pardon, c’est que j’étais lancé, absorbé par votre histoire.
- Oui enfin on n’embauche pas un scribe pour avoir de grosses ratures comme ça sur un si joli parchemin, l’Histoire compte sur nous pour lui conter les faits d’armes de notre nouveau chef !
- Si vous vouliez pas de rature, fallait peut-être embaucher un ménestrel, je dis ça je dis rien.
- … Je vais aller me servir un jus de raisin moi…

Dernière modification par Bricec (29/03/2020 10:05:38)

Hors ligne

#2 02/04/2020 15:25:34

Bricec
Ghost Writer
Blason de la Maison Bricec

Re : La tribu des Huns Fectés, armée bio et logique

[Quelque part en royaume franc, après une saison pleine de rebondissements]

Dans le lit, adossé au mur, Bricec le Hun Fecté profite de sa pipe. Ses pensées l’amènent des Baléares à la Bourgogne, des cris de victoire aux cris d’horreur, du statut de seigneur cr’Hun à celui de félon. Il revoit ces scènes au travers des volutes de fumée. Il gémit.

La tête de Saori émerge de sous la couette :

-  Court mais intense.

Difficile de mieux résumer la situation.

[Quelques heures plus tard, au milieu de la nuit, en son fief auvergnat]

Le château dort, tout juste éclairé par une lune blanchâtre. Ou bien est-ce une éclaboussure sur ses lunettes. Saori est une femme avec de nombreux atouts, mais savoir nettoyer derrière elle n’en fait pas partie. Bricec se dirige vers ses quartiers, l’esprit toujours songeur, le corps vidé. Il pénètre dans la salle du trône et jette un regard dédaigneux au siège doré planté là. Soudain, de multiples torches illuminent la pièce et une clameur retentit : « Ah t’es là ! Ah t’es là ! ».

Toute la cour semble être là, hormis quelques chevaliers qui ont préféré proposer leurs services ailleurs suite à l’annonce du parjure.

- Bah oui je suis là
- Mais non sire, venez voir !

Emmené par son proche intendant, le groupe sort dans la cour surplombant les environs. D’habitude la vue est agréable mais là il fait nuit. Et la lune laiteuse a changé de place, c’est définitivement une tache. Par contre, on distingue une masse sombre au milieu de la cour. Les torches s’approchent : une statue. On dirait Bricec. En plus beau. Plus grand aussi. Définitivement plus baraqué.

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Une plaque a été accrochée en dessous : « Ah-t’es-là ? le Hun »

- Je…je ne comprends pas.
- Mais si Sire, c’est vous !
- Oui d’accord, mais la plaque ?
- Bah c’est vous aussi. Vous voyez, on se demandait avec la cour comment vous remonter le moral. Et en y repensant on s’est dit que les seigneurs en Europe là, ils ne savaient pas forcément trop qui c’était Bricec. Et les Huns, bon faut être honnête, personne sait trop d’où ça vient, et qui connaît notre culture ?
- Jusque-là je vous suis, j’ai juste peur de la suite…
- Alors selon la tradition Hun, on vous a affublé de votre nouveau nom de guerre. Un nom à la hauteur de vos exploits. Un nom qui sera ancré dans les mémoires. Un nom qui traversera les âges !
- Ah t’es là ?
- Exactement !
- C’est censé me mettre en valeur ça ?
- Forcément, si on ne se projette pas trop, c’est pas hyper vendeur. Mais réfléchissez un peu…
- Vous m’avez fait peur, j’ai cru que j’étais le seul.
- Ah-t’es-là ? le Hun, aujourd’hui c’est le seigneur un peu couill…un peu malchanceux qui s’est retrouvé à attaquer un seigneur neutre. Mais projetez-vous. Demain vous pillez vos terres en royaume franc. Vous vous repliez sans laisser un seul écu derrière vous. Quiconque viendra en ces régions n’aura rien à se mettre sous la dent.
- Mmmh…
- Après-demain, vous proposez vos services de chieur diplomate à des seigneurs de premier plan, capables de vous assurer la survie et peut-être même un peu plus. Et comme vous êtes bon à ça, enfin jusqu’à preuve du contraire, vous finissez la campagne en vie et du bon côté de la Force.
- Admettons.
- Eh bien vous savez que l’Histoire est écrite par les vainqueurs. Déformée par les transmissions orales, avant d’être in fine couchée par exemple sur ce joli parchemin que j’avais préparé pour raconter vos réels exploits de la campagne. Qui racontera donc une version disons un peu…enjolivée. Et avec l’approbation du nouveau roi d’Europe ! Il n’y aura plus personne sur cette terre après quelques générations qui se rappellera autre chose que ces écrits gravés dans le marbre.
- Façon de parler hein.
- Ta gueule le scribe.
- Bref, allez vous reposer mon seigneur, organisez une somptueuse joute et annoncez-y votre nouveau nom. Car dans les siècles à venir, l’Europe entière tremblera en évoquant Attila le Hun.

Là où Attila le Hun Fecté est passé, l’herbe ne retousse pas.

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#3 09/04/2020 14:37:05

Bricec
Ghost Writer
Blason de la Maison Bricec

Re : La tribu des Huns Fectés, armée bio et logique

Dixième saison depuis l'entame de ce marathon. Venise, quartier de la Mostra. Cuisine de la Commanderie.

- J'adore votre cuisine Sire ! C'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim.
- Tu m'étonnes que c'est fin mon petit Hun Bécile. Peut-être que si les abrutis d'Ottomans n'avaient pas foutu le feu à toutes les pâtures de la région, on aurait de plus gros steaks à se mettre sous la dent. Et purée qu'on ne vienne pas me dire qu'avec ce blocus la pâte à tartiner est en rupture...
- Non j'ai vu qu'il restait la pâte avec de la noisette bio chez...
- Oh ta gueule le scribe. La pâte à tartiner. Pas une. La seule. La vraie. Celle-avec-pleins-de-trucs-dedans-qui-sont-pas-bons-pour-la-santé-mais-qu'est-ce-qu'on-s'en-fout-avec-l'espérance-de-vie-du-Moyen-Âge. Et toi Hun bécile, tu penses qu'on est dans une bonne situation ?
- Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu l'épée, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez le Hun Fecté félon. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…
- Alors moi je veux bien raconter vos discussions là chers messires, mais à un moment je vais me faire accuser de plagiat hein. Enfin j'dis ça, j'dis rien.
- Tant mieux, tais-toi et note.
- Bon et sinon vous me donnerez la recette de votre truc là ? Parce que j'ai mené mon enquête hein, vous savez moi quand ça parle de bouffe, alors j'ai envoyé des espions en Latium, vous savez là où il reste des Anglais qu'on garde là pour les regarder vivoter comme on a essayé de garder l'éléphant byzantin qu'on a chipé dans le port d'Apulia.
- Ouais je pense pas que cet éléphant ait été notre meilleure idée de la campagne.
- Vous voyez Messires, je note mais j'écoute, et je note que vous devenez de plus en plus optimistes au fil des saisons. Parce que votre phrase là, bah elle sous-entend que vous avez eu de bonnes idées à un moment de la campagne.
- J'espère que t'es meilleur en orthographe qu'à remonter le moral le scribe parce que sinon il va falloir livrer le parchemin avec une pierre de Rosette...
- Bref je disais donc qu'en Latium, bah les anglais ils prennent une boule de pain blanc, ils la coupent en deux à l'épée, ils se taillent une bonne tranche de jambon et paf, le repas est prêt.
- C'est pas très bon hein ?
- C'est même très mauvais. Alors que vous c'est presque pareil, mais qu'est-ce que c'est bon.
- Comme ils diraient là-bas : "Same-same, but different".
- Bon c'est pas tout mais il y a du boulot, on doit inspecter les remparts et les ateliers de mannequinat.
- Non de mannequins je crois.
- C'est pas pareil ?
- Ah je pense pas. Ou alors on met de jolies filles aux rempart pour déconcentrer Mehmet l'Eunuque.
- Vu son nom, ça va pas le déconcentrer beaucoup.
- Bon on reste sur l'idée de mettre pleins de faux soldats aux remparts pour leur faire croire qu'on est pleins ?
- Ah parce qu'on n'est pas pleins ?
- J'ai pas dit ça. Enfin j'avoue que les dernières instructions reçues par le big boss qui se la coule douce en Kabylia, bah j'ai pas tout compris. Il faut qu'Octave sache qu'on est pleins pour qu'il se dise que c'est un piège qu'il sache qu'on est pleins alors on doit être peu ? Ou qu'il sache qu'on est pleins pour qu'il se dise que c'est un piège qu'il sache qu'on est pleins et qu'on sait qu'il pensera qu'on est peu alors on doit être pleins quand même ?
- Ah mon petit Hun Bécile, savoir déchiffrer ces messages, c'est du domaine des paras !
- Des Paras Militaires ? Mazette je ne savais pas que vous êtiez d'unité d'élite de feu le Roy Kalan !
- Rien à voir, on est les Paras Cétamol. C'est comme pour les Militaires, mais nous c'est dans le cerveau tu vois.
- Ah. Dommage parce que Mehmet là je crois qu'il s'en fout du cerveau. Ou alors juste pour nous l'éclater sur la Piazza san Marco.
- Me parle plus de pizza, je tuerais pour une avec de la pâte à tartiner... Saleté de blocus. En plus on peut même plus faire notre footing tranquille le long des remparts sans risquer de se prendre une prune.
- C'est étrange comme tactique ottomane, avant on faisait le siège avec des flèches.
- Ouais mais y'a une histoire comme quoi ils ont pas encore reçu leurs masques de combat alors ils balancent des prunes. Faut pas chercher même Octave il assume être un peu dérangé du ciboulot.
- Et dites, Sire, vous l'appelez comment votre recette au fait ?
- Quelle question Hun Bécile. Elle porte mon nom. Le monde l'adoptera et jamais la lignée Burger ne s'éteindra.

C'est ainsi que les deux acolytes se mirent à préparer les défenses de la ville alors qu'à distance raisonnable des remparts s'allumaient les braseros des assiégeurs.

Hunsta la vista, baby.

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#4 11/04/2020 21:30:32

Bricec
Ghost Writer
Blason de la Maison Bricec

Re : La tribu des Huns Fectés, armée bio et logique

Onzième saison. Venise toujours. Latrines de la Commanderie.

- Oh purée cette gueule de bois Hun bécile...
- Comme vous dites Provençal. En même temps quelle idée d'avoir prévu assez de Spritz pour 25 000 soldats. J'ai d'autant plus de respect pour les 6 000 Huns qui ont laissé leur vie sur ces remparts qu'ils nous ont légué leur portion.
- Quand je pense aux caves du côté d'Octave, plus un brave pour ouvrir les amphores, ah ça me gave...
- Oh quelle belle envolée lyrique, je note, je note.
- Putain le scribe même aux chiottes quoi !
- Je suis payé pour ça en même temps. Et à vue de nez je dirais que l'odeur ici reste plus supportable que celle de la putréfaction qui enveloppe la ville.
- Faut reconnaître qu'après 3 jours et 3 nuits de festivités, va falloir que quelqu'un s'occupe des 18 500 corps ottomans qui gisent dehors.
- C'est une tradition chez les Huns ça ?
- Non d'habitude on fait plutôt 2 jours et 2 nuits mais là fallait marquer le coup. Et il restait du Spritz.
- Non mais les morts là, c'est pas très propre.
- Oh vous savez nous les miasmes on vit déjà avec donc ça va.
- Ah donc il n'y a que Sire Provençal et moi pauvre scribe qui risquons quelque chose c'est ça ?
- Tant que vous restez à 3 grammes ça vous désinfectera bien.
- On peut pas demander à la Mamma qui fait le ménage dans la Commanderie de nettoyer aussi le champ de bataille ?
- Ah si on a essayé. "Pas dans ma fiche de poste" qu'elle a répondu, on dirait une millenial dans une multinationale.
- J'ai rien compris à votre phrase mais je vais acquiescer du chef car j'ai pas envie de passer encore pour un con.
- N'empêche qu'il va falloir imiter Sire Burger et aller nous dégourdir les jambes dans la plaine. Sans lui on n'a plus personne à Venise pour décrypter les missives énigmatiques du boss Hun. Et puis il n'y a plus beaucoup d'ottomans dans la région a priori.
- Ouais enfin vous êtes sûr ? Parce que même si la tête de Mehmet se balance joliment au bout d'une pique, il reste une belle brochette de généraux ottomans dans la région. Même sans armées sous leurs ordres aujourd'hui, j'imagine qu'ils peuvent encore mobiliser du monde. Et vous avez entendu comme moi la rumeur de légions qui pourraient s'amasser en Epire, faisant craindre une invasion de l'Italie par le Sud.
- Ouais dommage qu'Octave en personne ne fasse la mauviette. Et qu'on ne puisse pas se déplacer avec les murailles de Venise. Mais on va trouver un moyen Hun bécile.

Venise. Vidi. Vici.

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Dernière modification par Bricec (11/04/2020 21:35:47)

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#5 13/04/2020 18:32:42

Bricec
Ghost Writer
Blason de la Maison Bricec

Re : La tribu des Huns Fectés, armée bio et logique

Douzième saison. Venise toujours. Du haut des remparts.

- Je crois qu'on a un pépin.
- Excusez-moi, Sire Provençal, puis-je m'informer de ce qui se passe ?
- Pourquoi pas le scribe.
- Nous sommes encore sur ce sujet de cadavres malodorants ?
- Non, ce sont les mouvements ottomans à l'Est. Ils ont l'air remontés qu'on ait zigouillé, laissé pourrir puis transformé en engrais leurs 18 500 copains.
- C'est vrai que dit comme ça, ils n'ont aucune raison d'être remontés... Attendez, du coup faut que je commence un nouveau parchemin moi. Le titre de celui-ci, ce sera "La vengeance du Despotat". Non ça sonne pas bien. Ah voilà : "L'Empire contre-attaque".
- On va fâcher du monde mais clairement avec un titre comme ça, la suite s'annonce bien mieux que la bataille originale.
- Quelqu'un veut s'entraîner à taillader de l'ottoman ? J'ai fait ce joli mannequin d'entraînement sauf qu'au lieu de le fourrer avec de la paille, j'ai mis des vrais boyaux ennemis.
- Mais c'est dégueulasse !
- Quelle tristesse que notre ami Burger ne soit plus des nôtres pour assister à cette revanche.
- Ce n'est rien Hun consolable, vous vous en remettrez.
- Merci Hun placable, vous savez toujours relever la tête, c'est beau.
- Vous êtes sûrs, personne veut tester mon mannequin ?
- Ta gueule Hun sistant, t'es lourd !
- Après réflexion ça me ferait du bien... Allez, juste un p'tit coup.
[Provençal éventre le mannequin et gagne 0.5 de renommée]
- Et dire que je trouvais qu'il puait déjà avant !
- Bon et si vous mettiez les troupes au parfum, chef ? L'ennemi en a une plus grosse que la nôtre ?
- La taille importe peu. Regarde-moi : est-ce par la taille que tu peux me juger ? Et bien tu ne le dois pas.
- Si c'est à propos de ce qu'il s'est passé avec votre femme chef...
- Toi aussi ta gueule Hun fidèle.
- Bon bah on va essayer de tenir les remparts une deuxième fois chef.
- N'essaie pas ! Fais-le, ou ne le fais pas ! Il n'y a pas d'essai.
- Chef... Hic !...Les chances de tra...Hic !...verser la saison prochaine avec succès...Hic !...sont approximativement de 1...Hic !...sur 3720 !
- Voilà qui nous met du baume au coeur, Hun bibé. Il y avait définitivement trop de Spritz...
- Et du coup Sire Provençal, les ordres ?
- Foutez-moi le feu à quelques quartiers de la ville et enlevez l'oriflamme Hun du haut de la Commanderie. Faisons croire à nos chers ennemis que nous pillons la ville. Vous avez mis le trésor en lieu sûr ?
- Oh oui Sire, il est bien caché ! Et on a mis les réserves de Spritz dessous, histoire qu'Hun bibé ne les trouve pas.
- C'est bien d'avoir cette notion des priorités Hun pliqué. Sonnez le rassemblement, on a du pain sur la planche.

Personne par la guerre ne devient grand.

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Dernière modification par Bricec (13/04/2020 18:35:02)

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#6 16/04/2020 10:20:04

Bricec
Ghost Writer
Blason de la Maison Bricec

Re : La tribu des Huns Fectés, armée bio et logique

- Dites chef, on a gagné là ?
- Je gagne toujours Jack, d'une manière ou d'une autre...
- C'est vrai que l'idée de couler tous nos bateaux dans la lagune pour faire croire à une révolte, c'était très Tithunic.
- Encore Hun broglio qui s'est emmêlé les pinceaux, on avait dit qu'on brûlait les quartiers de la vieille ville et qu'on mettait les voiles, il a brûlé les voiles et pris ses quartiers dans la vieille ville.
- La première règle pour le scribe est : il est interdit de parler de cette révolte de Venise. La seconde règle pour le scribe est : il est interdit de parler de cette révolte de Venise.
- Le tout c'est qu'il n'y ait pas d'oriflamme ottoman qui flotte sur Venise.
- On va retenir ça.
- D'un côté c'est pas plus mal, vu le bordel chez les Francs et au travers des duchés d'Italie...
- Il paraitrait que cette saison soit importante, on va enfin savoir quel camp se place en position de remporter la couronne.
- Et chef, on est dans quel camp nous ? 
- Les perdants diront qu'ils ont fait de leur mieux, les gagnants rentreront chez eux et baiseront la reine du bal. Mais avec un big boss qu'on n'aura pas vu sur le front de toute la campagne qui a réussi à se rendre félon tout en baisant Saori, j'aurais tendance à dire qu'on rentre dans les deux cases. 
- On peut pas échanger Saori contre quelqu'un d'autre ? Avec tous les bleus qu'elle a suite aux combats, ses lieutenants l'appellent la Schtroumpfette.
- T'en fais pas, si c'est le Porteur qui l'emporte tu finiras empalé sur un joli sceptre au majeur dressé.
- D'un côté il deviendrait le Louis Pasteur du cancer de la prostate. 
- Classe les gars, on va peut-être s'arrêter là non ? 
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