Le héros du sieur Pentos chanta en recevant la missive de messire Sagramor
Le clairon nous réveille, le canon nous appelle
le fracas des combats nous ensorcelle
ainsi chantait l'ancien vibrant au souvenir
de l'épopée que tous admire
De ses charges épiques, ses combats héroïques
il rappelait la furie fantastique.
Il faudra comme lui, brandissant nos drapeaux,
un jour sans lui mener la troupe d'assaut
L'école te formera dans un creusé d'acier
mais toi seul trouvera l'esprit guerrier,
le souffle de la gloire, l'ivresse de la victoire
pour te jeter au choc d'un bloc
tu dois dans la mitraille devenir la muraille
fièrement dressé contre les invasions
et creuser tes sillons dans les noirs tourbillons
mourir s'il faut pour la patrie meurtrie
A ces mots le vieux sire Pentos émergea de sa torpeur, s'ébroua et demanda son destrier. Il annonca à son bon peuple, je pars à la Grande Boucherie, soyez courageux et volontaire, il se peu que je ne revienne point.