Accusé sur la gazette, j'userai d'un droit de réponse.
Messire Ulrich n'a en rien été trompé. Seule sa lâcheté et sa fourberie sont causes de ses mésaventures.
M'ayant menti des saisons durant et m'assurant de son soutien contre Napoléon, il s'est rangé du côté de celui-ci et monnayé son appui de telle sorte que Napoléon est sorti de l'affaire fort appauvri et Ulrich fort enrichi. Et moi-même immobilisé entre un voisin espagnol admirable de loyauté et des Français trop puissants pour mon modeste fief. Fier de ses manigances, il se vante à ses alliés et leur signe ses missive "Ulrich le fourbe".
Quant à la lâcheté, ce triste sire m'a proposé la paix lorsqu'il s'est aperçu que l'appui de Fullmet à ma défense lui rendrait la conquête de l'Espagne difficile. Ce alors que tant de seigneurs isolés et plus faibles l'entouraient. Il s'est donc tourné contre Skarn qu'il comptait facilement écraser, sans négliger Till à qui il prend Aquitaine juste avant de signer la paix, n'ayant pas les noix suffisantes pour attaquer son autre possession, la Catalogne, qu'il redoute fortifiée.
Malheureusement pour lui, Atlanté de Galacia n'est pas de la race des timides et des indécis. Voir tant de fourberies, de couardise et jouissance dans dans la duperie classés en haut du tableau était désolant. Une réaction s'imposait.
L'avidité veule du triste sire allait causer sa perte: certain d'enfoncer Till, il ne résisterait pas à l'envie de s'emparer d'Aquitaine. Hélas! En Aquitaine, point de Till, mais des Parthes de Galacia qui lui décochèrent du dos de leurs légers coursiers une flèche fatale à ses regrettables manigances.
Et le voici maintenant à pleurnicher dans la gazette, en chemise et couvert de cendres comme un brave homme trompé, lui qui s'est enferré tout seul par son avidité, son goût malodorant de la manipulation et sa prétention à être plus malin que les autres. Personne ne vous a trompé, Ulrich. Vous avez trompé et profité de trop de vos voisins, de moi en particulier, si convaincu de pouvoir vous imposer par vos manigances en croisant seulement le fer d'adversaires plus faibles que vous. Personne ne vous a menti. Et si vous devez accuser quelqun de votre mésaventure, accusez-vous vous même. Et la prochaine fois que vous tenterez de me manipuler, souvenez-vous que la chose est peu avisée. Eussiez-vous accepté mon alliance comme vous me l'aviez assuré, votre position serait bien meilleure aujourd'hui. Même sans félonie. Alors oui, pleurnichez! Votre hypocrisie répugnante ne vaut pas mieux.
Pas de grande joute pour vous cette saison, et votre déclaration de guerre à Skarn que vous comptiez écraser sans risque ni gloire qui vous revient en pleine face! Qu'allez-vous faire? Implorer Napoléon de vous protéger après avoir exploité au maximum ses difficultés? Lui donnerez-vous des terres et des troupes comme il le fît pour vous ou chercherez-vous à nouveau à le berner en douce?
Vous étiez si fier de vos manoeuvres avec lui, de comment vous m'aviez bloqué en placant des chevaliers sur ses terres pour m'empêcher de l'attaquer. Et voici maintenant la situation renversée: vous ne pouvez m'attaquer sans vous féloniser à nouveau. En aurez-vous les noyaux? Allez-y, je regarde!
Je revendique votre félonie! J'ai pris beaucoup de risques pour la réaliser, dont celui du ridicule auprès de mes alliés si vous aviez décidé de ne pas attaquer Aquitaine, si vous aviez permis à Napoléon de l'attaquer avant vous, ou si Skarn avait quand même eu les moyens de la prendre. Mais au final, la manoeuvre a réussi: vous finirez cette campagne flétri de la flèche d'Atlanté.
Ceci sera mon seul message sur ce sujet.
Remerciements particuliers à Azildur pour la licence d'utilisation d'un vocabulaire dont il a le copyright patenté!
Oscar Homme d'honneur & Oscar Enigmatique 2012
Tueur de Bricec, Survivant d'Addifah, des étreintes de Saori, des piques de Spikelor, du chaos de Skarn, des 8 langues de l'hydre Azildur et des ambitions de tous les jaloux bien cornés.