Pendant ce temps-là, Brian contemplait les dégats qu'avait fait Ykar sur sa propre population. Des maisons vides, des mines sombres, plus aucune richesse, les zones étaient sinistrées. Il avait préféré fuir à son approche, tout simplement. Tout le monde l'avait mis au courant du fait que le Vicomte de Lorraine passait son temps à parler de lui et à le discréditer. Comment le savait-il ? Eh bien disons que même le plus humble des Irlandais avait quelques espions bien cachés. Voila tout ce dont était capable l'Ykar, celui qui passait son temps à parler, à jacter, et... à fuir.
Mais l'heure viendrait bien assez vite pour vous Ykar. Certes Brian avait raté lamentablement son coup, car il aurait pu compter sur la moitié du domaine de Lotharingie, et la guerre aurait déjà été achevée. Mais tant pis, ce qui devait être fait serait fait, et bien.
Le nouveau Roi de France et de Belgique s'entrainaît à l'épée tout en rigolant, s'imaginant que le mannequin de bois qu'il affrontait n'était autre que ce pantin d'Ykar.
"Eh mon petit gars, écoute moi, tu veux me discréditer mais fais le bien, tu parles de moi mais maintenant ton empire c'est le mien. Depuis toujours tu vis tout seul.
Mais pourquoi tu ne leur dis pas que c'est toi ma plus grande admiratrice ? Tu passes ton temps à parler de moi, de mes actions, de mes futures victoires. Tu n'aurais pas du parler de moi car personne n'a oublié qu'il y a peu tu venais pleurer car tes terres sont pauvres, à l'image de ta maisonnée. Des souillons et des barbares qui se roulent à terre avec les chiens. Je te laisse parler car tu me divertis, tu seras mon jouet, mon bouffon attitré. Où as-tu vu que j'envoyais des diplomates partout ? Oui, tu crois peut-être être discret, mais tes espions sont aussi discrets que ton faciès de porc. Peut-être as-tu enfin compris que tu n'avais aucune chance. Notre combat c'est le lion contre le rat."
Brian se retourna d'un coup et mit toute sa force dans un coup terrible qui arracha la tête du mannequin qui voltigea dans les airs avant de s'écraser sur le sable du terrain d'entrainement.
"La prochaine fois que tu veux te mesurer à un homme, va te muscler un peu. Un manant, un gueux avec un hochet, voila ce que tu es. Bel effort de guerre, tu as pillé tes terres, marché sur ton honneur, aboyé, jacté. Tu as tout fait, tu as vidé tes ressources, et que te reste t-il... ? Des débris qui te servent de généraux et une équipe d'éclaireur pour toute armée. Heureusement que Marmont est là n'est-ce pas, mais je doute qu'il puisse te sauver vu comment tu viens de saborder toutes tes chances de résister grâce à ta courageuse manoeuvre de terre brûlée, qui, au passage, ne va faire que mes affaires. Je vais t'apprendre à respecter un Duc, et avec un bonnet sur la tête, tu pourras toujours parler, parler, parler..."
Dernière modification par Azildur (13/03/2012 23:38:01)
Arda para subire, brûle de t'élever
