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#1 27/05/2018 19:25:44

HEROES 2 : Victoire totale d'Orcrist

Je commence par dire que je mettrais mes réactions quand aux nouveautés dans le topic créé par Sagramor. Pour information, j'étais maitre espion (espionnage à 50 écus)

Campagne qui commencent dans la difficulté pour moi. Je commence en Livonia, et suit obligé de risquer la félonie pour la première saison. Nous sommes trois pour les 7 terres du sud-est. Pentos est en Musa et Hoddock en Estonia. Je propose un plan pour tuer l'autre à chacun. Au nord, je m'allie à Calydan afin qu'il puisse menacer Theoden qui a beaucoup beaucoup de place.

Je choisis de m'allier avec Pentos pour 2 raisons; je peux féloniser Haddock en le trahissant (ce qui le rends quasiment mort) et le pouvoir de Pentos (forcer la paix) me parait très très puissant.

Tout se passe bien la première saison, mais Romualdus qui partait du Danemark fonce sur Pentos. Ce dernier est obligé de piller ses terres pour se défendre. Heureusement Romualdus veut récupérer des terres neutres en plus d'attaquer Gotland. Il se fera repousser puis tuer la saison suivante. Cela laisse Pentos très affaiblit et au nord, notre allié Magalex se fait tuer.

Azildur, Alzgard et Orcrist ont l'air de marcher ensemble. Azildur a déclaré la guerre à Pentos et a une très grosse armée (il a gagné/ va gagné la première royale). Je décide de trahir Pentos (et de jouer mon personnage de maitre espion à fond en étant un gros traitre par la suite). Mais coup de théatre, Pentos est ONR et meurs au combat face à Azildur. Calydan est également ONR et n'avance donc pas sur mes terres.

Bref, je suis à la merci d'Azildur et d'Orcrist. Ce dernier m'a déclaré la guerre et peut m'attaquer depuis Gotland (qui appartient à Azildur).
Orcrist est le favori. Il a des terres riches, beaucoup de chevaliers, et un centre de recrutement déjà prêt. Azildur me propose de me transférer 3000h qu'il a promis à Orcrist afin de stopper net ce dernier. Mes échanges avec Azildur me font également dire qu'il est bien conscient que Théoden va l'attaquer en passant par Alzgard. 

Bref, pour moi, Azildur n'a aucun interêt à agir de la sorte, et je fais reculer mes armées afin: de mettre Orcrist hors de porté de ses terres de recrutements, de bien connaitre la taille de l'armée de mon adversaire, et d'attendre les renfors de Calydan. J'espionne les terres d'Azildur et transmets les infos à Théoden.

Grosse suprise la saison suivante, Azildur m'a transferé 3000h... par contre, il est heureux que je n'ai pas combattu. Orcrist a recruté une méga armée et aurait gagné le combat de toutes façons.

Azildur n'est pas content, mais promets qu'il luttera cotre Orcrist... une fois qu'il aura repoussé Theoden. De mon coté, je me prépare au combat contre Orcrist avec l'aide de Calydan. Je pense défendre, mais Calydan me fait remarquer qu'Orcrist ne se fera pas avoir. Je tente donc un assaut. Dans le même temps, je promets à Azildur de ne pas prendre Gotland. Je respecte ma parole, pensant que de toutes façons, il faudra Azildur pour lutter contre Orcrist.

Résulat, je laisse passer Orcrist en personne. Il va prendre mon centre de recrutement. Mais il sera isolé et je pense qu'avec Calydan on pourra rassembler 20 000h.
Azildur a massacré Théoden. Ce dernier a attaqué sur une forteresse, a porté de la meilleur terre de recrutement d'Azildur.

Je discute donc avec Azildur de son retournement. contre Orcrist. Cela commence par une paix entre nous. Je combats pour repousser les armées d'Orcrist et mettre les notre en position pour la saison prochaine.

Malheureusement, Azildur me trahit, et attaque une grosse partie de notre armée, avec son super-cs et un combinaison de ses troupes et celle d'Orcrist.
Je suis donc perdu. 
J'essaye de m'arranger avec Orcrist pour pourrir Azildur. Je gagne la royale, ce qui a par faire peur, ne me sert pas à grand chose. Je conviens avec Orcrist de lui laisser des terres en échange de 6000h de son armée et a peu près autant d'homme qu'il recrutera avec mon argent. De toute façon, je ne peux pas défendre, juste choisir à qui vont aller mes terres.

Je propose à Calydan d'en acheter, mais il ne donnera pas suite.
Finalement, Orcrist réalise "son coup" et se retrouve en position de gagner, bien que félon. Pour avoir une chance de l'en empêcher, il faudrait que moi-même, et Théoden nous félonisions. 

Azildur, qui toujours allié à Orcrist, et qui l'a, de mon point de vue, énormément aidé à en arriver là, ne peut rien faire, et nous demande donc d'agir. Logiquement, le faire donne énormément de chance de trône à Azildur, et donc personne ne fera rien. Azildur et Ocrist feront une campagne de communication pour tenter de rallier les seigneurs à leur cause. Je pense qu'elle n'a eu aucun effet.

Azildur se sucide pour signifier son défi au couronnement d'Orcrist. Au passage il lui vends une terre, ce qui rends son geste beaucoup moins significatif...

Au final, Orcrist gagne largement avec 20 terres, et en se félonisant une nouvelle fois.

Je pense avoir fais une partie correct. Je suis obligé de prendre des risques au début de la campagne, et mon économie ne se remettra pas assez vite. Il me manquait un ou deux tours tranquilles. Ensuite, je suis obligé de faire confiance à Azildur. 

Ce dernier a choisi de favoriser Orcrist pour se trouver dans une situation de course à deux en fin de campagne. Même sans le jolie coup d'Orcrist, il n'avait pour moi aucune chance. Dans cette situation, les "autres" seigneurs décident du trône (je l'ai bien vu sur BIG8...), et personne n'aurait choisi Azildur. Donc le plan était à mon sens mauvais. Par contre, il faut reconnaitre que paradoxalement, il fut très bien exécuté, et qu'à la fois, Alzagard et moi-même avons été bien explosé par ses manoeuvres. Bien joué pour cela cher Azildur.

Rapidement, cher Alzgard, je n'ai pas compris le refus de faire un centre de recrutement. Je pense que cela vous a beaucoup beaucoup beaucoup couté.

Cher Théoden, comme dit plus haut, je n'ai pas bien compris votre assaut contre Azildur. 

Cher Calydan, je pense que vous aviez pas assez de temps à consacrer à cette partie pour faire les bons choix diplomatiquement. Il aurait fallu me trahir (ou Théoden...)

Cher Haddock, je vous ai joué un méchant tour, qui a pourri votre partie. Je vous félicite cependant pour avoir survécu. 

Enfin, bravo cher Orcrist, je pense que vous aviez parti quasiment gagné, mais votre "coup" victorieux rajoute du style, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Hors ligne

#2 28/05/2018 18:59:49

Orcrist
Prince
Blason de la Maison Orcrist

Re : HEROES 2 : Victoire totale d'Orcrist

Perdre le CR complet de la partie pour cause de fin de cession, fait.


Je démarre dans les Highlands, seul dans les îles. Je propose immédiatement à Azildur, qui accepte, un partage moitié-moitié, avec pour moi l'obtention d'un corridor Agder-Norway.
Je gagne ainsi du temps (qui aura manqué à Artaz par exemple).
J'ai de "bonnes" relations avec Alzgard et effectivement nous essayons de nous coordonner à trois mais c'est compliqué.
Azildur est très actif au départ, j'aime bien  e style de jeu assez pêchu qui fait exploser un pan de carte dès l'entame.
Artaz semble bien manoeuvrer au sud est mais comme il l'explique aussi, c'est compliqué de se remettre d'un tel départ et viser la gagne à long terme.

Je me contente au départ de suivre Azildur dont la mort prématurée ne serait pas une bonne nouvelle. Premier léger couac avec l'annexion de Norway, mais Azildur me propose de me la vendre immédiatement saine ou pillée, je le laisse décider, il la pillera, voilà mon premier contre de recrutement.

La première royale voit la victoire d'Azildur, un chevalier seigneur survitaminé, un bon trésor, puis d'excellents chevaliers.
Je n'ai personnellement pas encore de stratégie autre que d'accompagner Azildur puis d'aller titiller le duo Artaz-Calydan qui me semble le mieux placé "si rien n'est fait".
Et le temps enlevé à Artaz est aussi dû à cela (il fallait faire vite)

Je commence à recevoir des suggestions appuyées de Theoden et d'Alzgard pour trahir Azildur, je refuse car j'admire Azildur pour ce qu'il a accompli jusque là, et que dans mon esprit, ce n'est pas l'adversaire principal (du moment que je suis le voisin du favori, il n'est jamais le favori...), mais plutot Calydan que je souhaite aller chercher.

Premier tournant de la campagne, Theoden me déclare la guerre ainsi qu’à Azildur depuis les terres d’Alzgard qui reste neutre.Dans le même temps Azildur joue un triple jeu avec moi et Artaz, il ne m’affecte pas les 3000h attendus.Il se dévoile sur le forum.Mais je reste son allié « de raison » car nos intérêts sont trop imbriqués.Je joue le jeu en respectant toujours mes engagements, d’ailleurs il me semble avoir toujours fait ce que j’ai dis jusqu’à la saison 10, à la différence d’Azildur à qui les ¾ de la carte ont une raison d’en vouloir.
J’avale donc cette énorme couleuvre, car de toutes manières un conflit frontal entre lui et moi nous fera plonger tous les deux.Azildur semble bien manœuvrer au Nord en grugeant Theoden et Alzgard, et au sud avec Artaz. Ca m’arrange, et j’essaye toujours d’avancer et de mettre la pression.
L’un des prétextes (sincère) pour avancer sur Artaz est la question de Saarema, qu’il récupère à 80 de bonheur après l’avoir vendue à Calydan et ne pas l’avoir défendue. J’en conclus que son plan est de la doubler à 160 puis éventuellement de la fortifier, soit 192. Je n’aime pas le procédé et le fais savoir à mes voisins.
Azildur, protégé par mes chevaliers, est en place pour frapper Alzgard, après avoir laminé Theoden.Artaz, qui lui aussi a été trahi, me propose des plans pour nuire à Azildur. Je n’entre pas dans le détail mais on convient de me laisser débarquer par Gotland, en lui faisant comprendre que je ne défendrai pas Gotland (ce qu’Azildur sait).

Puis vient un nouveau couac, l’absence de revente de Saarema (pour un motif technique dont j’ignore l’exactitude). Je ne suis pas réellement dupe mais je reste en apparence calme.Mon CS est en Latvia, centre de recrutement d’Artaz, mais isolé.Artaz gagne la royale et cela complique la donne.
Il me propose un plan, que je modifie un peu. Il me laisse attaquer daugava et Livonia, et je lui vends Musa pour qu’il y rapatrie ses chevaliers, et je recrute pour lui la saison d’après.

Et là c’est le déclic, comme une fulgurance en regardant la carte.
Cette saison si Artaz respect son plan (et pas moi), j’obtiens Daugava et Livonia.
Si Azildur respecte (enfin) sa parole je récupère Saarema (en contrant Artaz) et Estonia (vendue par Azildur).
J’annexe Denmark, chez Haddock, que j’avais remarqué depuis 2 saisons.
Je peux donc me retrouver potentiellement à 9 + 5 = 14 terres.

 L’idée me vient donc de proposer à Alzgard d’attaquer les trois terres d’azildur (qu’il pense protégées par mes chevaliers) sans que je le rende félon.
Mon plan est simple : intercaler ma renommée entre celle d’Azildur et celle d’alzgard pour contrer les attaques d’Alzgard sur les trois terres d’Azildur, et attaquer les trois terres d’Alzgard avant Azildur.
J’ai suffisamment de chevaliers, disposés en Fjordane (3), Oopland (2), Kopparborg et Norway, pour mener 6 attaques (Till ren 45 devra affronter Alzgard…).

Problème 1 : si je peux éviter d’être félon c’est mieux.
Je décide donc de sacrifier Petits Pas en Fjordane (le seul endroit où je peux rendre Alzgard félon car j’y possède trois chevaliers), en lui allouant un soldat.

Problème 2 : je dois être certain que mes attaques porteront, sinon je vais être ridicule. J’indique donc à Alzgard qu’Azildur va mettre le paquet sur ses trois terres et que ce n’est pas la peine de défendre.Je lui suggère aussi de voyager léger et de garder ses écus pour les combats au nord. Je lui propose de fournir moi-même à ses chevaliers les armées qui vont attaquer azildur. 500h à trois chevaliers de son choix, ce qui me permet de calibrer moi-même les armées que je vais devoir contrer, et de prévoir mon propre recrutement en conséquence.

Je signe aussi un maximum de paix pour éviter les représailles, et l’armistice est signée avec Theoden, Artaz et Calydan.

Je valide, et j’attends… le lundi.

Mon plan a globalement fonctionné dans son résultat. J’ai 18 terres et non 20 car Azildur n’a pas (pour la troisième fois) respecté ses engagements. Mais je suis félon pour n’avoir pas transféré 3 mais un seul soldat à Petits Pas.
Dans l’absolu je pense que c’est gagné, dernière joute verbale en public avec Azildur pour montrer aux autres que je ne considère pas avoir partie gagnée et que je serai vigilant, et aussi parce qu’une joute verbale publique, à l’ancienne, c’est toujours bien.

Azildur est au supplice de ne pouvoir absolument rien faire (j’adore), à part espérer contrer des attaques au nord et qu’au moins deux seigneurs se félonisent. Ce n’était l’intérêt de personne et je finis à 20 terres après le suicide annoncé d’Azildur (dommage).

Je ne vous cache pas que la bouffée d’adrénaline quand un projet fou saute à l’esprit, et que les différentes pièces du puzzle se mettent en place (et cela concernait tous les seigneurs hormis Haddock, que je remercie au passage pour sa loyauté), pour parvenir à le réaliser, est inimitable.
J’ai même, pour la première fois de ma carrière, analysé les règles pour calculer le gain de renommée procuré par chaque terre, afin de bien calibrer ma perte de renommée, c’est dire… 

Cette campagne était animée et assez indécise je trouve. La qualité des joueurs y est probablement pour quelque chose;

Dernière modification par Orcrist (28/05/2018 19:03:52)

Hors ligne

#3 29/05/2018 00:31:24

De Nymphale
Ecuyer
Blason de la Maison De Nymphale

Re : HEROES 2 : Victoire totale d'Orcrist

J'ai longtemps hésité avant de faire partager ma vision du jeu, n'étant pas sûr qu'elle puisse éclairer quoi que ce soit. Mais puisque je vois ci et là des interrogations ou carrément des affirmations, je pense que ma version peut, à tout le moins, me servir d'expiation. 

Je commence à l'Ouest entouré d'Alzgard et d'Orcrist. Je prends rapidement contact avec eux et tente d'instaurer un triumvirat. Dès le début, l'un et l'autre me disent de ne pas faire confiance à l'autre et de me méfier. Je suis à la fois heureux et bien inquiet d'être tombé entre les deux favoris d'entrée (rien que par leur nomà de la campagne. Mais c'est ainsi. 

Fidèle à ce que je suis, je pars bille en tête vers l'Est sans me poser de question. Ma stratégie est couronnée de succès, je gagne la royale, j'écrase Pentos qui est ONR pendant que Romualdus et Haddock sont hors course. Avec mes alliés, tout va bien, du moins je le pense à ce moment là. Problème territorial avec Orcrist à qui je revends Norway, puis avec Alzgard, à qui je revends Fjordane. Je compte respecter ma parole et ils respectent la leur, ce qui est parfait. 

Je m'entends avec Orcrist pour nous en prendre à Artaz, en enchaînant. Ce dernier a été pris de court et se retrouve face à mes troupes et à celles d'Orcrist, qui lui a déclaré la guerre. C'est le premier tournant de la campagne pour moi, et il sera décisif. Artaz prend contact avec moi et commence notre balade habituelle sur ces parties. Il me fait savoir, à moitié pour rire, qu'il trouve comique que je sache pertinnemment que mes alliés comptent me trahir, mais que je les soutiens quand même.

Ici, Artaz pense que je suis parfaitement au courant, alors que je tombe des nues. J'avais une confiance aveugle en Alzgard, et en Orcrist. En réalité, j'apprends qu'Orcrist et Alzgard se parlent entre eux pour savoir qui me digérera pendant que Theoden prévoit même de me déclarer la guerre, c'est Alzgard lui même qui me l'avoue, en prenant cependant soin de me faire savoir que si j'ai mieux à offrir, il se retournera contre Theoden. Orcrist, quant à lui, me fait carrément savoir qu'il ne compte pas me trahir maintenant, mais pour remporter la victoire si besoin.

En une saison, je passe d'une campagne sereine à une paranoïa totale où je comprends que tout le monde attend que je tombe. Je sais que Theoden arrive, la seule chose que j'ignore c'est si Alzgard va l'aider avec le concours d'Orcrist, auquel cas je vais me faire détruire en cinq secondes. Mon seul espoir est alors de collaborer avec Artaz pour une raison simple, qui sera mon leitmotiv : je suis trop imbriqué avec Orcrist pour faire des plans tout seul ou pour le laisser tomber. De la même façon, une guerre ouverte avec Alzgard ne servira pas mes affaires. 

Mon idée est alors d'essayer de naviguer un coup à droite un coup à gauche pour que les puissances se neutralisent : je sais que s'ils se font face à face, ils ne pourront pas déclencher de plan contre moi. Je contacte alors Artaz pour lui fournir 3000 hommes, qu'Orcrist attend. C'est ma première trahison. L'idée est au mieux de tuer Orcrist sur le coup s'il n'est pas précautionneux et au pire de détruire l'armée d'Artaz et d'Orcrist en une seule bataille. Evidemment, Artaz ne me croit pas et se replie, ce qui me met dans une position très fâcheuse avec Orcrist : je sais que j'ai perdu toute sa confiance. Mais je sais aussi qu'il a besoin de moi, comme j'ai besoin de lui.

Je pulvérise 12 000 hommes de Theoden contre à peine 1000 pertes de mon côté. Je n'ai vraiment pas compris cet entêtement alors que j'ai écrit à Theoden pour lui proposer de passer sur mes terres pour affronter Orcrist. Alzgard y a été favorable, Theoden n'a jamais donné suite. Très bien. 

Du côté d'Artaz, le transfert des hommes aura au moins acheté sa confiance, j'obtiens donc qu'il épargne Gotland pendant que je repousse Theoden. J'écris à Orcrist pour essayer de rétablir notre partenariat : il va reprendre sa marche en avant. J'en profite pour trahir Artaz cette fois, en jouant le jeu avec Orcrist, à qui je vends Saarema.

Artaz est crucifié et pour ainsi dire, éliminé. Il ne me préoccupe plus. Ce qui me préoccupe c'est que je n'ai plus de contre pouvoir pour ralentir Orcrist. Mon territoire continue à grossir. Orcrist me demande de défendre Saarema puis de lui vendre dans la foulée. Evidemment, j'accepte car je sais pertinemment que je ne peux pas lui vendre cette terre une seconde fois. Anecdote : je ne sais plus si j'ai vraiment passé l'ordre ou pas, dans tous les cas il ne s'affiche pas au commun. Orcrist me demande comment cela se fait : je lu dis la vérité, je ne peux techniquement pas lui vendre la terre même si je le voulais. Ce que je ne lui dis pas évidemment, c'est que je le savais pertinnemment. Ce problème de commun (ou mon oubli) érode encore un peu plus notre confiance mutuelle.

Alzgard entre en guerre contre Theoden, l'occasion est trop belle et Orcrist me pousse à déclarer la guerre à Alzgard. En réalité, là est ma mauvaise appréciation. J'écris à Alzgard pour avoir son soutien en cas de trahison de mon côté d'Orcrist. Pour camoufler ces tractations, je le préviens que je vais lui déclarer la guerre. Alzgard n'a strictement aucune confiance en moi, sans que je sache réellement pourquoi. En réalité, Orcrist n'en a cure et en profite pour faire son coup... 

Sacré coup. J'avais prévu qu'Artaz, que je préviens de ne pas faire confiance à Orcrist, s'allierait avec lui. J'avais pensé qu'Orcrist transférerait des hommes à Alzgard pour l'aider à me repousser voire à m'assassiner, raison pour laquelle j'ai fait filtré de mauvaises informations à Orcrist sur la terre que j'allais attaquer. Inutile puisque son plan est bien différent, et que je me fais humilier : je n'ai même plus la capacité technique de l'empêcher de ceindre la couronne.

J'essaye de mobiliser l'ensemble des seigneurs car objectivement, il reste de la place pour une fin de campagne endiablée, je suis prêt à tous les sacrifices. Artaz, amer, s'en prend verbalement à moi pour me discréditer. Alzgard veut bien marcher avec moi. Theoden s'en fout royalement et Calydan ne prend pas la peine (ou n'a pas le temps) de me répondre. Je sais que c'est fini, j'écris donc à Orcrist pour l'informer que personne ne bougera et que je vais me suicider en lui vendant toutes mes terres : je désire alors m'assurer que si quelqu'un bouge, il sera quand même couronné.

En bref, j'ai tenté comme j'ai pu d'équilibrer toutes les forces qui étaient autour de moi, en y parvenant dans une limite raisonnable. Certains n'ont pas arrêté de me dire que dans tous les cas même sans le coup d'Orcrist, je n'avais aucune chance. Je continue de penser que la réalité aurait été bien différente, mais alors à quoi bon y penser si j'avais perdu depuis le premier tour. C'est toute la différence entreles grands joueurs et les novices, dont je fais partie. 

Pour éclaircir certaines choses cependant puisque je vois que les "trois quarts" de la carte ont raison de m'en vouloir :

- Je n'ai jamais menti à Alzgard, qui lui en revanche s'est bien empressé de me trahir. J'ai tendu la main à Theoden qui m'a trahi lui aussi, à plusieurs reprises sans qu'il ne daigne y répondre. Je n'ai eu aucun contact avec Calydan.
- Les deux seuls seigneurs que j'ai trahis sont Artaz (je ne le nierai pas) et Orcrist, qui sont de toutes façons également deux gros traîtres sur cette campagne. 

Pourquoi faire confiance à Orcrist plutôt qu'à moi ? Jamais je ne le comprendrai, surtout s'il était évident depuis des saisons, comme certains le pensent, qu'il était ultra favori : quel intérêt donc à le privilégier ? Suis-je si horrible que ça ? Visiblement, oui. Alors que j'ai fait tout mon possible pour survivre et que je n'ai espéré la victoire que sur la dernière saison, où mon sort s'est en réalité scellé très brutalement. 

Autant Artaz avait des raisons de me détester, autant Alzgard, je n'ai jamais compris son entêtement à ne pas vouloir jouer avec moi. Avant que je lui déclare la guerre, il me dit me faire confiance, mais s'empresse de tout raconter à Orcrist. Je comprends alors qu'il est tellement meilleur que moi.

Pour répondre à Artaz : oui j'ai été allié à Orcrist longtemps, trop longtemps visiblement. Mais je n'avais pas le choix puisque mes terres étaient complètement drainées et que j'étais trop lié à Orcrist. Pour le trahir, il me fallait l'appui d'autres seigneurs : j'ai essayé avec toi Artaz, mais tu n'y a pas cru (à tort ou à raison vu l'attaque initiale d'Orcrist). J'ai essayé avec Alzgard qui a préféré se tourner vers Orcrist (pour des raisons que je peine à comprendre). J'ai essayé avec Theoden qui n'a même pas répondu malgré l'appui d'Alzgard. Trahir Orcrist, c'était au mieux détruire nos chances à tous les deux de jouer la gagne, au pire de me faire expédier en deux tours et de lui donner la couronne. 

Mes seuls regrets donc : soit ne pas avoir accéléré contre Artaz et ne pas trahir Orcrist au départ. Soit avoit trop tardé à me décider contre Orcrist. Ici je plaide coupable et c'est l'espoir au vu de ma situation qui m'a eu. 

Dans tous les cas, la déception de ma partie est à la hauteur de sa qualité. C'est donc extrêmement humilié et amer que je termine cette partie mais je ne peux que m'incliner une nouvelle fois devant Orcrist, et devant ma navrante prestation. 

De grands joueurs que l'on croise trop rarement. Il fallait que ça me tombe dessus, c'est comme ça, c'est l'histoire. 

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