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#1 18/12/2011 19:44:43

Azildur
Prince
Blason de la Maison Azildur

Une geste irlandaise

La Geste de Brian Boru
Cette geste regroupe tous les textes écrits ou relatés par des proches, connaissances, ennemis ou encore Brian Boru lui-même, saison après saison.
 
La nuit avait été courte pour les braves de Brian, qui avaient festoyé et ripaillé jusqu’à plus soif. Le grand guerrier roux, lui, n’avait pu fermer l’œil de toute la soirée, l’esprit trop échauffé. Il avait décidé de sortir et de chevaucher à travers la plaine sous les étoiles.
Pour les irlandais, les chevauchées étaient des moments exceptionnels car très rares, les hommes étant bien plus à l’aise, à l’instar de leurs frères écossais, solidement ancrés dans le sol. Sentir le vent frais de la nuit sur son visage était un vrai régal pour Brian qui n’hésitait pas à talonner son destrier. Totalement grisé, il ne s’arrêta pas, filant à travers la nature sauvage et silencieuse.
Partant de son campement d’Armagh, il longea la côte et fila vers le Sud à vive allure. Il ne se souciait plus de rien et traversait le manteau opaque de la nuit comme un fantôme. La lune se reflétait sur la face sombre et plate de la mer, parfois si déchaînée. Lorsqu’il arriva en vue de ce qu'il cherchait (du moins celle de quelqu’un qui connaît le terrain à merveille), Brian se stoppa.

Au loin, les murs de Tara, la capitale semblaient jaillir de terre. Tout le cœur de son île, toute sa fierté, toute sa grandeur était là. Tara. La ville des rois, des « ard ri Erenn». Le pouls de Brian s’accéléra lorsqu’il pensa que d’ici quelques saisons, il pourrait lui-même être sacré Roi suprême de son île. Le champion de Leinster, comme ils l’appelaient tous, mit pied à terre et s’allongea à même le sol, pris soudainement d’une forte fatigue. Il se rappela alors que l’hydromel consommé n’y était pas pour rien et s’effondra dans un sommeil sans rêves après avoir contemplé une dernière fois els étoiles qui scintillaient.

***« Mais oui, puisque je vous le dis… Ah, tiens, voilà, je vous l’avais bien dit ! »

Cinaed sourit de toutes ses dents. L’ami d’enfance de Brian pointa du doigt l’homme endormi dans la plaine. Il avait dit à Aéd, le général en chef, que leur chef avait surement piqué une cavalcade pendant la nuit jusqu’à Tara, ville qui n’avait jamais quitté l’esprit du fougueux irlandais. Suivi par l’imposante troupe de guerriers, les chefs de Brian s’approchèrent de lui et le réveillèrent sans douceur. Pas le moins du monde dérangé, Brian se releva doucement et avec un grand éclat de rire se jeta dans les bras de Cinaed, ignorant totalement les appels de son général.

« Comment vas-tu vieux frère ? Que fais-tu là ? Je te croyais parti avec Maël !

-A vrai dire, mon vaisseau a pris l’eau à peine parti et j’ai dû rallier le Pays de Galles avec ma troupe. Puisque je ne pouvais pas rejoindre la flotte et que j’étais sur place, j’ai cru bon de faire quelques progrès diplomatiques… Le vent a tourné dans les forêts galloises et les anglais ont été chassés. Le nouveau Duc de Galles est un certain Powys, qui désire se vassaliser à toi en échange de ta protection. Tu vois, je n’ai pas perdu la main, hé ! »

Les deux hommes rigolèrent se donnèrent encore plusieurs fois l’accolade avant que Brian daigne se retourner vers son général.

« Oui Aéd, qu’y a-t-il ? 

-Je ne crois pas qu’il convienne à notre seigneur de chevaucher en pleine nuit n’importe où ! Mais enfin, regardez dans quoi vous avez mis les mains !

-Cher Aéd, je mets mes mains où je veux, et c’est souvent dans la figure »

Cette remarque bien irlandaise fit rire les différents commandants aux éclats. Aéd pour sa part, habitué à ce genre de comportement déroutant se détourna et remonta en selle. La journée ne faisait que commencer pour la troupe irlandaise, qui, après avoir défait les troupes renégates près du Comté de Longford, était la seule force armée conséquente sur toute l’île. Il fallait simplement passer à travers toutes les villes et points stratégiques du pays afin de faire prêter serment aux différents barons et chefs de tribus.

« En avant, à Cork ! »

**
Maël riait aux éclats. La mer, particulièrement déchainée aujourd’hui, envoyait des gerbes d’écume de la proue à la poupe et d’énormes vagues se fracassaient sur le pont, envoyant valser les nombreux marins qui tentaient désespérément de contrôler le navire. Le jeune frère de Brian se dirigea jusqu’au gouvernail.

« Et alors Cormac, es-tu une de ces anglaises dans courage ? Filons tout droit haha ! »

La manœuvre de Cormac depuis maintenant dix bonnes minutes consistait à éviter les récifs et à s’échouer sur la grève. Celle de Maël était plus directe : elle consistait à envoyer le navire droit devant sans se soucier du reste. Après plusieurs chocs, bien que la coque du bateau recelait des trous béants, le navire s’était échoué sur la plage, laissant un équipage en état de choc et un fougueux jeune homme tout sourire. Maël sauta sur le sable depuis le pont et entama une petite danse de joie.

Toute la petite troupe débarqua, suivi des diplomates qui revenaient avec les messages de toute l’Europe. Enfin, un homme au visage bien étranger d’Irlande se présenta devant Maël sous les yeux hargneux des irlandais. L’homme, plus petit que les solides gaillards, était élancé et différence fort marquante, avait la peau basanée.

« Ah, Muhamad, viens, viens ! Mon frère va t’adorer, je te le dis-moi ! Je lui raconterai comment tu m’as sauvé de ces brigands des sables et tout ira pour le mieux pour toi ! Ne fais pas attention à eux ni aux regards qu’on pourrait te jeter, tu sais, tant que tu n’es pas anglais, ils t’aimeront tous ! »

Les deux hommes se dirigèrent vers la dune qui remontait jusqu’à Cork où attendait en théorie Brian, enfin, s’il avait eu le temps de prendre possession de l’Irlande. Ce n’est pas qu’il était lent à la détente mais Maël avait tout de même parcouru toutes ces fichues mers depuis maintenant… Il avait perdu le compte. A l’époque, la guerre qui se préparait n’avait même pas commencé et il trouvait les ambitions de son frère démesuré. Revenir à Cork ? Et puis quoi encore, Roi d’Irlande pendant qu’on y était. Les pensées de Maël furent interrompues par les cris et les gestes désarticulés d’un jeune mousse.

« Maître Maël, maître Maël, Cormac vous demande !

-Et bien dis-lui qu’il en fait ce qu’il veut de son bateau ! Ça ne me regarde pas ! Allez, oust ! »

Le jeune homme continua son chemin avec son ami marocain, qu’il avait recruté lors de sa visite « au Grand Sud », au Maroc alors qu’il était pris entre des fous furieux qui sortaient de partout. Des « arabes », des « espagnols », Maël n’y avait rien compris et seule l’intervention miraculeuse de ce natif lui avait permis de se sortir de ce pétrin. Ces gens étaient vraiment des rustres. Maël n’avait fait que renverser un peu d’alcool sur un homme qui s’était empressé d’hurler dans une langue incompréhensible jusqu’à ce que des illuminés parlant une langue encore plus saugrenue leur saute dessus et commence un joli pugilat. Ça, il connaissait ! Alors il avait décidé de se mêler au combat. Il n’avait pas prévu que les deux factions se ligueraient ensuite contre lui. Et c’est dans sa folle fuite à travers la ville qu’il avait été sauvé par Muhamad, qui n’avait demandé en retour que d’être conduit jusqu’à l’équipage et le navire de l’irlandais.

« Tu vas voir mon ami, les trésors de ton peuple vont te paraître bien pâles quand tu auras vu Margueritte, la fiancée de mon fr… »

Maël s’interrompit brusquement. Il venait d’arriver en haut de la dune et pouvait voir les gonfalons de sa famille flotter sur les remparts de Cork. Ainsi c’était donc vrai. L’Irlande avait de nouveau un maître…
 
 

Dernière modification par Azildur (18/12/2011 19:45:25)


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#2 01/01/2012 16:44:00

Azildur
Prince
Blason de la Maison Azildur

Re : Une geste irlandaise

La pluie tombait drue, recouvrant de son manteau les immenses plaines qui s’offraient à la vue des seigneurs irlandais, chair de la chair de ce pays de légendes et de merveilles. En ce jour si important, pourtant, l’homme qui représentait ce cœur palpitant, cette âme battante, semblait froid et sombre, sombre comme la mer qui se brisait contre les rocs qui composaient les falaises du Munster.

En ce jour béni, Brian Boru, maître d’Irlande et futur Roi Suprême se trouvait bien songeur. Alors que le son des cornemuses et des flutes venaient jouer et danser à ses oreilles, il laissa ses pensées divaguer, savourant le contact de l’eau fraîche et du vent battant sur sa peau. Il se sentait vivant et atrocement mortel. A quoi bon ces guerres, à quoi bon ces désolations, qui ne rimaient plus à rien. Il était las de trop de guerres.

Elevé par des guerriers dans un pays de guerriers, Brian avait toujours rêvé d’être un barde ou un grand explorateur. Et tout ce qu’il avait gagné, c’était de se retrouver avec une famille décimée, une terre battue par les combats ainsi qu’un peuple divisé. Etait-ce vraiment son pays, celui dans lequel il avait tant de fois rêvé, chanté et dansé ? Inspirant la rosée du matin, il ferma les yeux et savoura cet instant de vie. Il se laissa pénétrer de cette musique enivrante qui était la sienne. Nul ne savait jouer comme les Irlandais, et de tous les étrangers, d’aucun n’aurait pu prétendre rester insensible aux chants et aux ballades celtes. Le jeune guerrier se détourna de sa contemplation et décida de retourner dans son château de Carraig Phadraig, la demeure des rois d’Irlande.


A peine fut-il entré que tous se confondirent en courbettes et salutations de toute sorte. Brian n’était pas habitué à ce genre de manifestation si marquée, mais il s’y ferait. Après tout, ils étaient ses frères, ses sœurs, ils comptaient sur lui, et lui ne pouvait pas les décevoir. La journée allait être longue, aussi fallait-il qu’il se prépare. Il fit donner les dernières consignes et se retira dans ses quartiers…
·         *  * * * *


On fit battre les tambours à une cadence de plus en plus élevée, au rythme des cœurs, au rythme des espoirs. Debout, face à la foule, il resplendissait. Entièrement de blanc vêtu avec une grande cape d’hermine, le nouveau Roi Suprême faisait face à son peuple. Alors que l’on apprêtait à ceindre la tête de la couronne de Saint Patrick au nouveau monarque, la foule mit un genou en terre afin de montrer son allégeance.
Brian ouvrit les yeux lorsqu’il sentit le contact du métal sur son crâne. Ca y est, il était sacré Ard Ri Erenn, soit le Roi Suprême d’Irlande. Sur Teamhair na Rí , la Colline des Rois, était massé tout le peuple d’Irlande qui avait pu faire le déplacement. Le jour était sacré et historique. Enfin, l’île retrouvait une unité forte et tous voyaient en Brian l’homme qui pourrait remettre le pays à flots. Après avoir pacifié la région, il l’avait unifiée. Mieux encore, même des gallois étaient présents pour ce couronnement qui resterait dans les annales.

Lorsqu’il leva la main, Brian invita tous les spectateurs à se lever. Un tonnerre d’applaudissements se fit pour le nouveau souverain. On pleura à chaudes larmes, on s’embrassa, on se donna l’accolade. Un peuple hier déchiré se retrouvait enfin, comme de vieux frères qui ne se seraient plus vus depuis des décennies. L’Ard Ri Erenn demanda le silence, qui se fit presque instantanément. Boru n’avait jamais été vraiment à l’aise devant un public, pourtant devant ce millier de personne il trouvait la paix et savait très bien où il venait en venir. Il commença à fredonner puis à chanter plus fort, ce chant qui fut repris petit à petit par l’entière foule.
 

Marv Brian Boru 'rein buhez 'n Iwerzhon
Dihan e Bro-Ulad ha ba ker Dulenn
Undedan tiegezhn unded an dud-man
Unded ar Gelted hag an douar

Le chant se perdit peu à peu dans les brumes, laissant Brian debout face à son peuple. L'Irlande avait son roi, et ce dernier ne vivait plus que pour sa terre. Rien ne pourrait plus arrêter les celtes, qui par trop longtemps avaient été oubliés...

***

"Il se jetait dans la bataille tel un démon, avec ses hommes aux peaux de bêtes assoifés de sang. Sans logique ni aucun ordre de bataille, lui et ses hommes semaient la mort et la terreur dans nos rangs avant de s'enfuir dans les forêts galloises, où de noirs traits venaient faucher les nôtres. Ce ne sont pas des hommes, ce sont des bêtes sauvages. Notre seigneur nous avait promis la civilisation, la paix et la gloire. La vérité est tout autre, nous sommes ici venu trouver la mort, la terreur et la bestialité la plus pure. Nous ne pourrons jamais tenir ces places, l'Enfer est ici et les guerriers roux en sont les démons." 
                                            Thomas Longarm, officier anglais

 
 

Dernière modification par Azildur (01/01/2012 16:44:40)


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#3 23/01/2012 18:59:29

Azildur
Prince
Blason de la Maison Azildur

Re : Une geste irlandaise

Le vent soufflait fort, faisant tanguer les navires amarrés, faisant chanter la lande, portant le cri des mouettes. Mais toute l’Irlande résonnait d’un autre bruit, d’un autre murmure, qui passait comme la pluie sur la terre. Un souffle de vie, une vague de fierté déferlait sur les terres celtes depuis le couronnement du nouveau Ard Ri Erenn. Sur les routes, on avait la mine fermée mais haute, et les bannières flottaient haut dans le ciel. Jamais plus on n’avait vu sur cette petite île, depuis le temps des Anciens, une armée unie défilant pour l’intérêt d’un peuple tout entier. Depuis la fin de l’hiver, une importante flotte de guerre avait été mise sur pied et toutes les armées irlandaises se dirigeaient vers les plaines centrales d’Angleterre pour y affronter leur histoire, où se jouait un tout autre destin…
 
« Non mes frères, nous ne devons pas nous contenter de rester assis ici comme des chiens à attendre le retour de nos maîtres, non. C’en est assez. Ne voyez-vous pas que c’est le moment où jamais bon sang ?

-Brian, ce que tu proposes est de la folie. Jamais nous n’arriverons à prendre l’Angleterre, as-tu perdu l’esprit ? Cela fait des siècles que nous nous battons pour uniquement préserver nos terres, et tu voudrais chasser les anglais ? C’est impensable !

-Impensable Aéd, c’est ce que tu penses ? Et avoir uni le Pays de Galles et l’Irlande sous une seule couronne, ça ne l’était pas ? Et toi Cormac, qu’en penses-tu ? Que je suis fou ?

-C’est-à-dire Brian, que nous ne sommes pas armés pour combattre les chevaliers et lords anglais. Nous serions mis en pièces ! Les Ecossais ne sont même pas encore arrivés ! »

N’écoutant déjà plus, Brian venait de quitter la tente de commandement et se retrouva dans l’air frais de la nuit anglaise. Certes, tous les indicateurs étaient contre lui, certes les écossais, qui arrivaient à vive allure étaient loin d’être prêts, mais il le sentait au fond de lui, cette flamme qui ne l’avait jamais quitté, mais qui l’avait guidé jusqu’au firmament. Personne avant lui n’avait réussi à unir les trois peuples opprimés sous une seule bannière. Gallois et Irlandais chevauchaient sous la même couronne tandis que les Ecossais, leur liberté enfin retrouvée, pouvait enfin jouir d’une indépendance et d’une alliance totale avec lui-même. De tout temps, le Sud avait envahi le Nord. Et il le sentait, dans chaque parcelle de son corps, que le peuple Celte allait prendre sa revanche. Oui, la semaine prochaine, à la même heure, il dînerait à Winchester…

***
   Le cor résonna trois fois dans la vallée, annonçant la fin des combats. Sous une pluie battante, le cliquetis des goutes sur des armures faisait écho aux bruits des hommes ferraillant, ahanant, soupirant les uns contre les autres. La mêlée était féroce et une semi-pénombre rendait toute petite escarmouche aussi longue et dure qu’une bataille aux portes de l’Enfer. Maël avait franchi le Tamar à l’aube et avait poursuivi la garnison anglaise toute la journée durant avant de les coincer dans ce petit vallon.
   La cavalerie étant inutilisable dans un terrain aussi boueux, il avait dû organiser une charge désorganisée afin de briser la fuite des soldats ennemis. Bien entendu, les anglais étant habitués à des combats « propres » et organisés, ils subirent énormément dès l’engagement des combats face à des irlandais galvanisés par la présence de leurs frères écossais et gallois, tous ici pour prendre leur revanche, et les anglais le savaient. Le cor résonna une nouvelle fois puis se furent au tour des hommes d’hurler leur colère au ciel.
   La garnison se rendait, tout était fini, l’Angleterre était à eux. Maël laissa choir son heaume au sol pour profiter de la pluie qui calmait les rougeurs du combat sur son visage. Comme il était bon de respirer de nouveau…
 
*** ****
 
Cinaed chevauchait et filait comme une comète à travers la campagne et la lande écossaise. Il avait hâte de retourner auprès de son seigneur et ami Brian. Sa tâche était accomplie. Lorsqu’il l’avait envoyé dans son pays natal, Brian avait précisé à Cinaed qu’il devait jouer de son influence locale pour rassembler et recruter les meilleurs chevaliers possibles.  Ce fut donc le cas de William Marshall, un très célèbre jouteur actuellement posté en Ecosse, qui avait pris le premier navire pour l’Irlande afin d’y recevoir ses armes. Il avait également appris que Guillaume des Barres, un très réputé chevalier français avait été engagé par le défunt Steve et cherchait désormais un nouveau seigneur insulaire. De la même façon, il avait accepté de rejoindre la cause grandissante de Brian. Le dernier venu n’était autre qu’un seigneur irlandais, Arhmag le Bel, qui n’était autre qu’un lointain et très jeune cousin de Brian. Cinaed talonna encore sa monture. Pourvu qu’il arrive à temps…
 
**** ****
 
Brian contemplait la mer qui se déchainait au pied de la falaise. Il venait de recevoir la bonne nouvelle et attendait avec impatience le retour des pavillons écossais. Ca y est, ils avaient pris leur revanche. Le Royaume était de nouveau uni sous la bannière des celtes et non des prétentieux saxons. Oui, s’ils l’avaient traité de fou, ils devaient surement le regretter. Les oriflammes au triskell flottaient maintenant sur toutes les places fortes de Winchester à Dublin. Qui pourrait maintenant s’opposer à la nation celte ? Qui aurait maintenant le courage de continuer à les dénigrer ou à se moquer ? Qui se dresserait face à la croix ? 

croix+celtique.jpg


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