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#1 26/08/2012 15:34:49

Merlun
Ecuyer
Blason de la Maison Merlun

précision

bon ba j'aurais pas tenu la premiere partie tres longtemps, juste une petite question qui me tracasse.
j'ai ,donné l'ordre à mon chevalier seigneur (en campania) d'attaquer la province apulia que je possedait afin de se proteger. ainsi que l'orde de s'y déplacer ensuite.

l'ordre apparait bien dans mon bilan:

"Amara Al Khabîr (147427) reçoit l'ordre d'attaquer APULIA."

donc, pourquoi à -t-il pu etre tué pendant l'attaque de campania?
ou bien y'a un truc dans les regels que j'ai pas saisi du tout?


dans les regles je lis:
"Un chevalier recevant l'ordre d'attaquer en pourra pas défendre le territoire sur lequel il se trouve à l'origine. Et ce meme si son attaque est résolue apres celle que son territoire subit."

donc comment mon chevalier a t il pu mourrir en defendant Campania?
merci, déclairer ma lanterne.

Hors ligne

#2 26/08/2012 16:29:19

Sir-Diablo
Ecuyer
Blason de la Maison Sir-Diablo

Re : précision

Bonjour Merlun,

Tu as une Renomé global inférieur que Bane, tu attaque avant lui donc :

Amara Al Khabîr (147427) reçoit l'ordre d'attaquer APULIA.
Amara Al Khabîr (147427) possède déjà APULIA.

Donc ton chevalier reviens à sa terre de départ, il ne se déplace pas vers Apulia

Ensuite Bane attaque Campagnia là ou se trouve ton chevalier:

Bane (147443) reçoit l'ordre d'attaquer CAMPANIA.
Le seigneur Amara Al Khabîr meurt au combat. Ses territoires et ses forces armées sont libérés.
Bane (147443) a conquit CAMPANIA.
Bane (147443) prend position en CAMPANIA.

Les deux chevaliers s'affronte et le tien meur au combat.

Ce que tu as oublier c'est que si ton chevalier attaque une terre déja conquise ou une terre d'un allié ou il est repoussé lors de l'attque il reviens à sa terre d'origine et si des sirs qui ont plus de RG attaque cette terre, il la défendra.   

Bon courage dans la prochaine wink

Hors ligne

#3 26/08/2012 16:30:32

harvinsson
Vieille Maison
Blason de la Maison harvinsson

Re : précision

En tant que ton assassin (Bane n'est pas à blamer je ne suis que son régent) je crois que l'ordre lui-même (et pas simplement l'attaque) a été annulé car comme tu le dis tu possédais déjà Apulia.

Enfin c'est surement ça, maintenant les premières parties crois moi joue en Scandie ^^.

@ Sir-diablo : où comment écrire à deux à la fois wink

Dernière modification par harvinsson (26/08/2012 16:31:27)

Hors ligne

#4 26/08/2012 16:41:38

de Flandres
Vice-Président du Conseil Royal, chargé de la Com'
Blason de la Maison de Flandres

Re : précision

Tu avais déjà Apulia non ?

Donc comme elle était à toi tu n'as pas pu l'attaquer de nouveau...

Enfin à vue de nez c'est ce qu'il c'est passé.

Pour la prochaine fois :
On attaque des terres neutres - ennemies.
On se déplace sur des terres à soi - alliées (j'enlève le cas où elles peuvent être attaquées et défendues on verra ce point là plus tard)


Mister Gestion 2012 & 2014

Hors ligne

#5 26/08/2012 16:52:35

Merlun
Ecuyer
Blason de la Maison Merlun

Re : précision

non en fait, je pensais qu'un ordre d'attaque annulé pouvait tout de meme faire eviter le combat, mais c'est pas le  cas apparemment. dommage, j'aurais fait autrement.

Hors ligne

#6 26/08/2012 18:55:22

Skarn Korn
Vieille Maison
Blason de la Maison Skarn Korn

Re : précision

d'ou le transfert de tes troupes à un autre chevalier

Hors ligne

#7 28/08/2012 13:40:49

Merlun
Ecuyer
Blason de la Maison Merlun

Re : précision

bah ouai, j'aurai claqué 1000 balle en troupe et un taux de défense qui va bien, ça aurait permis la retraite...



bon, pour ceux qui demandaient ma présentation, je vous le fait en cadeau parceque quand meme, si j'avais pas mouru connement, y'aurait eu d'la surprise au tour d'apres (a charge de revanche):





Quelque peu anxieux, Silvio attendait en tripotant nerveusement son casque que son nouveau maitre daigne relever le nez de ses notes.
 
Le Chevalier Lacor-Tuttepèrmii , fils cadet d’une bonne famille Napolitaine, ne comprenait pas que le Roy ait tiré ce seigneur musulman de sa lointaine contrée pour le faire participer à sa succession. Une sombre histoire d’alliance avec quelques nobles d’Arabie sans doute, ou bien une affaire de dette ou de mariage arrangé qui l’y aurait contraint. Toujours est-il que les terres de Pouilles avaient été cédées à ce jeune héritier mahométan, qui semblait bien peu au fait de la gravité de la situation et des mœurs particulières des maisons locales. Malgré les contacts amicaux qu’il avait tenté d’établir, ou bien à cause d’eux, la petite noblesse alentour s’était rapidement liguée contre la royale décision, encouragée par un pape n’ayant pas apprécié que la place qu’il imaginait pour son petit neveux soit ainsi soufflée par un « arriviste ».
 
Ce dernier justement, confortablement assis dans un large fauteuil garnis de coussins brodés,  parcourait un traité en langue arabique sans trop se soucier de l’invasion hostile ou des bruits de fêtes en provenance des faubourgs. Il passait la plupart de son temps à lire des écrits établis en toutes sortes de langages obscures à un bon chrétien, ne sortant que rarement de ses appartements pour donner ses instructions , visiter un peu le château ou bien l’une des ses trois épouses, s’arrêtant là sur quelque tentures, là sur quelque fresque, inspectant le bon déroulement des activités châtelaines.
 
Régulièrement il prenait son sabre et passait son armure (ou plutôt, on lui passait son armure) avant de rejoindre Aboubakar, un mastodonte vétéran au service de sa maison depuis toujours, son maitre d’arme, son fidele ami et accessoirement général en chef de son armée. Celui-ci supervisait chaque jour les entrainements de conscrits dans la cour de la caserne et ne perdait pas une occasion de croiser le fer avec son seigneur, les adversaires à sa hauteur étant une rareté. En général, on plantait un bout de bois sur les pointes des deux armes et ils s’affrontaient sportivement pendant de longues minutes. Les autres soldats arrêtant un a un leurs exercices pour observer les deux experts, ces deux là finissaient entourés d’une troupe de spectateurs si bien que lorsqu’ils s’arrêtaient enfin, essoufflés tous les deux, ils étaient remerciés par les applaudissements nourris des novices admiratifs.
 
Depuis la fenêtre ouverte, par laquelle une douce brise matinale pénétrait cette petite pièce récemment reconvertie en cabinet de travail dans la plus haute tour du château de Tarente, Silvio avait une vue dégagée sur cette plate région du sud de l’Italie et caressait du regard la terre de ses ancêtres avec mélancolie. Tout semblait si paisible malgré la terrible menace et les serfs vaquaient innocemment à leurs occupations, sans doute ignorants des nouvelles inquiétantes qui parvenaient des provinces voisines.
 
Au nord, le seigneur Bane de Connavar avait envahi une Campanie vidée de ses biens et de ses habitants. A l’ouest c’était Bonnici qui occupait la Calabre, le félon maltais qui s’était accaparé la Sicile après s’être fait chassé de son ile natale par des indigènes subitement ramener à la lucidité une fois que les précepteurs du vilain furent passés chez eux.  Les deux maisons c’étaient entendues pour réquisitionner de concert les terres d’Al Khabîr mettant leurs forces en commun pour assaillir cet ennemi qu’elles redoutaient d’affronter seules.
Au lointain, on pouvait déjà apercevoir depuis quelques jours les poussières s’élevant en halos vagues indiquant des mouvements de troupes massifs de la part des deux coalisés. Silvio n’osait plus trop laisser trainer son regard approcher l’horizon, les rapports qui parvenaient au étaient tous sauf encourageants et une bonne partie des troupes du seigneur Al Khabîr, déjà moins nombreuses, était partie en Epire afin d’y établir un fief.


« Avez-vous bien fais comme j’ai dis, Silvio ? » 
Le chevalier, surpris, tourne la tête rapidement vers son seigneur qui se tient maintenant debout derrière lui.
« -Heu… oui messire », répond-il  en sortant de sa rêverie.
« -Les fortunes du comté de Campanie ont été saisies et nous distribuons l’or au bas peuple qui se présente au château, mais…
- Et le peuple, est-il content de cela surtout? » Interromps l’arabe tout en s’approchant de la fenêtre.
-Oh ! Oui messire, ils bénissent tous votre nom », continue-t-il en dissimulant un léger sourire alors que l’autre se place à coté de lui pour partager la vue. Donner de l’or à l’œil, à quoi s’attendait-il ?
 «Vous êtes sans doute le dirigeant le plus aimé d’Italie, mais c’est que…
-Qu’y a-t-il alors, si le peuple est content?
- Et bien, il n’a pas l’habitude de se genre de mesures, les cupides affluent de toute la Botte et au-delà à commencer par ceux de Campanie qui espèrent retrouver leurs biens. Nos villes débordent, et les gens d’ici, qui appréciaient les distributions au début, commencent à rechigner avec tous ces nouveaux venus. Vous savez que les gens de Pouilles sont accueillants mais les auberges sont bondées, et on craint des pénuries avec l’excès de bouches à nourrir alors que les récoltes sont bonnes. Certains qui arrivent avec une richesse confortable viennent quand même prendre l’or dont les pauvres auraient besoin, vous comprenez, tant de générosité n’attire pas que les plus nobles personnages.
-Bien, dorénavant nous rembourserons le voyage pour tous ceux qui se présente pour la première fois. »
Le chevalier reste un instant bouche bée, ne sachant s’il a bien compris les instructions de son seigneur.
« -Vous voulez dire…  les frais de route pour venir ici !?
-Oui, nous leur payerons le trajet depuis leur ancienne demeure. »
 
Donc c’est certain, il a perdu la raison…
 
« Si je puis me permettre messire, les coffres seront vides dans l’après-midi !
-Oh, vous pensez pouvoir faire cela ? » Lance le maitre avec un regard de défis et un large sourire « Ne soyez pas présomptueux mon bon Silvio, vous avez tenu trois minutes entières face à Aboubakar là ou tous les autres ont échoué, et comme vous savez lire je vous ai fait chevalier, mais tout homme a ses limites et vous êtes là devant une tache au dessus de vos moyens. »
 
Al Khabîr laisse quelques secondes sont interlocuteurs baigner dans sa propre incompréhension avant de reprendre :
 
« Voyez-vous, ces gens à qui je donne l’or que j’ai pris ailleurs, dans leur euphorie, vont immédiatement dépenser deux fois plus qu’à l’accoutumée et n’iront pas beaucoup plus loin qu’ici pour ce faire. La somme me revient donc le soir même sous forme d’impôt. Ainsi je contente le peuple sans frais, et je ne souffre pas d’une réputation d’avide pour avoir exproprié les familles de Campanie, tous cela est « pour le bien du peuple », comprenez-vous ? L’argent lui, fini bel et bien dans mon coffre, je laisse simplement le peuple s’amuser un peu avec avant de lui reprendre.
-Oui mais alors, pourquoi ne pas garder cette or pour le peuple de Pouilles, il n’en serait que plus heureux si nous pouvions augmenter sa part et nous éviterions quelques remous dans la populace si les rues n’étaient pas pleines de vas-nus-pieds qui ne trouvent plus de toit.
-J’ai bien conscience de ces problèmes, mais il s’agit là d’immigration contrôlée. J’ai besoin de gens pour une certaine tâche donc je les fais venir. Que cela déplaise aux autochtones ou à ceux qui se déplacent ne me concerne guère, j’aurais fini mon affaire avant que ces bouleversements ne m’atteignent et tous ces gueux rentrerons chez eux. Ou pas d’ailleurs, je n’en ai cure, dites moi plutôt, y en a-t-il qui ont une formation militaire ou qui sont en condition de combattre ?
-oui, quelques uns.
-Vous les mettrez à part et les réunirez dans le manège de l’écurie, comme d’habitude. »

Silvio savait très bien ce qu’ils y feraient. Il se souvenait quand il avait pénétré le grand enclot circulaire, qu’on lui avait donné un casque léger et un bâton d’une coudée en lui montrant le géant à la peau brune qui se tenait avec le même équipement au milieu de l’arène improvisée. « Tu te prétend un guerrier ? Affrontes donc celui là et tache de ne pas fuir ! »
Bien peu se contentent seulement de suivre cette dernière recommandation face à Aboubakar, ceux là sont envoyés grossir les rangs de l’armée du seigneur Al Khabîr, pour les autres une reconversion sera nécessaire, mais s’ils le demandent on leur trouvera bien une place pour nettoyez les écuries ou transporter des charges  lourdes.
 
« Bien, Je transmettrais vos ordres, seigneur Al Khabîr. » Répond le chevalier,  il attend un moment que le seigneur continue, mais ne voyant rien venir, il ajoute :
« Et que dois-je dire aux capitaines de la garde ?
- A quel propos ? » Demande le maitre, feignant d’être surpris regard amusé.
« Et bien… »  Silvio hésite, un peu gêné, en jetant quelques coups d’œil angoissés vers les brumes lointaines.
« Pour la défense du château… 
- la défense du château ? Et à quoi pensiez-vous ?
- je pensais…. Il doit nous rester encore une bonne semaine, nous pourrions monter des barricades en contre bas et creuser des tranchée à pieux, voir élargir les douves si l’on trouve encore asses de gens, il faudra aussi renforcer les murailles par endroit à mon avis et assembler quelques catapultes, peut être également des tr… »
Le chevalier s’interrompt en remarquant le large sourire qui se dessine sur le visage d’Al Khabîr
 
« Quand le tonnerre éclate, il est trop tard pour se boucher les oreilles. » 

« -Pardon ? 
-Vous avez bien étudié la science militaire à Naples, non ? Ne connaissez-vous donc pas Sun Tzu ?
Le seigneur arabe a une pensée compatissante à l’égard du chevalier en voyant sa mine interrogative alors qu’il décline de la tête. Pauvres chrétiens enclavés sur leur péninsule, qui n’avaient même pas connaissance des penseurs d’extrême orient. Si seulement ils visitaient une seule des magnifiques bibliothèques de Bagdad, combien de surprises leur réserverait la lecture de nos traités scientifiques et des philosophes de la Grèce antique qu’eux même ont oublié ?
Cela serait sans doute pour l’Europe une véritable renaissance.
 
Al Khabîr fait quelques pas en direction d’une grande étagère où il avait fait ranger ses livres les plus importants, y attrape un ouvrage richement relié et le tend à Silvio. Sur la couverture, le titre brodé en lettres d’or  « Les Sept Chapitres » reste mystérieux pour le chevalier que ne lit pas l’arabe.
« Allez voir Aziz mon scribe, il vous le traduira en latin. Et pour ce qui est des préparatifs, vous enverrez une tournée de coursiers à travers la province pour relever l’impôt une fois que tout l’or de Campanie aura été distribué. Préparez des victuailles et l’intendance nécessaire et quand tout sera fait, rassemblez les hommes sur le devant de la plaine à l’extérieur des fortifications.
-Merci pour ce livre messire, mais je ne crois pas saisir votre projet militaire, ou plutôt, je crains trop de le comprendre… » Répond le chevalier, peu rassuré par sa bonne connaissance de l’arithmétique du combat qui s’annonce.
- Ne t’en fais pas Silvio, je ne suis pas suicidaire, nous partirons à l’heure qu’Il aura décidé, ni avant, ni après. Et si Dieu le veut, nulle force ne pourra s’opposer à notre victoire. »

Le chevalier chrétien est quelque peu surpris par la remarque de son interlocuteur, que le pape disait impie et accusait volontiers de blasphème. Cherchant un peu comment formuler sa pensée, il finit par dire :
« C’est que je crains messire qu’il ne soit dans l’autre camp cette fois. Ce sont nos ennemis qui ont reçu la bénédiction papale et…
 
« Pensez vous que le bon Roy Kalan pourrait laisser son trône à un médiocre incroyant ? » tranche soudainement Al Khabîr.
« Ne savez vous pas que nous aussi les musulmans aimons la vierge Marie et son fils et que tout les croyants sincère seront unis au moment de son retour ? N’est-ce pas marqué aussi dans les Evangiles ?
 
 Non, je dois vous rassurez, vous n’avez pas juré fidélité à un mécréant et le Très Haut m’accompagne dans toutes mes décisions. Ne les laissez donc pas vous faire douter de votre soumission à Dieu et de votre serment de chevalerie. Vous avez bien vu que j’ai autorisé les chrétiens à pratiquer leur culte et que j’ai protégé leurs églises du brigandage. Mais le pape veut garder l’ascendance sur ses ouailles et il n’a pas aimé que je leur offre ma protection.
 Sachez aussi que je connais l’Histoire, et que les premiers musulmans de l’époque du Prophète (que la paix soit sur lui et sa famille)  trouvèrent refuge auprès du grand roi chrétien Nicodemus, empereur d’Ethiopie, qui leur offrit l’exil et confirma l’origine divine du Coran. Aussi je ne pourrais tolérer les persécutions ou le blasphème à l’encontre des chrétiens.
Et souvenez vous enfin qu’il est écrit dans le Livre qui nous a été révélé par Lui, que nous trouverons parmi vous nos meilleurs soutiens, et ceux qui nous aimerons le plus. Voilà pourquoi il m’est permit de nouer alliances avec vous et même de me marier avec une chrétienne si elle est pieuse.
Mais tous ceux là qui nous encerclent ne sont que des hypocrites qui veulent détourner Sa parole à leur avantage, y a-t-il encore un seul chrétien sincère parmi les dirigeants d’Italie ? »
 
Le Père de Silvio, poignardé dans le dos par son cousin qui lui disputait son épouse et ses terres, n’aurait pas désapprouvé.
 
-Seigneur, je ne comprends pas tout de votre stratégie, mais vous pouvez compter sur mon engagement sans faille ! » se contente de répondre le chevalier à la foi raffermie.
 
Avant de sortir, il salue Aboubakar qui était resté silencieusement dans un coin de la pièce à étudier une carte. Celui-ci lui répond en inclinant légèrement la tête puis, une fois l’Italien disparu,  s’approche de la fenêtre où le maitre se tient toujours.

« Nous pouvons emporter cette bataille, Inch Allah !
-oui, c’est certain. » Se contente de répondre Al Khabîr, pensif. « Avez-vous des nouvelles de notre ami ? 
-Il sera en place à l’heure prévu. »
 
Les deux arabes observent la vie qui s’active juste un peu en dessous d’eux. Les marchants préparent leurs étales et les artisans s’affairent. Une longue file de miséreux en loques s’étire déjà depuis la grande porte de la forteresse, attendant comme chaque jour la distribution miraculeuse malgré les cloches sonnantes de la cathédrale enjoignant les fidèles à rejoindre l’office. Plus loin, sur les routes qui mènent à la ville, les charrettes transportant les familles et toutes leurs affaires continuent d’avancer lentement vers les cités de Pouilles, paraissant vu d’ici comme autant de petites fourmis suivant scrupuleusement leurs sentiers en files indiennes pour atteindre la goutte de miel tant espérée, augmentant chaque jour le nombre des contribuables à l’imposition officielle et celui des conscrits.
 
« La guerre est semblable au feu » souffle enfin le seigneur des lieux en citant encore le stratège asiatique.
« Lorsqu’elle se prolonge, elle s’étend et finit par consumer ceux qui l’ont déclenchée. »

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