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#1 24/04/2018 13:16:21

De Nymphale
Ecuyer
Blason de la Maison De Nymphale

Les Légions fantômes

Dans les terres désolées de Norvège, un homme avançait debout, contre le vent et la neige. Minuscule point noir dans l'immensité immaculée, il luttait pour se tenir debout, la peau brûlée et les cheveux arrachés. Devant les murailles de Bergen, la silhouette continuait d'avancer alors que le ciel explosait en des myriades de couleurs. La nuit était avancée et pourtant, l'on voyait comme en plein jour. Lorsqu'Azildur pénétra dans l'enceinte de sa cité, les murailles s'animèrent, comme la Cour et plus loin, le Donjon. Partout, des soldats à l'air lugubre défilaient en silence, aux yeux morts et à la peau translucide. Frappés du sceau de la famille Azildur, ils semblaient revenir d'outre tombe. 

C'est alors que le seigneur tomba finalement à genoux, terrasé par la fatigue. Après avoir traversé ces déserts de glace, il ne pouvait plus, ne souhaitait plus continuer. Tous lui avaient tourné le dos. Il avait tout perdu. 

Alors qu'il s'effondrait, de puissants bras le ceinturèrent et le relevèrent. Croyant rêver, Azildur poussa un cri lorsqu'il découvrit le monstre qui le tenait. Plus grand que le plus grand des hommes qu'il connaissait, ce dernier avait un visage rouge sang, et rouges étaient ses yeux. Sa peau n'était que lambeaux de chair et ses cheveux n'étaient que des fils transparents. Ses dents en revanche, étaient étincelantes quand sa bouche s'ouvrit sur un ricanement infernal. 

"Mon fils, quel plaisir de te voir ici, à la fin de toutes choses. Je commençais à croire que jamais tu ne t'ouvrirais au désespoir. Ne prends pas cet air paniqué, car tu sais pertinemment qui je suis. Je suis toi, et tu es moi. Je suis l'esprit damné de ta famille, celui que Philippe de Gotland a rapporté de ses premières conquêtes. Je suis celui de Baybars al Bunduqdari, je suis celui d'Octave, Doge de Venise, je suis celui d'Oktavus le Rouge, et d'Osvald Haraldsson. Je suis celui que Chaos a déchaîné sur l'Europe, celui que Dahlia a tenté d'enfermer. Je suis Azildur. Le jour où tu es né, nos destins se sont enchaînés. Jamais ta famille ne doit connaître le repos, mais en échange, ton âme ne va pas brûler pour rien. Car tu recevras les pouvoirs du Chaos et les Légions Fantômes seront tiennes. Elles ne craindront nulle douleur, nulle mort, car elle leur a déjà été offerte. Ne fais plus qu'un avec moi, Azildur, et tu vaincras. Lève l'épée que tes aïeux ont forgé, et transperce tes ennemis. Souviens toi, ta lignée a toujours régné avec force et honneur. Et je sais que tu rempliras ta part du marché : déverse des flots de sang sur cette Terre et alors, le pouvoir du Dieu de la Mort sera à toi ! En avant !

Et toutes les couleurs du ciel semblèrent exploser au centre de la Cour alors que le seigneur de Bergen disparaissait dans un tourbillon de glace. Lorsque le calme revint, nul bruit ne perçait plus de la cité. Nulle lumière ne perçait plus les ténèbres désormais totales. Mais au sommet du Donjon, Azildur dominait la lande. Emprisonné dans une armure en acier noir, il sentait ses mucles, il contemplait sa taille et sa puissance nouvelle. Oui, son âme était désormais promises aux ténèbres. Mais il pouvait léguer bien plus que cela à son descendant. Car il le savait, désormais, puisqu'il ne pouvait plus craindre la mort, il en serait désormais son Messager. 

Car chaque homme des Légions fantômes allait se battre comme cent. 

Hors ligne

#2 24/04/2018 19:22:48

Orcrist
Prince
Blason de la Maison Orcrist

Re : Les Légions fantômes

La prise de Saarema se fit sans encombre. Sans un bruit. Les éclaireurs et les espions d'Orcrist lui avaient délivré des dizaines d'informations contradictoires ces derniers jours.
A tel point que quand le mal de crâne menaçait, Orcrist faisait le vide dans son esprit et ne pensait plus à rien.
Quel repos de ne penser à rien. Du genre du repos que l'on peut savourer au fond d'un Lac pendant des siècles.
Puis, "quelqu'un" l'avait éveillé. Une ère nouvelle s'ouvrait, et il fallait qu'un Orcrist participe à sa naissance.
Mécaniquement, il avait rejoint le fief assigné par le Roy. Les Highlands. Dans un constant état de semi-conscience, il avait bâti, à la va vite, quelques amités, échaffaudé des bribes d'ébauches de commencement de plan.
Orcrist avait fait le choix d'avancer, de bouger et de faire bouger cette campagne d'un genre nouveau. "La main de Dieu" qu'on l'appelait. Lui, Orcrist... quelle ironie du sort.
Le Porteur du Sceptre au Majeur Dressé avançait, donc, la route ouverte -brillamment- par celui qu'il croyait être son allié. Son objectif : affaiblir le duo qui, pour lui, était le favori pour le trône : Artaz et surtout Calydan.
Il avançait. Strathclyde, Agder, Norway, Halland, Smaland, Gotland. Puis Saarema.
Ses arrières étaient vulnérables ? Alzgard et Theoden n'étaient pas aussi ptite bite (ou demi-molle) pour le prendre, lui et Azildur, à revers. Tout le onde saurait qu'en choissisant un combat frontal, Orcrist n'avait pas la victoire comme priorité.
Mais bon, ses voisins du Nord étaient malheureusement ce qu'il craignait.
En revanche, il ne s'était absolument pas attendu au coup du fils damné. Ca non. Non pas que combattre un damné ou un démon lui fasse peur, ceux de sa lignée en avaient vu bien d'autres dans l'histoire gépéienne.
C'était juste frustrant. Au lieu de se battre pour la Couronne, on allait jouer à la baballe dans une cour de récréation en laissant les favoris l'emporter.
Orcrist, décharné, livide, les yeux qui rougeoyaient légèrement, ressentit brièvement une espèce de lassitude, un autre vide que celui qu'il ressentait quelques instants auparavant.
Que faisait-il là, en Saarema, en fait ? Que faisait-il en Scandie, à se battre désormais contre des moulins à vent et associé à un Messager de la Mort.
Lui, Orcrist, qui était revenu plusieurs fois de la mort, et qui la défiait au fond de son Lac en rêvant.
Atteignant le sommet de la plus haute tour de la province conquise à Artaz (qui avait eu la bonne idée de retirer les 3300 hommes légués par Azildur), Orcrist se redressa et se déploya.
Sa longue cape noire, à l'intérieur de velours rouge sang, fouettée par l'air des hauteurs, il rejeta en arrière la capuche qui masquait le haut de son visage et leva les yeux au ciel.
Il frappa le sol en pierre de son Sceptre, et le tonnerre gronda. Le blizzard se leva en hurlant, et ce hurlement se mêlait aux hululements extatiques du Porteur du Sceptre, ses yeux rouges flamboyants, le Majeur Dressé bien haut à la face de toute la Scandie.
Le calme revint aussitôt. Un silence assourdissant.
Orcrist était désormais apaisé, et d'un pas calme, redescendit les escaliers en colimaçon de la Tour.
Un rictus espiègle se dessinait sur ses lèvres blanches et décharnées.

Dernière modification par Orcrist (24/04/2018 19:26:12)

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