Lord Morgoth,
Que votre amertume vous fasse hurler, je le comprends, vu le nombre de fesses que j'ai eu l'immense honneur de botter dans votre armée, mais ne vous laissez pas aveugler par votre tristesse.
D'un autre côté, je peux vous assurer que la disparition de votre allié a été un coup du sort pour moi aussi, ainsi que je m'en confiais à l'un de vos voisins. Remarquez toutefois, dans votre grande clairvoyance, que je n'ai pas abandonné quand la situation s'est trouvée critique pour mes gens. Et ceci, entre autres, par respect pour vous.
Hurler sous la lune ne fera pas revenir Morandar, à qui j'espère que vous avez fait part de vos réactions. En tout cas, tant qu'il n'est pas venu s'en expliquer ici, je préfère penser qu'il a été empêché de jouer. Remarquez aussi que j'ai eu la correction de ne pas profiter de la situation dès que sa disparition nous fut connue (et je vous remercie d'avoir fait de même, vous eussiez pu être roi au même tour).
Je conviens que je me sens assez peu concerné par les calculs de "best", ayant envie de vivre chacune de mes parties comme une aventure, et FILLET tient ses promesses pour une première partie.
Je ne suis pas persuadé d'autre part que menacer un joueur non plus que le pister soit une solution en soit.
Je préfère y voir les aléas de la guerre. Et l'on dit parfois qu'il vaut mieux de bons ennemis que de mauvais amis.
Ceci dit, la solution de voir revenir aux chevaliers d'un seigneur ayant abdiqué ou abandonné les territoires sur lesquels ils sont stationnés donnerait du piquant à des campagnes déséquilibrées par de funestes absences. Et pourquoi pas en respectant la ligne politique par défaut déterminée par le seigneur disparu (imposition, redistribution, conditions de repli).
Gawen, seigneur du Lige Ost, en route pour vos terres.