J'en profite juste pour rebondir sur ce que dit Rige. Je ne crois pas que la solution soit combat soit joute permette un rééquilibrage. En effet, le véritable problème d'équilibre des Euros est la constitution de "supers-alliances" qui souvent ne font qu'armer et financer un guerrier en première ligne qui redistribue ensuite les terres. Dans un tel cas de figure, celui qui se défendrait contre une telle alliance n'aurait pas la moindre chance de vaincre et l'écart se creuserait encore plus : pendant que certains qui cultivent leur jardin envoient leurs chevaliers jouter chaque tour, les autres doivent se priver de ce gain de renommée pour sauver leur peau (il me semble que c'est Jacques de Rèze qui avait le mieux expliqué les défauts d'une telle conception).
En revanche, cette idée n'est absolument pas incompatible avec un rééquilibrage interne des joutes porté par le bien nommé Romualdus, qui selon moi a les meilleures idées et l'esprit le plus clair sur le problème qui mine toutes les Europe à savoir qu'il est toujours plus avantageux d'envoyer ses chevaliers à des joutes tous les tours (ce qui creuse encore plus l'écart car il est sûr qu'un James sera quasiment systématiquement tout le temps invité quand un jeune seigneur ne pourra compter que sur ses plus proches alliés, n'étant pas au faît de l'importance de ces simulations de combat) que de combattre. Sachant que combattre pénalise déjà la renommée, le trésor et l'équilibre général de la partie, quand faire des joutes n'a que des effets bénéfiques.
Je pense donc qu'il faut revoir à la baisse le gain des joutes ou (et c'est mieux selon moi) à la hausse le gain des combats (ainsi que la perte de renommée d'un chevalier lorsque ce dernier s'enfuit), notamment pour qu'un seigneur qui se défend face à une coalition entière puisse rivaliser contre ses ennemis qui joutent absolument à tous les tours. Sachant que la puissance des chevaliers determine (et c'est bien dommage), le destin de beaucoup de parties et rend "intouchable" certains seigneurs qui ont eu la chance de ne pas avoir à batailler.
Arda para subire, brûle de t'élever