Gotland, le traquenard à bulots
Alors que des hordes maléfiques déferlaient de l’Est, nous les fiers descendants des valeureux guerriers du froids prirent nos armes et nos femmes une dernières fois, dans nos bras.
Gotland, gotland ou la terre de tous les espoirs, là où le mal doit être arrêté, vaincu, terrassé. Une terre au milieu des eaux, une terre perdue pour les hommes humbles et paisibles, car aspirée dans les grands cercles du fer et du feu.
Gotland là où l’ost aux étendards de la Moule monovalve et du Céphalopode unijambiste venant des lointaines Féroés cingle. Gotland là où la troupe ricanante aux emblèmes du Narval écorné et du Renne ratiboisé des terres de l’Ouest réputées pour son manque d’iode vogue.
Gotland !
Gotland, ils ont débarqués nombreux, vociférant, braillant , nos bons hommes, hurlants la victoire sur un ennemi dépassé.
Mais alors le mur s’est levé, haches, boucliers, piques à perte de vue tel que le ciel s’est voilé.
Montloup, le loup que l’on croyait cacochyme, n’était en fait qu’adipeux en tout ce que la guerre peut faire de plus meurtrier.
…
Dans leur retraite glaciale, les seigneurs de l’Ouest se morfondent, comment un loup peut-il apprécier une telle fricassée de fruits de la mer, de viande cétaçine et de tripaille de caribou ! Une recette venant sans doute de la lointaine Germanie agustative.