Dans sa province d'Agrabah, un nouveau seigneur arpentait ses terres et appelait ses émirs afin de se faire connaître. L’homme était très grand et très bien bâti. Sa peau sombre jurait avec ses yeux d’un bleu perçant. Venu d’Egypte, il était vêtu comme un prince et s’exprimait avec tant de noblesse que bientôt tous les hommes d’Algérie et de Tunisie reconnaissèrent en lui leur nouveau guide, envoyé par le Roi Kalan pour s’occuper des provinces de Kabylie dont l’unité partait à vau l’eau.
Endurci par sa foi et sa force, Baybars parla peu mais parla bien et avec tant d’autorité que sa renommée crut si vite et si bien qu’on entendit parler de lui dans toute l’Europe comme le nouveau régent d’une terre sablonnée loin de tout. Et si nul ne se souciait de ce qui se passait présentement en Afrique, Baybars, lui, se souciait de ce continent dont il ne connaissait ni les coutumes ni les grands noms. Tel un enfant avide d’apprendre, tel un félin qui observe sa proie avant de bondir, le Sultan de Tunisie adressa un message et un grand salut aux seigneurs Européens. Nul ne pouvait plus l’ignorer. Depuis le sommet de ses dunes, le fort Baybars vous observait patiemment, attendant des nouvelles, recherchant activement des hommes et des femmes de valeur et d’honneur prêts à lui tendre la main. Grand seigneur d'Europe, vous qui désirez contempler des merveilles comme nulle part ailleurs, sachez que si votre coeur est pur et votre main est juste, vous êtes le bienvenue au palais royal d'Agrabah..
Salaâm Aalaykoum peuple d'Europe
Baybars Al-Bunduqari
Arda para subire, brûle de t'élever