La cour Scandinave

De Manwé · 08/03/2012 18:35:07

Dans le palais du roi Kalan, une certaine mauristé c'était instalé. Le roi souffrant n'apparaissait plus en pulique, et tout le monde à la cour, ménestrel, artisant, nobliaux, noble de robe, gente dame, tous observaient les échanges et les guerres que provoquait la course au trône qui allait désigner le nouveau roi.
Dans la salle du trône sur le mur Est, une grande carte de la scandinavie avait été affiché, et celle-ci montraient les fiefs des neufs seigneurs encore en lice. À chaque changement de frontière, une nouvelle carte était dessiné par les cartographes de la cours, et remplacait l'ancienne.

Ainsi la cour vivait au rythme de la course au Trône, mais en grand abscent, aucun des seigneurs de cette affrontements ne venaient à la cour. Seul évènement notable, messire Montloup avait tenté de dégeler tous celà, sans grand succès, quant à sa seconde apparition, il clamait à qui voulait l'entendre que rien ni personne n'arriverai à l'abattre.

En ce jour, alors que la course avait débuté depuis presque un ans à présent, le seigneur Wulfein ce présenta, un parchemin à la main, qu'il confia au ménéstrels.

"Le réçit de ma dernière bataille face au armée de Montloup par mes chroniqueur, et que ce dernier viennent encore dire que tout vas bien pour lui, faite m'en donc une version plus écoutale, et vous la chanterez au banquet de la cour ce soir, j'ose espérer que tout les seigneurs de la course seront présent pour écouter."

La journée s'écoula, et au soir, le ménestrel s'avenca, et commança son récit :

"Noble seigneur, gente dame, écoutez cette histoire, récit de bataille, récit d'épée, récit d'honneur, mais aussi récit cruel.
La guerre avait été déclaré, les deux bélligérant étaient le Sir de Wulfein, et le sir de Montloup, deux grand, choisi par notre bon roi, comme potentiel successeur.

En ce jour d'automne, dans la belle province de Halland, une fier armée s'avançait, deux mil cinq-cent soldats, fier et vaillant, jeune hommes de Skane, au ordre de leur glorieux seigneur Montloup, dont l'écusson senestré d'Or et de Gueule à une tête de loup sable, selon la formule héraldique, se dressait fierement au divers points de la compagnie, chevauchant fierrement en tête, Caradoc, il est jeune, mais vaillant, et le feu du courage anime son coeur.

Voilà trois jours qu'il avance en Halland sans rencontrer de résistance. Quelque villages paisiblent, rien ne semble s'opposer à eux. Le moral des hommes est bon, Caradoc est confiant. Soudain, deux cavaliers arrivent sur la route. Des éclaireurs, annonçant une troupe de paysans dans le bois au loins. Les hommes sont prévenu, un vent de plaisir parcourt la forte troupes. Le combat futur anime les hommes. L'armée s'avence.

Des fourrés sorte des paysans, armée de fourche, les hommes du Loup sont prêt, en position. Le combat est bref, les paysans fuient facilement, victoire ! Plus rien ne s'opposera à la glorieuse armée... Elle s'enfonce dans les terres de Halland.

C'est alors que tout bascula. De derrière une colline proche, a la sortie d'un bois un étendar s'élève, un étendard d'Azur marqué de deux fleurs de lys d'or, et d'une plume d'Argent. De manwé est là. Une trompe sonne, La charge. Wulfein, en tête de ses hommes, épée au claire, un cris de guerre sur les lèvres, à ses coté, ses deux cents cavaliers tranchent l'armée désorganisé par l'assaut soudain, La troupe est traversé en largeur. Pourfendu. Rassemblant ses hommes Caradoc redonne cohérance à ses lignes, les prépare à la nouvelle charge alors que les cavaliers font demi-tour. Mais une nouvelle trompent sonnent, et de derrière la même colline, Sept-cent fantassins dévale à leur tour la colline. La mêlé s'engage alors que les cavaliers charge de nouveau l'armé de Caradoc. Les troupes du Loup ne parviennent plus à former leurs lignes, et c'est bientôt des rangs entiers qui quittent le champs de bataille. Caradoc lui même est sur le point de tombé au main de l'ennemis lorsqu'il parvint à rejoindre le noyaux dure de ses troupes. Mais la bataille est perdu, il romp le combat, tourne sa bride, un estiflade sur la joue gauche, douloureux souvenir d'une lourde défaite, infligé par Wulfein lui même. Caradoc doit fuir, la ou il peut, au sud ou à l'est, il doit survivre, garder le maximum de son armée en vie, afin de préparer la revanche.

De leur coté, les hommes de Wulfein cèlèbre leur victoire, sur le champs de bataille vidé de leur ennemis ils hurlent leur joie d'avoir vaincu un ennemis qui leur était deux fois supérieurs. Ils comptent leur morts, celle du Loup : cent-vingts pour eux plus de cinq-cent pour leur ennemis. La victoire est total.
Wulfein sur son cheval observe l'horizon, voit les derniers troupes à la traine de son ennemis. La poursuite vas commancer, le Loup n'a cas bien se tenir..."

Dernière modification par De Manwé (09/03/2012 17:35:37)

harvinsson · 11/03/2012 23:17:36

Le conseiller apeuré chuchota quelques mots à l'oreille du marquis, lorsque celui-ci tonna :

" Je n'ai que faire de votre avis, De Manwé a craché sur l'honneur de Montloup, il fera bientôt face à toute l'armée de celui-ci, que nos généraux se tiennent prêts à partir en campagne sur le champ ! Nous verrons bien s'il se trouve quelqu'un pour tenir tête aux soldats de Finlande !"

Le conseiller repartit sans un bruit, Haakon se leva fit quelques pas et ajouta :

"Et préparez mon cheval, je compte bien briller à la joute Royale."

De Manwé · 16/03/2012 22:18:12

Assis sur une chaise de bois finement travaillé, la main en coupe pour accueillir sa joue, sir De Manwé écoutait, légèrement déçut la récit. Il manquait de panache et gardait trop son aspect chronique.

Soudain, il entendi le cris d'un homme. Il reconnut la voix et un sourire se dessina sur son visage. Ce cher Haakon. Un homme plein de qualité, il fallait bien le reconnaitre. Mais Wulfein avait fini par s'irriter de sa froideur. Dans son esprit, le marquis apparaissait plus comme un commerçant avide de bonne affaire que comme un gentilhomme.

Humilier Montloup. La formule avait quelque chose de séduisant, mais restait à savoir si l'intéressé serait d'accord d'une telle tournure.

Un écho pourtant tachait le tableau. Et tout les seigneurs de la course le savait. Une erreur, un bien belle erreur il est vrais, mais qui lui avait couté près de 4000 soldats, la plus grande armé de scandinavie.

Pourtant, Haakon semblait d'humeur colérique, et De Manwé se sentait taquins. Se levant, il traversa la salle de fête, et s'approcha du seigneur. Celui-ci se tenait de dos.

«L'armé de Monloup ne m'effrais pas, et celà devrait même être l'inverse.
Quant à vous voilà enfin prêt à partir en campagne marquis. Après un ans d'inaction je craignais quant à votre virilité. De plus, ne dit-on pas : "souvant femme varie", je trouvais votre comportement trop en phase avec ce dictons.

Puérile, mais Wulfein préférait cette accroche simple et méchante pour d'aventage irriter l'homme. Son sourire s'agrandit lorsque le marquis lui fit face.

[hrp: petit anachronisme pour le dicton, tu me le pardonneras]

Dernière modification par De Manwé (17/03/2012 19:27:34)

harvinsson · 17/03/2012 00:36:55

Choqué par l'audace de son contradicteur, Haakon se tint coi quelques instants : ce noblieau Suédois osait mettre en doute l'ancienneté et la virilité de son sang Varègue, celui-ci ne fit qu'un tour, l'homme se retint d'envoyer balader Wulfein, au propre comme au figuré, et cracha presque :

"Le loup ne vous effraie pas, misérable !? Qu'en sera-t-il de l'ours Finnois ? Votre armée est en lambeaux, vos chevaliers sont des pleutres, la joute royale, ou vous aurez par ailleurs droit à une preuve de ma virilité, contre vous ou vos hommes j'espère, nous le montrera bien. Vous étiez l'une des trois principales puissances de Scandie, qu'en sera-t-il lorsque Montloup tournera ses 3000 hommes contre vous ?
Vous riez De Manwé, mais ces deux années ne furent pas pour moi de l'inaction : voyez mes terres, ne sont-elles pas parmi les plus heureuses et les plus riches de Scandie ? Tout un peuple est prêt à en découdre, et nul ne l'arrêtera.
Je ne voie pas pourquoi Montloup aurait peur de vous, nous avons eu une magnifique démonstration de vos talents de stratège, je m'étonne que vous osiez seulement vous pavaner ici alors que vos terres se déliteront bientôt."

Il avait failli exploser, mais sa diatribe le calma tant il se rendait compte que Wulfein le provoquai, toutefois, il se méfiai, un homme capable de se tailler un fief au centre du pays, balloté par toutes les tensions autour de lui, a forcément de la ressource, et Montloup devrait redoubler d'ingéniosité s'il espérai vaincre.
Il n'osait pas non plus proclamer sa victoire immédiate, son ancien ami Iriaz non plus n'ayant rien d'un idiot, et commandant la plus grande armée de Scandie.

De Manwé · 17/03/2012 14:00:03

Une légère déception s'empara de Wulfein. La belle réparti du marquis n'était pas marqué par la colère qu'il avait espéré. Il avait pourtant crus quelque instant que l'autre allait en venir au main. Mais De manwé avait fini par apprendre et jauger les mouvements d'humeur et de ton de son interlocuteur.

« L'une des trois puissances de scandinavie dites-vous, son regard porta vers le vague comme à l'évocation d'un souvenir, oui celà doit être vrais. Mais j'avais besoin d'un peu de vacance, et une armée est assez encombrante et le visite de Skane m'a fait un grand bien.
Je vous remercie pour votre sollicitude, mais veuillez ne pas vous inquiétez, mon fief n'a rien perdu de sa puissance, et mes sujets sont tous derrière moi prêt à rejoindre l'étendare, et vous pourrez vous en rendre compte.»

De Manwé s'avenca vers Haakon, le dépassa d'un pas et repris, observant le vitraille de la salle de banquet.

«Voyez-vous, les échecs me passionnent, et j'y ai aquis une certaine expériance. Une erreur peu s'avérer fatale, mais un bon sacrifice le sera davantage pour son adversaire, surtout s'il y perd sa Dame.»

Puis, il se tourna vers le marquis.

«Quant à l'ours, c'est un animal simple, il court la ou il sent le meilleurs miel, il suffit de placez ses ruches avec intelligence afin de le pieger.»

Nul crainte du revers qu'avait subit le Seigneur central ne se lisait sur son visage. Juste une assurance certaine, et un sourire espiègle.

Dernière modification par De Manwé (17/03/2012 18:48:57)

harvinsson · 17/03/2012 16:50:37

Haakon sourit de toutes ses dents, on pourrait presque dire de tous ses crocs, un piège, il en riait intérieurement, qu'importe pièges, ruses et subtilitées de cet acabit, il se savait lui-même chef militaire accompli, mais l'assurance du Suédois le gênait, l'homme aurait dû faire profil bas s'il était vraiment aussi mal en point qu'il en avait l'air, mais bon, il serait seul en Skane, coupé du reste de son royaume... Le plus sérieusement du monde, il déclara :

"Vous ne devriez pas limiter vos possibilités tactiques aux échecs, elle sont infiniment plus variées, et ne me faites pas croire que votre 'sacrifice' paiera, vous serez le seul sacrifié si vous êtes pris !"

"Votre étendard ne flottera bientôt plus que sur votre tombeau De Manwé, votre temps est fini !"

Il était confiant, les préparatifs allaient bon train, son armée serait prête, et quelle armée ! Les meilleurs soldats de Scandie, sous le commandement des meilleurs chevaliers du royaume, comment pourraient-ils perdre ? Il quitterait bientôt la cour pour rentrer en son fief, l'ours allait courir vers le miel effectivement, mais il ne comptait pas laisser à ses ennemis le temps de lui tendre un quelconque piège.

De Manwé · 17/03/2012 19:26:15

Les deux seigneurs se faisaient face, les deux souriaient, confiant l'un et l'autre de leurs plans. C'était ce genre de sourire moqueurs et condescandant. La rivalité des deux hommes ne faisait aucun doute.

«Vous auriez tord de sous estimer le potentiel des échecs. Mais vous avez raison, cette métaphore ne s'applique pas parfaitement à notre cas. Car nous avons en plus le renseignement.
Si par malheure je tombai messire, ce ne serai pas seul. Si mon corps était transpercé par le fer, votre honneur et votre arrogance tomberaient bien plus bas que l'enfer.»

Le sourire de Sir De Manwé se fit glacial. Il ne louvoyait plus en laissant deviner ses projets, il menaçait directement le Marquis.

«Si nos batailles sont partis d'échec, nos informations sont des cartes de jeu, et j'ai une confiance absolue en mon jeu. Quant au votre, nous avons suffisament échanger de missives pour qu'il m'apparaisse clairement.»

De Manwé lui même se demanda s'il ne faisait pas trop, s'il n'était pas trop certain de bien lire le jeu de la course au trône. Et s'il se trompait ?
Il balaya ces doutes de son esprit. La fuite de ses hommes d'armes et de trois chevaliers avait failli le mettre à terre, et il savait pertinament qu'il n'allait pas corriger cette erreur en trois mois. Mais il était sur que les failles de son dispositif militaire n'allaient pas gêner sa victoire face au Loup, et qu'elles seraient corrigé lorsque Haakon serait une menace militaire directe, si elle le devenait.

«Non Haakon, mon temps est bien loin d'être fini, il ne fait que commencer même. Vous auriez tord de me croire vaincu par un contre-temps, il appuya ce terme, et vous auriez daventage tord de croire votre victoire face à Iriaz acquise»

A cette évocation du seigneur Iriaz, un coup de sang secoua De Manwé. Pour lui, ce brusque retournement d'Haakon contre Iriaz était la marque même de sa perfidie et de son opportinisme. Ses sourciles se froncèrent, son sourire disparut. Il affichait maintenant un masque juste glacial à son antagoniste.

harvinsson · 18/03/2012 00:39:13

Il relevait son armure enfoncée par le coup de lance de Wulfein, et tempêta :
"Tudieu ! Il cogne fort le bougre, enfin, Harald lui a mis une leçon !"

Une fois changé, Haakon félicita à nouveau le colosse pour sa victoire, Harald était reconnu de tous et toutes comme le meilleur chevalier de Scandie, et, chose plus importante, quinzes milles écus royaux étaient arrivés tout droit dans ses caisses, tous ses chevaliers s'étaient illustrés lors du tournoi, y compris les plus jeunes, Erik et Stradovoïski, qui avaient terrassé des adversaires pourtant meilleurs qu'eux, tous sauf lui, mais bon...

Croisant Wulfein, il ne put résister à étaler son triomphe :
"Voyez, De Manwé, vous êtes fait ! Et ma guerre à moi sera courte, ma stratégie est claie, simple, et a le mérite de l'efficacité."

De Manwé · 18/03/2012 04:05:22

La visière baissé, De Manwé fixait son adversaire. C'était un monstre, il fallait l'avoué. Mais le seigneur avait vaincu ses adversaire un à un, et au dernier tour il avait même vaincu son propre chevalier Godefroi.

Les trompettes royales retentir. De Manwé épersonna son destrier qui parti au galot. Il baissa sa lance, le poing serré sur le manche. Sous son gantelet de fer, ses jointures se blanchir. Le dernier assault avant la victoire à la joute royale. Nul seigneur ne pourrait remettre en cause sa bravoure et sa supériorité. Son fer frappa l'écu d'Harald le premier. Ripa sur celui-ci dériva de sa cible. Il était trop avancé lorsque la lance du chevalier explosa totalement son propre écus, frappant son bras, s'enfoncant dans ses côtes. Un crie muet s'échappa de ses lèvres. Ses pieds quittèrent les étrillés. De Manwé frappa le sol, sonné, le regard dans le vague, vers le ciel d'un bleu délavé. Au loin, la clameur retentissait, acclamant Harald. La vision du seigneur se brouilla.

...

Plus tard, le bras gauche en bandoullière, durant le banquet qui cloturait la joute royale, il se fit accoster par Haakon.

«Je suis fais ? Laisser moi rire, votre chevalier à la compétence, mais qu'en est-il de vous messire ? Nous nous sommes affronté face à face, et vous avez pitoyablement perdu. Ayez de l'honneur et ne vous réfugiez pas derrière vos vassaux, acceptez votre défaite, et ne voler pas celle d'un autre. Prennez votre argents facile, laissez la gloire à ceux qui la mérite dussent-t-ils être dans vos rangs.»

harvinsson · 18/03/2012 14:18:13

Serrant les dents, Haakon se renfrogna :

C'est vrai, j'ai perdu face à vous, maintenant je dois m'en aller, j'ai une invasion à planifier.

Puis il tourna les talons, la victoire était sienne, ne pouvait-il s'empêcher de penser, mais sa méfiance maladive le laissait tout de même douter.

De Manwé · 18/03/2012 15:04:14

De Manwé regardait partir l'homme. Il avait reconnu sa défaite et ne fanfaronnait plus. C'était toujours ça de gagner et allégait tout de même l'amertume de Wuflein qui, quoi qu'il en disait, rageait d'avoir perdu face à un chevalier d'Haakon.

*Retournez donc à vos invasions et à vos manigance Haakon, je suis bien le dernier à regrette votre présence, pensa-t-il.*

A cet instant, un messager s'annonça, porteur d'une missive qu'il disait importante. À la vue du sceau, le coeur de Wulfein manqua un battement. Tenant la lettre d'une main, il fit sauter le sceau de l'index, laissa tomber l'enveloppe et déplia la lettre. Son visage palie de colère.

Il froissa la lettre, cracha par terre, et dit au messager.

«Retourne à ma tente, et demande de plier bagage, nous rentrons sur le champs à mon camp de base.»

Il regarda la dos du marquis qui s'éloignait. Cet adversaire indirecte. Montloup. Plus... Wulfein jetta un oeil à la missive froissé au creux de sa main. Se retournant, il se dirigea vers sa tente ou déjà ses serviteurs s'affairaient.

La couronne était encore loin.

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#1 08/03/2012 18:35:07