Euro 139: au finish

Le Rancunier · 09/05/2010 17:46:10

Vive le roi Grimgorr. Roi de justesse et pas de manière très classe, mais roi quand même.

Une partie forte intéréssante pour moi, malgré une position de départ défavorable. (aaaah, malte la magnifique).
Au départ je comptais aller en Afrique, mais Burger m'annonce qu'il accepte de me laisser la sicile mais qu'il veut l'Italie. Quelle générosité!
Je regarde l'Afrique et je me dis alors que l'on peut tenter la remonter vers l'Europe à plusieurs. C'est la naissance de l'alliance aricaine, qui regroupe donc, Grimgorr, Bingalor, Erik et moi-même.

Apres le premier tour, je suis en position de venir en Calabria. Je me suis engagé avec Burger (mais pas d'accord de partage de territoire et pas encore d'alliance) donc je lui signale que je prendrais cette terre.
Il me réponds que du coup il ne signera pas d'alliance avant de pouvoir me faire confiance.
Du coup je lui déclare la guerre pour ne pas être bloqué à trois territoires. C'est le début de la guerre des dix saisons.

En Europe Debeynac et Spikelor se détache du lot. Je suis allié avec Debeynac, car nous nous sommes bien entendu lors d'Euro 136. A ce moment, ce n'est qu'une alliance de renommée.

S'en suit une guerre longue, dont le sort s'est pourtant decidé au premier tour, Burger ratant l'attaque d'un territoire on défendu ce qui me permet de le couper en deux sans qu'il ne puisse venir sur mes arrières.
Par la suite il ne déclarera pas la guerre à Bingalor alors que ce dernier avait un chevalier qui empechait une attaque sur mes arrières. Pas bien compris la stratégie sur ce coup là.
Un peu de chance en joute me permet d'avoir un super chevalier-seigneur, ce qui me fait une armée invincible (pour Burger). A partir de la, Burger me ralentit avec ses attaques car je n'ai que peu de chevaliers compétents, mais perds du terrain et des soldats.

Puis alors que je remonte en Italie, je vois poindre la menace Spikelor/ Jehan au Nord. Mais je n'aurais rien à faire vu qu'une série de félonie anéantira cette menace.
Je commence a pouvoir augmenter la richesse de mes terres quand Ansignan me déclare la guerre. Heureusement pour moi, ses assauts se feront toujours avec des chevaliers très faible (entre 70 et 90) par rapport au 200 de mes chevaliers.
Au même moment nathanaiel me déclare la guerre ainsi qu'a Burger qui vivote toujours en Grece.
Heureusement, le tour suivant Nathanaiel meurent face à Burger (erreur d'ordre?) Du coup, Méliadus devient un tres sérieux candidat à la victoire.

Apres plusieur grosse défaite Ansignan accepte de faire la paix après un dernier tour d'attaque. Je signe donc la paix, mais lui ne le fait pas. (et perds encore 4000 hommes dans son assaut)
Au tour suivant je l'attaque donc, et catastrophe, je le tue. Bon ce tour ci, meurent aussi Jehan et Burger, et je passe à 19 territoires, ce qui me mets au niveau des premiers.

A ce moment le bloc de l'alliance Africaine+debeynac-Hannibal a clairement pris le dessus sur ses adversaires francais et anglais, qui ne représente plus un gros danger.
Je me retrouve en position de jouer le trône. (je n'y croyais pas jusqu'a ce moment). Je pense alors que Méliadus va profiter de la mort d'Ansignan pour attaquer tout le monde et gagner par conquête. Financièrement, je pensais qu'il en avait les moyens.
Donc je tente le bluff en le prévenant que je vais attaquer les territoires du nord de l'italie, pensant qu'il ne risquera pas la félonie et dans le même temps je contacte tous ses voisins pour que nous attaquions tous.
Mais Méliadus réponds et joue la carte de la diplomatie. Dans le même temps debeynac et Hannibal me prévienne qu'il se concentre sur les anglais. Donc, comme je n'ai aucune chance seul contre Méliadus, j'accepte son offre.
Dans le but d'accelerer la croissance économique d'Eric, je lui offre de prendre un territoire qui lui revient et de lui vendre pour 1 écus. La Macedon. Et je pars en Week-end...
Eric me répondra que ce n'est pas possible (je n'avais pas envisagé cette possibilité). Mais je lirais le message trop trad.
Au tour suivant Méliadus a attaqué et je suis félon. pas grave j'avais organisé une joute. Le gros problème est que mon chevalier qui a commis la félonie meure. (220 de renommée) Je n'ai plus de défense au Sud. Je pense alors que la paix peut-être signé avec Méliadus, puisqu'il s'agit d'un manque de communication. Mais la Méliadus me reproche publiquement d'avoir attaqué cette terre qui ne me revenait pas et crie au scandale. Il avait fait la même chose, mais, intelligement il ne répondra jamais à cette remarque, et jouera sur l'agressivité de mon premire message.
A ce moment, il a réussit à ne faire la guerre que contre moi, ce qui est parfait pour lui, vu que je n'ai aucune chance. Je me fais laminer la première saison. La deuxième je recule en attendant que quelqu'un m'aide et j'organise un plan pour que Grimgorr gagne en deux tours (sans besoin de félonie de Bingalor). Mais ce dernier rate un tour, créant un trou dans mes défenses (terre non vendu), et surtout retardant son sacre.
A ce moment là Méliadus a déclaré la guerre à tous ses voisins sauf Erik, au prétexe fumeux que j'ai des chevaliers qui pouvaient aller chez mes alliés. Je remarque que Kablan est bien loin de chez moi et que par ailleur Méliadus a déja mentit puisque la Macedonia qu'il devait vendre à Erik est toujours à lui. A ma grande surprise (je pensais que c'était évident) Debeynac et kablan vont le croire et ne pas défendre leur terre.
Heureusement (ou malheureusement, c'est selon) j'attaque un peu partout et malgré des assauts ratés (repoussé par la garnison, snif, la honte) et la preque mort de mon seigneur (400 hommes sauvé, 3500 hommes tué en un coup) je sauve l'essentiel puisque Méliadus n'a "que" 30 territoires.

Au dernier tour j'attaque encore et je parviens à faire égalité. Cela ne suffit pas pour empecher Méliadus d'arriver à 31, mais Grimgor le coiffe grâce à sa renommé. J'eu été vert si Méliadus avait gagné car Erik a arreté de jouer les deux derniers tours, alors qu'au dernier, un don de 500 hommes me permettait d'attaquer la Macedon et, je crois, de la prendre (rien pour la défendre. non?)

Une partie très agréable et très disputé pour moi. J'ai joué le trône pendant un tour...

Un grand bravo à Spikelor qui fut pour le moins malchanceux, avec une félonie dont le responsable est un allié, et qui malgré cela, à survécut et surtout, réussit gener considérablement notre alliance.

Bravo aussi a Méliadus, qui si il a eut de la chance dans sa progression, a bien joué la coup diplomatiquement à la fin, puisque mes alliés l'ont cru lui plutot que moi. (J'en revenais pas)
J'ai réussit mon challenge de ne pas vous faire gagner après vos diffamations. On se console comme on peut...

Bravo au seigneur DeBeyanc et Hannibal qui ont bien resisté au début, avant de prendre l'avantage et de réussir à tuer Argan tout en repoussant les Anglais.

Pas bien compris l'interet qu'avait le seigneur Theoden a s'enfermer en Angleterre en rejoignant l'alliance anti-DeBeynac.

Et puis merci à l'alliance africaine. Une bonne ambiance, plein de joute et l'un de nous porté sur le trône par un autre. C'est ce qu'on appelle une bonne alliance.
Dommage que l'emlpoit du temps d'Erik ne lui ai pas permis d'être efficace lors des derniers tours.

Au plaisir de vous retrouver sur une autre campagne.
Artaz qui attend les autres compte-rendu/remarques.

Meliadus · 09/05/2010 21:54:18

Assez bien situé à l'Est de l'Europe, je tâche d'assurer un développement serein en début de campagne par une série d'alliance de voisinage.
Une fois la taille critique acquise (j'ai du pour cela éliminer un voisin) je me trouve dans la situation où je vais devoir choisir un voisin comme cible.
Le choix est vite fait : seul Kablan Kahn ne fait pas partie de mes alliés. De surcroit, il subit quelques attaques et est dans une position délicate.
Un argument fallacieux (Le Rancunier sait comme je peux être de mauvaise foi quand il s'agit de justifier l'injustifiable :-) ) et je me jette sur lui.
Là, grande ouverture. Nathanaiel, mon allé et voisin de la première heure tombe et meure. Voilà un espace de croissance inestimable et inattendu. Je signe la paix ave Kablan (qui au passage se met sous la protection d'un leader : de Beynac). J'étends mes terres et résiste à la pression de mes alliés de France et d'Angleterre d'entrer en guerre contre le puissant de Baynac. Une telle guerre m'oterait toutes chances de victoire : il est bien trop puissant. Je dois cependant lui déclarer la guerre pour calmer les inquiétudes de mes amis mais ne combat pas. De Beynac, sans doute inquiet d'avoir un second front à revers accepte la paix (je pense qu'il a commis une erreur là. Sa puissance lui aurait permis de m'anéantir facilement et d'accaparer le trône rapidement).
Et là, nouveau coup de "chance". Mon voisin et ami (mais plus allié depuis quelques temps) meure aussi : Ansignan.
Je profite d'un message d'Artaz expliquant qu'il va attaquer toutes les terres à sa portée pour tenter de le faire passer pour un vil profiteur qui ne partage pas, même avec ses amis.
Je me présente comme un "juste" en proposant une répartition équitable entre moi et tous les alliés concernés d'Artaz.
Je marque ma volonté de concession par la vente d'une terre à Erik qui n'est même pas mon allié.
Ensuite, je joue le pari de féloniser Artaz pour l'enfoncer. A ce stade, avec la mort d'Ansignan, j'ai une chance de gagner; mais il va me falloir monter en puissance pour contrer une alliance forte qui m'entoure.
Mes bonnes relations avec Erik et De Beynac me permettent d'être tranquille et de lever une armée extraordinaire en quelqeus saisons : plus de 60000 hommes.
Je persiste à attaquer Artaz tout en m'assurant de la neutralité de De Beynac, qui continue à m'inquiéter.
Enfin, j'arrive à 2 pas de la victoire. Je remonte ma renommée qui avait souffert de mes levées d'hommes et je me retrouve en tête.
Il est temps : je déclare la guerre à tous les voisins qui pourraient me fournir en terre sans trop de risque (Erik, d'après mes observations de renommée a sans doute construit des forteresses, je ne vais pas m'y aventurer). Une nouvelle excuse fallacieuse (bah oui, faut expliquer pourquoi je déclare la guerre comme cca, moi, un gentil pacifique) et j'accuse le pauvre Artaz de tous les mots (il a bon dos).
Une petite série de mails plus ou moins agressifs et je rassure de Beynac et Kablan en disant que s'ils n'hébergent pas Artz et ses hommes je n'attaquerai pas.
Mais à quelques terres de la couronne, je ne pouvais pas...
La victoire était là mais... Ce satané Artaz me pique LA terre qui me manquait. Et une erreur de gestion me fait perdre 20000 hommes !!! Oui 20000 hommes. Du coup, j'allais devoir lever des troupes et gréver ma renommée par une imposition forte. Mes alliés de France acceptent mon invitation à une joute (à laquelle je n'ai pas participé pensant que je gagnerait les 20% de points échangés lors de la joute : c'était peut-être un erreur vu le peu de renom qu'il m'a manqué à la fin) .
Dernier tour, j'atteins les 31 terres (de justesse, sacrée alliance qui m'a bien gênée) mais la levée de troupes a trop gréver ma renommée et Grimgorr me coiffe au poteau !

Bref, bien belle partie. J'ai échoué de justesse; mais ce n'est que justice. J'ai joué d'énormément de chance et si ma diplomatie m'a permis d'arriver à ce point, Grimgorr a sans doute eu plus de mérite que moi.

Félicitations au vainqueur, bravo à tous les autres et pardon à Artaz qui a subi toute ma mauvaise foi.
En tout cas, j'ai tout de même réussi à ne jamais avoir à me retourner contre un allié.

Meliadus · 10/05/2010 09:30:54

Bingalor ordonne la cession de SARDINIA à Grimgorr pour une somme de 1 écus.
Grimgorr propose 1 écus à Bingalor pour SARDINIA.
Bingalor vend SARDINIA à Grimgorr pour 1 écus.

Alors ca, c'est très laid...
:-(

Theoden · 10/05/2010 09:43:38

Et bien en partant de Man, je me suis dit d'emblée que cela n'allait pas être une partie de plaisir. Et bien oui et non. Plaisir de jouer cette campagne, mais pas facile de sortir son épingle du jeu en partant de cette petite crotte sur la carte.

Nous étions 4 seigneur si ma mémoire est bonne sur les iles Anglaises au départ. Il y allait fatalement y avoir du petit bois des le début. Nous nous sommes vite entendu avec Ozric pour l'alliance et le partage des terres. Il a quand même fallut batailler ferme pour réussir a contrôler l'Irlande. Fort heureusement pour moi j'ai eu un peu de chance et au final j'ai réussi a contrôler l'irlande completement. Un probleme persistait malgré : comment sortir de la ?
Même si l'entente avec Ozric était parfaite, partir d'Irlande c'est compliqué. Surtout quand la France est occupée par des alliés. Il ne restait plus que l'Allemagne. La encore, rien de facile puisque deBeynac et Hannibal y étaient. S'en est suivi les batailles et les luttes que nous connaissons tous.

Belle campagne de mon point de vue. Je suis assez content d'avoir survécu jusqu'a la fin et d'avoir réussi à honoré l'ile de Man !

deBeynac · 17/05/2010 00:19:58

Chers joueurs

le seigneur Grimgorr est le nouveau roi car devant tous il a conquis le nombre de terres nécessaires et de plus, il a battu le seigneur Méliadus à la renommée.
Certes certes, il est le nouveau roi mais mon seigneur ne le reconnait pas comme son suzerain.
Je suis arrivé à cette conclusion après avoir mûrement réfléchi les actes commis par le seigneur Grimgorr. Il s'agit d'un avis très personnel sur l'attitude du joueur incarnant le seigneur Grimgorr. J'assume pleinement le fait qu'il s'agit d'une accusation d'un joueur envers un autre joueur et qu'en conséquence il sort du role-play.
Comment en effet peut on croire en des chances égales si, à l'avance, les dés sont pipés ? Où réside le plaisir des uns et des autres de voir une campagne passionnante sabotée par deux joueurs ?
Il est clairement stipulé dans le paragraphe 6.7 Evolution du jeu le problème du copinage, et nous sommes absolument dans ce cas. Pour moi, il ne fait aucun doute que Grimgorr et Bingalor ont usé de copinage.

C'est dommage car Grimgorr avait une grande chance de franchir en toute légitimité la dernière étape qui le séparait du trône.

Pour revenir à la partie role-play, je suis vraiment très heureux d'avoir passé toutes ces semaines avec vous. J'ai eu beaucoup de chance dès le départ d'avoir une situation des plus favorables que j'ai exploitée au maximum avant d'affronter les ennemis de mon allié Hannibal. En effet, j'avais réussi à m'allier tous mes voisins et je disposais d'une marge de progression intéressante à l'Est. Mon allié Blackmoon s'en était allé porter la guerre chez le seigneur Thor et, félon dès le début, je m'étais engagé à le soutenir, persuadé qu'il subirait de lourdes pertes.
A l'ouest et au sud, Harod et Hannibal commencèrent leur dispute, je maintenais mes demandes d'alliance envers eux mais seule fut conservée celle d'Hannibal ce qui expliquera beaucoup de choses par la suite.
Retour à l'Est où, à ma grande surprise, Thor est anéanti rapidement par mon allié; je décide donc d'engager mon chevalier-seigneur dans une guerre contre Kablan Khan, isolé de ses alliés.
Commence les grandes décisions. Hannibal est maintenant attaqué par Argan et Harod. Il me propose la burgundy pour éviter qu'elle ne tombe dans les bras de Spikelor, devenu très menaçant. Mon acceptation scelle le début d'un très très, infini? conflit avec une cascade de seigneurs.Spikelor me déclare la guerre!
Ailleurs, la situation est plutôt calme, au sud le seigneur Ansignan reste mon bon voisin, il fut mon premier allié avant que nos guerres ne cassent cette alliance. Cependant, comme il n'a jamais souhaité rompre avec ses alliés, je suis contraint de maintenir des chevaliers et aussi quelques troupes de ce coté, forces qui me manquèrent cruellement sur le front de l'Ouest. Et, pour augmenter ce phénomène, mon allié Blackmoon ne répond plus, je suis contraint à nouveau de lever une forte armée pour vaincre Kablan très très loin à l'Est.
L'éloignement des deux fronts sera un obstacle majeur à ma progression et restera jusqu'à la fin ma grande faiblesse.
A l'Ouest, avec le seigneur Hannibal avec lequel j'ai étroitement collaboré, nous avons mené plusieurs actions militaires visant à détruire une par une les armées ennemies en commançant par Spikelor. La victoire fut facile et l'ennemi doublement défait par une félonie causée par un de ses alliés ???
Puis ce fut le tour d'Argan qui subit la dure loi de la déculottée et enfin Hannibal et moi montèrent l'expédition sur Anglia. Un échec cuisant, Hannibal n'ayant pas passé ses ordres, les renforts attendus n'étaient pas là et mon chevalier s'en sortit à peu près correctement mais nous reculâmes alors de deux provinces, tout était à refaire!
Mon désir de proposer un excellent traité de paix à Kablan fut accepté avec grande joie et je n'ai vraiment pas eu à regretter ce choix! Son chevalier-seigneur devint le plus puissant d'Europe et ses messages m'apportaient toujours un regain d'optimisme. Reste que je fis alors une erreur terrible en l'envoyant à l'Ouest...
En effet, le seigneur Méliadus avait réussi à me mettre dans sa poche et j'étais persuadé qu'il chercherait la victoire par renommée, quel idiot je fus alors! Quand il me déclara la guerre pour la première fois, j'ai bluffé sur mes forces. En fait, je n'avais qu'un chevalier puissant et un chevalier allié de renommée correcte. Tous mes soldats étaient en transit pour l'Ouest! Avec ses soldats, des chevaliers de faible renommée pouvaient sans problèmes nettoyer le secteur et poser de véritables difficultés. Mais il ne le fit pas et rajouta une touche de courtoisie pour me persuader qu'il ne fera jamais rien contre moi.
Dans ce cas, j'avais le sentiment alors que la guerre à l'Ouest allait basculer. Nous étions à un tournant, Argan avait enfoncé mes lignes de défense, j'étais fatigué de lutter, Hannibal aussi et Ozric et moi avions eu quelques échanges de proposition de paix. J'avais même dit à Hannibal que si je n'arrive pas à abattre cette saison Argan, je lui propose la paix. C'est que ce même sire s'était retrouvé encerclé par mes chevaliers et ceux d'Hannibal. Et mes soldats du front de l'Est étaient arrivés à porté...Ce fut une belle bataille, et au soir Argan gisait dans le sang, transpercé de plusieurs coups d'épées. La victoire était incroyablement belle, un sentiment du devoir accompli régnait alors dans mon camp.
Mais, autour de nous d'autres disparurent, entre autre Ansignan, abattu par Artaz. Moi qui voyait mon allié grignoter tranquillement les terres d'Ansignan, je vis arrivé les étendards de la famille Méliadus, déjà devenus bien présent après la disparition de Nathanael. Et mon allié se félonise donnant à Méliadus toute la légitimité qu'un tel acte peut engendrer. J'offre mon accord pour que Méliadus punisse mon allié, espèrant toujours (mais pourquoi?) qu'il maintiendrait son beau discours de pacifique voisin.
Parallèlement à ce drame qui se déroule au sud de mon royaume, j'avais monté une expédition contre les anglais.Une bien belle expédition d'ailleurs dont ils ne virent pas grand-chose malheureusement. En effet, deux armées devaient prendre pied en angleterre, une de 5000 soldats en Cornwall conduite par un de mes chevaliers (240 de renommée) associée à un chevalier d'hannibal (90) et une autre de 15 000 soldats dirigée par Kablan Kahn(400) associée à deux chevaliers (Astrubal 240) et Marc de Floirac(100) en Anglia. Mes deux alliés étaient d'accord et manuvraient de concert. Or, deux incidents empêchèrent cette belle action collective. Tout d'abord une résolution rapide d'un tour priva la progression de Kablan et lors de la saison suivante, Hannibal ne joua pas, et sa participation sera alors de plus en plus faible pour des raisons personnelles. Très très gros coup dur pour notre camp qui permis à nos ennemis de prendre pied en France en toute tranquillité.

La fin, vous la connaissez tous, le perfide Méliadus battu par des tricheurs ne pourra pas bénéficier de sa duperie qu'il avait su si bien exercée.

Je retiendrais quelques bons souvenirs de cette partie en particulier:
- le seigneur Hannibal qui fut un allié très efficace avant son retrait pour motif personnel
- le seigneur Kablan Kahn qui fut un allié très RP (ses récits sont passionnants)
- le seigneur Méliadus qui m'a si bien embobiné
- les seigneurs Anglo-français avec lesquels j'ai si souvent croisé le fer
- de ces chevaliers anglo-francais qui meurent bêtement ;-)
et une mention plus personnelle pour le seigneur Théoden qui, actuellement ne peut s'assoir, le temps que son fessier durement meurtri par mes bottes retrouve sa belle couleur blanche de l'île de Man, enfin c'est ce que l'on m'a rapporté...

Au plaisir de vous retrouver dans d'autres lieux

deBeynac

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#1 09/05/2010 17:46:10